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Term | Definition |
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Évaluation de l’impact social | |
Évaluation de la gestion | ♦ Elle concerne généralement les aires protégées et constitue un exercice aussi important que la rédaction d'un plan de gestion. Elle demande une participation pleine et entière de chaque membre de l'équipe. Une bonne évaluation permet de recentrer la gestion et d'améliorer la qualité de la gestion. Une évaluation permet de mieux comprendre les aspects liés à la gouvernance ou à la gestion participative. Elle en révèle les différents aspects, les problèmes d'organisation, les conflits éventuels qui pourront peut-être ainsi être résolus. Elle est l'occasion de resserrer les liens avec les populations locales dont les représentants doivent être conviés à toutes les étapes du processus. > L'évaluation est un travail d'équipe. Une évaluation conduite en interne par le seul gestionnaire (« auto-évaluation »), ou une évaluation strictement externe (bureau d'études ou consultant), sont deux approches à éviter. Il faut trouver le « bon dosage » entre l'auto-évaluation et l'apport externe (soutien méthodologique, délégation en externe de l'évaluation d'un point particulier...).
Une évaluation annuelle, similaire à un plan de travail annuel (PTA), permet de réorienter, si nécessaire, certaines actions. En fin d'exercice, une évaluation complète doit être conduite. > Trois stratégies sont possibles pour conduire une évaluation : la comparaison directe, l'analyse des attributs et l'analyse de la trajectoire.
L'évaluation porte à la fois sur :
Tous les objectifs ne peuvent pas être évalués au bout de cinq ans de gestion : les objectifs à long terme sont du domaine de la mission de l'aire protégée et ne sont lisibles que beaucoup plus tard. Pour eux, l'évaluation quinquennale a une valeur de surveillance de l'état global de l'aire protégée, en vérifiant que les tendances occasionnées par la mise en œuvre des objectifs opérationnels et des opérations vont bien dans le sens prévu et ont contribué à s'en rapprocher. En revanche, les objectifs opérationnels et les opérations forment la base de l'évaluation du plan de gestion. > L'évaluation de l'efficacité de gestion des aires protégées doit se fixer une quadruple perspective :
Pour ce faire, l'évaluation doit :
- Les indicateurs de l’évaluation -
- Les critères à retenir dans l’évaluation du plan de gestion - > Trois critères sont à retenir dans l'évaluation d'un plan de gestion :
Ces différents critères d'appréciation peuvent être qualifiés de manière simple afin d'être intégrés dans un tableau. ────────────────────────────────────────────── > Une fois le constat dressé, il est nécessaire d’analyser les perspectives (faut-il reconduire ? modifier ou adapter ? abandonner ?). Avec ce système très simple, il est possible de tracer un tableau de synthèse rendant compte de l’évaluation de chaque objectif ou de chaque opération. ───────────────────────────────────────────────────── Un tableau peut également être utilisé pour l'évaluation de l'adéquation entre un objectif ou une opération et le contexte pris dans sa globalité, naturel et humain (d’après Gentizon, 2004). ──────────────────────────────────────────────────── - La conduite de l’évaluation de la gestion - > L'évaluation simple proposée par le Protected Area Management Effectiveness Tracking Tool (PAMETT) est facilement transposable d'un site à l'autre et peut être rapidement conduite par le personnel de gestion de l'aire protégée. Elle permet de donner un cadre harmonisé pour les différents aspects de la gestion. > Le PAMETT a été conçu par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), puis repris et adapté afin de s'appliquer à des réseaux d'aires protégées ou à des aires protégées prises individuellement. La version courante est issue de ce travail et a été adaptée pour le compte du World Wild Fund for Nature (WWF) et de la Banque mondiale afin de pouvoir tester rapidement l'évolution des progrès réalisés au sein d'une aire protégée (Stolton et al., 2003).
A - Première étape de l’évaluation
B - Éléments à mesurer 1. Contexte >> Où en est-on ? 2. Planification >> À quoi veut-on aboutir ? 3. Intrants >> De quoi a-t-on besoin ? 4. Processus >> Comment peut-on s'y prendre ? 5. Extrants >> Qu'a-t-on accompli et quels produits ou services a-t-on générés ? 6. Résultats >> Quels résultats a-t-on obtenus ? Cette question sert à établir si la gestion a été fructueuse compte-tenu des objectifs d'un plan de gestion, des plans nationaux et des buts correspondants à la catégorie d'aires protégées établie par l'UICN. L'évaluation des résultats est plus éloquente lorsque la législation ou les politiques nationales, de même que les plans de gestion de sites particuliers, sont assortis d'objectifs concrets. Les approches visant l'évaluation des résultats impliquent la surveillance à long terme de l'état des ressources biologiques et culturelles d'un site, des aspects socio-économiques de son utilisation et des incidences de sa gestion sur les collectivités locales. En dernière analyse, l'évaluation des résultats est une mesure tangible de l'efficacité de la gestion. - Cadre d’évaluation de l’efficacité de la gestion des aires protégées - ────────────────────────────────────────────────── ♦ Équivalent étranger : Management assessment. |
Évaluation de la situation | ♦ Action d'évaluation du risque de disparition et de classement de l'espèce dans une catégorie de risque, si nécessaire. |
Évaluation de la vulnérabilité fondée sur les traits | ♦ Méthode qui permet d'évaluer la vulnérabilité des espèces au changement climatique en se fondant sur leurs traits biologiques spécifiques, sans prendre en compte les aspects géographiques de la distribution des espèces. Elle considère la vulnérabilité des espèces face au changement climatique sur la base des meilleures connaissances actuellement disponibles sur l'écologie et l'histoire de vie des espèces. Contrairement aux modèles fondés sur les processus, les TVA utilisent des indices composites (par opposition à la modélisation) pour caractériser la vulnérabilité des espèces aux changements climatiques. > Les approches TVA identifient, pour une espèce, les éléments qui sont connus ou présumés pouvant la rendre vulnérable aux impacts du changement climatique. Cela implique généralement l'examen de trois aspects de la vulnérabilité : l'exposition au changement climatique, la sensibilité aux changements climatiques, et la capacité d'adaptation à ces changements, les deux derniers aspects bénéficiant de l'examen des traits biologiques. Les espèces qui combinent une exposition élevée, un haut degré de sensibilité et une faible capacité d'adaptation seront les plus vulnérables aux changements climatiques. Les polygones de distribution des espèces sont superposés aux projections climatiques en vue de déterminer les changements en matière de moyennes et de variabilité des températures et des précipitations auxquelles chaque espèce pourrait être exposée. Les espèces considérées comme étant à la fois sensibles et présentant une faible capacité d'adaptation au changement climatique, et étant parmi les plus fortement exposées aux changements climatiques, sont qualifiées de vulnérables au changement climatique. À partir de ces résultats, des cartes sont créées pour mettre en évidence les grandes régions géographiques contenant un nombre et/ou un taux élevé(s) d'espèces vulnérables au changement climatique pour un taxon spécifique. Ces informations peuvent aider à identifier les mécanismes les plus répandus par lesquels le changement climatique pourrait avoir un impact sur chaque groupe taxonomique d’une région, et peuvent contribuer au développement d'actions appropriées en matière d'adaptation pour les espèces ou les groupes d'espèces. ♦ Équivalent étranger :Traits-based vulnerability assessment, TVA. |
Évaluation des biens et services des aires protégées | ♦ La façon la plus simple et la plus directe d'évaluer les biens et services d'une aire protégée est de regarder leur prix sur le marché. Pour quelle somme peut-on les acheter et quelle peut être la valeur de vente. Bien que cette méthode puisse être utile, dans de nombreux cas, la biodiversité n'a pas de marché ou est soumise à des évaluations financières très biaisées. > Les processus économiques considèrent généralement que les ressources des aires protégées sont des intrants, ou sont des supports à la vie en raison des services rendus par la biodiversité. Quand les biens et services des aires protégées ont un marché, il est possible d'évaluer leur valeur en tant que résultat ou revenu, en utilisant les coûts de remplacement, les coûts liés aux dégâts évités, les dépenses pour la mitigation et la prévention, les coûts de transports ou l'évaluation contingente.
> Pour que la création de marchés soit couronnée de succès sur ces deux plans, elle peut être envisagée en trois temps :
♦ Équivalent étranger : Assessment of goods and services of protected areas. |
Évaluation des écosystèmes pour le Millénaire | ♦ Acronyme : EM |
Évaluation des lacunes écologiques | ♦ Une évaluation du degré avec lequel un réseau d'aires protégées représente de manière adéquate une gamme complète de biodiversité et de processus écologiques. Elle compare la biodiversité d'un pays avec l'envergure et l'importance du réseau d'aires protégées afin de déterminer les biais et les lacunes. De nombreuses évaluations des lacunes écologiques n'incluent pas les lacunes en connectivité. |
Évaluation des lacunes marines | ♦ Une évaluation de l'ampleur avec laquelle un système d'aires marines protégées atteint les objectifs de protection établis par un État ou une région pour représenter sa diversité biologique, incluant une analyse de la représentation et de la définition écologique et de la connectivité. |
Évaluation des processus | ♦ Évaluation de la dynamique interne d'organismes chargés de la mise en œuvre de l'action, de leurs instruments et de leurs politiques d'intervention, de leurs mécanismes de prestation de services, de leurs pratiques de gestion, et des liens entre tous ces éléments. |
Évaluation du coût d’entretien, comptabilité écologique | ♦ Méthode de mesure des coûts des pertes environnementales (déplétion et dégradation) causées par les activités de l'urbanisation ou des industries. La valeur des coûts de maintenance dépend des activités d'évitement, de restauration, de remplacement ou de prévention choisies. |
Évaluation du statut | ♦ Révision de la classification accompagnée d'un rapport de situation existant, et fondée sur ce dernier, plus un sommaire du statut de l'espèce afin d'établir si la réévaluation de la situation d'une espèce sauvage est nécessaire. |
Évaluation écosystémique | ♦ Processus par lequel les données scientifiques sur les changements dans l'écosystème, les conséquences sur le bien-être humain, la gestion et les options politiques sont mises à la disposition des décisionnaires. |
Évaluation environnementale rapide | ♦ Étude environnementale rapide des impacts probables de projets, souvent à petite échelle, qui ne nécessite pas une approche plus formalisée et plus détaillée. Le but, comme dans une évaluation environnementale, est d'éviter les changements environnementaux non nécessaires, mais la différence vient de la moindre importance du temps et des moyens financiers qui lui sont consacrés. |
Évaluation environnementale stratégique | ♦ Acronyme : EES L’EES est similaire à l’EIE mais tend à opérer à un niveau plus élevé de la prise de décision. Au lieu de considérer des projets ou des politiques seuls, l’EES s’attache aux programmes d’investissements ou de politiques globaux. Le but est de chercher des synergies entre les politiques et les projets individuels et d’évaluer les alternatives de manière plus exhaustive. Une EES considère, davantage que l’EIE, des questions comme : est-ce que la politique ou le projet sont nécessaires ? Si tel est le cas, quelles sont les options alternatives disponibles ? ♦ Équivalent étranger : Environmental strategic evaluation. |
Évaluation ex ante | ♦ Évaluation qui est conduite avant la mise en œuvre d'une action. |