Géographie
Glossaires
Terme | Définition |
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Érosion régressive | ♦ Se produit quand elle est concentrée et démarre de l'aval à partir d'un point de rupture de la topographie. Est alors mis à nu un horizon du sol sous-jacent plus fragile que la surface. |
Éruption volcanique | |
Escarpement | |
Esker | |
Espace | ♦ Portion définie de la surface de la terre. |
Espace de mobilité d’un cours d’eau | ♦ Correspond à la partie du lit majeur dans laquelle le méandrage et le déplacement du lit sont actifs. |
Espace périurbain | ♦ Campagnes qui entourent les villes et qui sont progressivement urbanisées, mais de manière discontinue. |
Espace urbain | Espace en voie d’urbanisation à la limite de la banlieue. Il est formé de lotissements pavillonnaires. Équivalent étranger : Urban space. |
Espérance de vie | ♦ Probabilité de durée de vie dans une population, espérance moyenne de vie à la naissance ou à un âge donné. |
Estacade | |
Estran (ou zone de marnage) | ♦ Partie du littoral située entre les limites extrêmes des plus hautes et des plus basses marées. |
Estuaire | ♦ Système côtier plus ou moins ouvert inondé de manière permanente ou périodiquement par des eaux marines, et où un fleuve déverse des eaux douces pouvant modifier de manière variable la salinité du système. Soumis à l'influence du fleuve d'une part et de la marée d'autre part, les estuaires possèdent des caractéristiques morphologiques et hydrologiques très variables selon la dominance de l'un ou l'autre de ces forçages naturels. Les estuaires de la façade Atlantique sont principalement dominés par la marée ce qui les différencient des deltas présents en Méditerranée dont la morphologie est majoritairement contrôlée par la dynamique du fleuve.
> Il existe généralement un gradient allant de la salinité typique de la mer à des eaux douces issues du fleuve. Les estuaires peuvent être subdivisés en trois types dépendant de l'importance des apports fluviaux et du mélange avec la marée :
L’expansion latérale d’un estuaire est délimitée par la zone de balancement des marées (ou zone intertidale). Ces milieux représentent des habitats d’un grand intérêt écologique pour de nombreuses espèces. Les zones intertidales sont dissociées en deux étages selon leur temps d’immersion :
> Lorsque que la marée se propage de l'aval vers l'amont, les niveaux d'eau en un point donné oscillent au rythme des cycles basse mer (BM) / pleine mer (PM). Sur la base de ce critère, les estuaires se distinguent en fonction de l'amplitude du marnage (différence de hauteurs d'eau entre la BM et la PM en vives eaux) mesurée à l'embouchure, selon quatre catégories :
Le marnage n'est pas constant le long d'un estuaire : son amplitude est liée à la propagation de la marée dans l’estuaire. Cette dernière est fonction de la morphologie du système, de la rugosité des fonds et des berges (force de frottement), du coefficient de marée, du vent, des vagues et du débit du fleuve. La rencontre des eaux fluviales et marines entraîne un mélange ou à l’inverse une stratification des eaux estuariennes. En cas de stratification, les eaux douces, moins denses, circulent en surface alors que les eaux marines, plus denses, circulent au fond au rythme des marées. La rencontre de ces eaux de densité différente entraîne la formation de gradients de salinité longitudinaux et verticaux plus ou moins prononcés. > Pritchard (1955) a défini une classification des estuaires en fonction du mode de mélange des eaux douces et salées :
Ce mélange entraîne la formation de gradients de salinité à partir desquels quatre zones aux caractéristiques halines différentes, peuvent être distinguées :
Les matières en suspension (MES) regroupent les matières dissoutes (ex. macromolécules de taille inférieure à 0,45 μm qui sont de diverses origines : fluviales, marines, issues du ruissellement des sols ou de la production biologique intraestuarienne.
> De manière générale, les estuaires sont très fertiles en raison des nutriments apportés par les fleuves et qui sont recyclés dès l'entrée en raison des mouvements d'eau. Les conditions de brassage et l'abondance des nutriments ne permettent qu'une faible diversité spécifique mais une grande abondance de chacune des espèces présentes. La faune benthique reflète ici la nature du substrat et la plupart des poissons sont des formes juvéniles qui vivent dans l'estuaire jusqu'à leur maturité et migrent ensuite vers la pleine mer. Les poissons fréquentant les estuaires sont regroupés en quatre catégories, les poissons marins, estuariens, diadromes et d’eau douce. Les trois guildes de poissons supportant l’eau salée classent les espèces selon différentes catégories : A - Les espèces marines qui se reproduisent en mer et fréquentent les estuaires à un stade ou un autre de leur cycle de vie
B - Les espèces estuariennes dont les individus passent tout leur cycle de vie dans les estuaires
C - Les espèces diadromes qui migrent entre la mer et l’eau douce
D - Les espèces d’eau douce qui se reproduisent en eau douce
♦ Équivalent étranger : Estuary. |
Étage | ♦ Espace vertical où les conditions écologiques sont sensiblement constantes ou varient régulièrement entre les deux niveaux critiques marquant les limites de l'étage. Le pourtour de la Méditerranée dans son ensemble est caractérisé par un phénomène rare sur la planète, à savoir l’association d’une saison chaude sèche, et d’une saison froide humide.
♦ Équivalent étranger : Zone. |
Étage marin | ♦ Espace vertical du domaine benthique où les conditions écologiques sont sensiblement constante ou varient régulièrement entre les deux niveaux critiques marquant les limites de l'étage. |
Étagement de la végétation | ♦ Organisation de la végétation déterminée par la variation de la température en fonction de l’altitude. Selon Julve (1998) on peut schématiser de la manière suivante :
♦ Équivalent étranger : Zonation of vegetation, altitudinal succession. |