Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
---|---|
Naissain | ♦ Très jeunes coquillages (huîtres et moules...) résultant de la fixation des larves pélagiques de ces espèces sur un support solide naturel ou utilisé par l'Homme pour leur capture (= collecteur). |
Nanoplancton | ♦ Ensemble des organismes planctoniques dont la taille est comprise entre 5 et 50 microns. |
NASRO | ♦ Acronyme pour : "North African Sub-Regional Research Organization". |
Naturalisation | ♦ Processus par lequel une espèce exotique s’intègre dans la faune locale et s’y reproduit sans l’aide des Hommes. |
Naturalisme | ♦ Doctrine selon laquelle rien n’échappe aux explications données par les sciences de la nature, ce qui revient à supposer que la nature constitue la totalité de la réalité. Le naturalisme fait reposer la connaissance et la science sur une certaine nature du sujet connaissant empiriquement accessible. |
Naturaliste | ♦ Scientifique, bénévole ou professionnel, disposant de connaissances étendues sur la nature dont il peut être considéré comme un généraliste. |
Naturalité | ♦ « Caractère d’un paysage ou d’un habitat régi par les seuls facteurs naturels et s’approchant le plus d’un état non modifié par l’homme » (Chiffaut, 2006). Le terme de naturalité peut être assimilé à au moins deux notions anglophones parfois antagonistes : la naturalness et la wildness, dont les définitions en anglais sont encore débattues. > Comme tous les termes dont le suffixe est « ité », la naturalité doit être comprise comme la qualité - et non pas l’état - d’un espace que l’on peut évaluer le long d’un continuum depuis les espaces les plus anthropisés à ceux qui le sont le moins. Trois facettes complémentaires de naturalité ont été distinguées :
♦ Équivalent étranger : Naturalness. |
Nature | ♦ Ensemble des systèmes écologiques peu ou pas modifiés par l'Humanité. > Ensemble du monde réel, le monde physique, dans la variété de ses formes, en fait l’univers matériel constituant l’environnement de l’être humain et le cadre des modifications apportées par l’Homme, qualifiées d’artificielles. > Ce terme est actuellement discuté, revisité. Les auteurs contemporains tendent à lui substituer le terme d’environnement, de Vivant, de biodiversité. L’expression « non-humains » est apparue en sociologie au début des années 1980, et a été développée en France par Bruno Latour dans le cadre de la théorie de l’acteur-réseau où les non-humains désignent les « objets », comme l’explique Barataud (2023). ♦ Équivalent étranger : Nature. |
Nature ordinaire | ♦ Se définit par opposition à la « Nature extraordinaire » des espèces rares ou patrimoniales et des sites remarquables. Elle n'a pas ni valeur économique particulière, ni valeur patrimoniale mais elle occupe la quasi-totalité des écosystèmes terrestres et aquatiques. Elle est la composante fondamentale de l'environnement dans lequel les humains évoluent. À ce titre, elle est le premier pourvoyeur de ressources alimentaires, médicinales, culturelles ou récréatives. Elle mérite également toute l'attention des conservateurs car la biodiversité ne peut être sauvegardée uniquement dans les aires protégées, qui, seules, ne peuvent remplir tous les besoins des différentes espèces vivantes. > La biodiversité ordinaire implique que les espèces soient couramment présentes ou utilisées. La diversité ordinaire est en interaction permanente avec les humains auxquels elle fournit certains éléments. Les attributs des espèces peuvent être définis comme liés aux éléments biologiques tout comme à la provision de biens eet de services, ou à l’exposition des humains à des menaces. Cette notion est souvent utilisée dans les questions d’aménagement du territoire et de conservation de la nature pour marquer l’opposition avec la politique qui a prévalu jusqu’à présent en conservation : la seule mise en protection d’espaces plus ou moins isolés. La nature ordinaire regroupe des espèces communes. Selon l’influence de l’Homme, la nature peut passer d’un état à un autre : la nature ordinaire, sans influence de l’Homme, peut revenir à un état de nature spontanée, mais elle peut également être anthropisée à des degrés divers, jusqu’à disparaître totalement pour devenir un espace totalement artificiel. ♦ Équivalent étranger : Ordinary nature. |
Nature sauvage | ♦ Espace n'ayant pas subi d'intervention humaine et qui n'est pas contrôlé par l'Homme. |
Nature temporaire | ♦ Concept relativement récent qui s’applique essentiellement dans des zones hautement dynamiques, comme par exemple les zones délaissées des grands chantiers (ports, zones industrielles, gravières en exploitation…) sur lesquels les dépôts de matériaux ou les excavations deviennent temporairement disponibles pour l’implantation d’habitats et d’éléments pionniers de la flore et de la faune. |
Naturel | ♦ Devrait se dire d'un espace qui n'aurait jamais subi l'intervention de l'Homme. Les milieux naturels sont donc excessivement rares. On considère qu'un milieu est naturel lorsque la présence humaine y est très peu marquée ou que la végétation qui s'y trouve est la même que celle qui serait trouvée dans un espace véritablement naturel (exemple : prairie naturelle). |
Naufrage terrestre | ♦ Mortalité massive occasionnelle d’oiseaux de mer qui sont déportés à l’intérieur des terres par une violente tempête et qui sont affaiblis par l’effort fourni et le manque de nourriture. |
NDVI | ♦ Acronyme pour : "Normalized difference vegetation index" . NDVI = (NIR - Rouge) / (NIR + Rouge) Le NDVI peut être corrélé à de nombreuses propriétés des plantes. Il a été, et est encore aujourd'hui, utilisé pour caractériser l'état de santé des plantes, pour repérer les changements phénologiques, pour estimer la biomasse verte et les rendements et dans bien d'autres applications. ♦ Équivalent étranger : Normalized difference vegetation index. |
Nécromasse |