Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Phyllosphère | ♦ Microenvironnement à la surface et sous la surface des feuilles. |
Phyllum | ♦ En taxonomie et systématique, le plus haut niveau de classification sous le règne. Par exemple, les Mollusques constituent un phyllum. |
Phylogénèse | ♦ Genèse et enchaînement des lignées animales et végétales, ou phyllum, au cours de l'évolution. |
Phylogénétique | ♦ Qui a trait à la phylogénie, histoire de la descendance des êtres vivants. |
Phylogénie | ♦ Histoire ou développement évolutif d'une espèce animale ou végétale. |
Phytobenthos | ♦ Ensemble des organismes du benthos appartenant au règne végétal. |
Phytocénose, phytocoenose | ♦ Ensemble de végétaux, structuré et homogène, qui occupe une station déterminée. |
Phytodégradation | ♦ Consiste à accélérer la dégradation des composés organiques polluants (hydrocarbures, pesticides, etc.) en présence de plantes. Cette dégradation peut avoir lieu à l'extérieur de la plante, grâce à l'activité des micro-organismes présents dans son environnement racinaire (rhizosphère) ou dans la plante après absorption du composé puis dégradation dans les cellules. |
Phytogéographie | ♦ Étude de la distribution géographique des végétaux. |
Phytomasse | ♦ Désigne la diminution ou la disparition, dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches, de la productivité biologique ou économique et de la complexité des terres cultivées non irriguées, des terres cultivées irriguées, des parcours, des pâturages, des forêts ou des surfaces boisées du fait de l'utilisation des terres ou d'un ou de plusieurs phénomènes, notamment de phénomènes dus à l'activité de l'Homme et à ses modes de peuplement, tels que :
♦ Équivalent étranger : Plant biomass. |
Phytophage | ♦ Qualifie les espèces qui se nourrissent de matières végétales. |
Phytophile | ♦ Se dit d'une espèce qui vit dans les feuillages des arbres, sur les écorces des troncs et branches, dans les forêts et les milieux boisés. |
Phytoplancton | ♦ Algues microscopiques présentes dans les eaux, se multipliant par division cellulaire sous l'effet de la photosynthèse. Pratiquement, toutes ont la capacité de réaliser la photosynthèse, c'est-à-dire de fabriquer la matière organique nécessaire à leur développement. Le phytoplancton constitue le premier maillon de la chaîne alimentaire dont va dépendre le reste des organismes vivants supérieurs. Il est également à la base de la production en oxygène dissous. La quantité de phytoplancton étant difficile à mesurer, il est possible de quantifier leur biomasse à travers leur activité chlorophyllienne. > La chlorophylle a est un pigment photosynthétique permettant de quantifier la biomasse totale de phytoplancton actif (par opposition à la matière végétale morte quantifiée par les phéopigments). Ce paramètre permet de savoir si la production primaire est suffisante pour assurer une bonne oxygénation des eaux, jusqu’à un certain seuil à partir duquel il est témoin d’un dysfonctionnement du milieu. En effet, en cas de prolifération algale facilitée entre autres par des apports en sels nutritifs importants, la teneur en chlorophylle a est supérieure aux valeurs attendues en raison d’une activité biologique croissante. > À partir de la concentration des différents pigments, il est possible de juger de la vitalité du phytoplancton à l’aide du rapport suivant : Matière vivante exprimée par la concentration en chlorophylle a Si ce rapport est supérieur à 1, cela implique que le phytoplancton est productif et que les conditions environnantes lui conviennent pour son développement. S’il est inférieur à 1, cela indique qu’il y a plus de matières végétales mortes que vivantes, traduisant des conditions du milieu moins favorables à leur survie et une production en oxygène dissous moins performante. ♦ Équivalent étranger : Phytoplankton. |
Phytoréhabilitation | ♦ Voir : Phytorestauration. |
Phytorestauration | ♦ Ensemble des technologies qui utilisent les plantes comme principal agent de traitement des pollutions. Elle sert notamment dans la dépollution des sols, l'épuration des eaux usées ou l'assainissement de l'air intérieur. Bien qu’avantageuse sur le court terme, cette méthode implique de gérer les végétaux ayant servi à concentrer les polluants afin de ne pas remettre ceux-ci en circulation à la mort des plantes. La recherche se penche par ailleurs sur les espèces les plus performantes en fonction des zones et des pollutions considérées. |