Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
---|---|
Indice différentiel de végétation | ♦ Fondé sur des opérations arithmétiques entre deux bandes spectrales, généralement le rouge et le proche infrarouge, mais également les bandes du proche et du moyen infrarouge, il est égal à la simple différence des bandes du proche infrarouge et du rouge. DVI = ρPIR - ρR où • ρR est la réflectance dans la bande rouge ♦ Équivalent étranger : Difference vegetation index (DVI). |
Indice patrimonial | ♦ Consiste à évaluer la valeur de conservation d’une communauté en fonction des espèces rares présentes : plus il y a d’espèces rares dans une communauté, plus sa valeur est élevée. α = 1 / Qi où • Qi est l’occurrence de l’espèce i Les espèces les plus rares auront le poids le plus fort, avec le poids maximum (αmax) pour l’espèce qui a la plus faible occurrence (Qmin). Les espèces les plus communes auront le poids le plus faible, avec le poids minimum (αmin) pour l’espèce à la plus forte occurrence (Qmax. Σi α où • N est le nombre d’espèces de la communauté Cet indice comporte deux paramètres : la richesse spécifique et le poids des espèces (fonction de l’occurrence), ce qui en fait un indice composite. Contrairement à l’indice de rareté, cet indice est normé entre 0 et 1, ce qui facilite sa lecture et permet les comparaisons entre communautés. ♦ Équivalent étranger : Conservation value index. |
Indice Poisson Rivière |
L’altération des milieux aquatiques se traduit d’une part, par l’augmentation des espèces tolérantes du point de vue de la qualité de l’eau et peu exigeantes pour leur alimentation, et d’autre part, par la baisse des espèces sensibles ou exigeantes du point de vue de l’habitat, de l’hydrologie ou de l’alimentation. Il est déconseillé d’appliquer l’IPR aux cours d’eau présentant des caractéristiques non prises en compte pour l’établissement des modèles de référence. Les résultats doivent être considérés avec prudence dans les grands cours d’eau du fait du très faible nombre de stations de ce type utilisées pour la mise au point des modèles et des difficultés d’échantillonnage. |
Indice Poisson Rivière + | ♦ Le principe de l’indicateur IPR+ est de comparer la structure fonctionnelle de la biocénose observée avec la structure fonctionnelle attendue en l’absence de perturbation d’origine anthropique. Cette dernière est obtenue par modélisation à partir de la description des conditions physiographiques (pente, bassin versant drainé, etc.) et climatiques (température et précipitations sur le bassin versant).
Les différentes métriques retenues présentent, pour plusieurs d’entre elles, une sensibilité uniquement à certaines pressions et ce pour un type de cours d’eau donné. Il est donc nécessaire, pour un site donné, de ne retenir que les métriques présentant les plus fortes déviations par rapport à la valeur prédite en l’absence de perturbation afi n d’assurer une bonne sensibilité à l’ensemble des types de perturbation. Cette sélection est intégrée au calcul de l’IPR+, qui est donc in fine constitué des six métriques les plus discriminantes parmi les 11 initiales. Par comparaison à l’IPR, la mise au point de l’IPR+ permet notamment :
Équivalent étranger : River Fish Index +. |
Indice Poissons des estuaires et des lagunes | ♦ Cet indice repose sur l’emploi de sept métriques :
L’indicateur fournit une note de synthèse de ces différentes métriques à partir d’une note attribuée à chaque métrique, sous la forme d’une moyenne arithmétique. Il permet de définir un niveau de santé du peuplement de poissons en fonction des pressions naturelles ou liées aux activités humaines. ♦ Équivalent étranger : Estuarine and Lagoon Fish Index (ELFI). |
Indice trophique du benthos | ♦ A été développé pour analyser la condition trophique des communautés benthiques. Il est fondé sur la distribution des espèces prélevées de la macrofaune benthique selon quatre groupes trophiques :
L’analyse globale de l’état de l’environnement, exprimée comme une fonction de la réponse de la macrofaune à l’enrichissement en matière organique (MO) est décrite par cet indice qui se calcule par l’équation suivante : 0 x N1 + 1 x N2 + 2 x N3 + 3 x N4 où • N1, N2, N3, N4 sont les densités relatives des 4 groupes trophiques Les différents degrés de perturbation ont été formalisés ainsi :
La limite principale à cet indice est le coût des échantillonnages de benthos et ensuite l’identification des individus jusqu’au rang spécifique puis en classement dans les quatre groupes trophiques. ♦ Équivalent étranger : Infaunal Trophic Index (ITI). |
Indice trophique marin | ♦ Mesure le changement dans le niveau trophique moyen des débarquements de poissons par region et de manière globale. L’indice trophique est déterminé par la position d’un organisme dans une chaîne alimentaire et dans un intervalle allant de 1 pour les producteurs primaires à 5 pour les mammifères marins et les humains. > Deux types de données sont nécessaires pour calculer l’indice : les données de captures par groupes taxonomiques et l’estimation du niveau trophique de chacun de ces groupes. Le premier type de données est fourni par la FAO qui a créé et gère une base de données (www.fao.org). Ces données peuvent être utilisées pour calculer l’indicateur, de 1950 à la date actuelle moins 2 ans, pour les débarquements dans les différents pays, les débarquements pour 18 aires témoins représentant les grands bassins océaniques et les données globables. Une autre source de données pour cette première partie de l’indice est la base de données du site (www.seaaroundus.org), qui géo-référence les données des zones économiques exclusives (ZEE) de tous les pays côtiers, des grands écosystèmes marins et des hautes mers, en dehors des ZEE. Les estimations de niveaux trophiques pour les poissons, fondées sur la composition du régime, peut être trouvée dans FishBase, la base de données en ligne sur les poissons et pour les invertébrés sur le site Sea Around Us. Une autre source de données est fournie par le site (voir : www.ecopath.org). La combinaison de ces jeux de données permet d’estimer le niveau trophique des débarquements de n’importe quel pays ou aire géographique. Cet indice est un puissant indicateur de l’intégrité de l’écosystème marin et de la durabilité des pêches. Ses principales limites sont :
La qualité actuelle des données est suffisante pour des analyses à des niveaux global et régional. Pour certains pays côtiers, la qualité des données est faible (mauvaises déterminations taxonomiques, manque de couverture de la pêche côtière. ♦ Équivalent étranger : Marine trophic index. |
Indice β de Whittaker | ♦ Similairement à l’indice de Jaccard, l’indice β est une mesure de la biodiversité consistant à comparer la diversité des espèces entre écosystèmes et entre communautés. Cela suppose de comparer le nombre de taxons qui sont uniques dans chaque écosystème. Cela permet de comparer entre différents habitats le nombre de taxons caractéristiques. Cet indice donne une mesure qualitative de la biodiversité et permet de voir son évolution à travers les changements des facteurs environnementaux. β = (γ1 / α1) x (1 / TotNPlots) β = (γ2 / α2) x (1/TotNHabitat) où • β représente l’indice de dissimilitude Cet indice est utilisé dans deux cas :
On peut considérer que l’augmentation ou la diminution de cet indice, quand on confronte deux mêmes habitats, indique leur éloignement ou leur rapprochement en matière de nombre d’espèces communes ou différentes. ♦ Équivalent étranger : Whittaker index. |
Indices de durabilité environnementale | ♦ Indices composites publiés entre 1999 et 2005 et qui tracent 21 éléments de la durabilité environnementale couvrant les ressources naturelles, les niveaux de pollution passés et présents, les efforts de gestion environnementale, les contributions à la protection de biens globaux et la capacité de la société à améliorer ses performances au cours du temps. |
Indices de stress hydrique | ♦ Indices simples dans lesquels on utilise la bande spectrale du moyen infrarouge à la place de la bande rouge. Ces indices varient en fonction de la teneur en eau des feuilles. Ils permettent de déceler lorsque les végétaux sont en état de stress hydrique et sont par conséquent très utiles pour le suivi de la végétation en zone sèche. MSI = ρMIR / ρPIR N DWI = (ρPIR - rMIR) / (ρPIR + ρMIR) où • ρMIR est la refléctance dans la bande infrarouge moyenne ♦ Équivalent étranger : Moisture stress index (MSI). |
Individus matures | ♦ Individus capables de se reproduire.
♦ Équivalent étranger : Mature Individuals. |
Indomalais | ♦ Définit une écozone biogéographique terrestre qui s'étend du Pakistan à l'ouest, au sud et à l'est de la Chine à travers du sous-continent indien, et à l'Indonésie, incluant Java, Borneo et Bali. |
Inégalités écologiques | ♦ Elles intègrent :
♦ Équivalent étranger : Environmental inequalities. |
Infection | ♦ Envahissement et multiplication de micro-organismes au sein d’un organisme. Une infection présente six composantes :
Les activités humaines peuvent faciliter la transmission des pathogènes en facilitant les contacts entre les réservoirs et les espèces hôtes, tout comme les interventions humaines peuvent permettre de stopper l’expansion d’une maladie infectieuse. ♦ Équivalent étranger : Infection. |
Inféodation | ♦ Dépendance à un milieu. |