Glossaire
Glossaires
Terme | Définition |
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Démersal | ♦ Qualifie une espèce vivant libre à proximité du fond, c'est-à-dire sans être véritablement liée à celui-ci de façon permanente. |
Démoustication | ♦ Traitement insecticide destiné à éliminer les moustiques. Cette action vise à assurer le confort et la sécurité des personnes vivant à proximité de milieux potentiels de reproduction des moustiques et exposées aux maladies transmises par ceux-ci (paludisme notamment). La démoustication n'est pas neutre pour les insectivores qui se voient privés de ressources alimentaires (canetons, par exemple, dans les premiers jours de leur vie) et différentes espèces de passereaux. |
Dendrochimie | ♦ Outil d'aide à la datation de la pollution et à la recherche de responsabilités. Il repose sur le fait que les végétaux puisent, dans le sol et dans la nappe, les nutriments nécessaires à leur développement. Ils sont ainsi susceptibles de capter certains polluants récents dans les sols ou le sous-sol. > La connaissance du type de polluant avant le début des investigations est essentielle afin d’échantillonner assez de matière et de cibler les espèces les plus pertinentes. Cette technique s’utilise en complément de sondages : les sondages de sol et piézomètres permettent d’identifier une pollution et ses caractéristiques (extension et profondeur) ; la dendrochimie permet de compléter les investigations en datant la pollution. > Les méthodes d’analyse utilisées par la dendrochimie ne donnent accès qu’aux polluants élémentaires ou aux éléments traceurs de pollution, comme le chlore ou le soufre, le vanadium, le nickel, le chlore ou le plomb pour les carburants fossiles. L’absence de pollution dans les cernes ne permet pas de conclure à l’absence de pollution des sols et des eaux souterraines (faux-négatifs notamment dans le cas de la présence de plusieurs nappes superposées). Certains polluants (toluène) sont présents naturellement dans les arbres et peuvent conduire à des faux-positifs si cette donnée n’est pas prise en compte. Les anomalies détectées sont souvent suivies par une diminution dans les cernes suivants malgré la présence continue du polluant. Ce phénomène peut être attribué à un mécanisme de compensation de l’arbre. > La voie racinaire étant majeure, la technique dendrochimique a depuis de nombreuses années été présentées comme un outil potentiel de suivi des pollutions des sols, y compris comme un outil permettant d’alimenter des expertises judiciaires sur les pollutions en permettant de les dater grâce aux arbres. ♦ Lien intertnet : https://www.green-news-techno.net/actualite_la-dendrochimie-au-service-du-suivi-des-pollutions-atmospheriques_397.html ♦ Équivalent étranger : Dendrochemistry. |
Dendrocole | ♦ Désigne une espèce qui vit dans ou croît sur un arbre. |
Dendrométrique | ♦ Qui caractérise la forme, les dimensions (grosseur, hauteur), le volume et l'accroissement d'un arbre, d'un peuplement. |
Dendrophile | ♦ Désigne une espèce vivant dans des arbres. |
Dénisme scientifique | ♦ Consiste à à rejeter systématiquement les preuves obtenues dans le domaine scientifique pour considérer qu’un phénomène n’existe pas. Il vise à donner une apparence de débat légitime alors que cela n’est pas le cas. > Il se caractérise notamment par :
> Le dénisme scientifique est avant tout l’affaire des industriels et des scientifiques acquis à leur cause, ainsi que des militants que tel ou tel aspect de la science dérange dans leurs convictions. Le rejet de la responsabilité de l’humain dans le changement climatique est l’exemple le plus marquant du dénisme scientifique. |
Dénitrification | ♦ Réduction des nitrates (NO3-) en azote gazeux (N2) par des bactéries en situation d'anoxie. Un milieu en anoxie est tel que l'oxygène sous sa forme dissoute en est absent. Ce phénomène est différent de la consommation des nitrates par les végétaux. |
Dénombrement | ♦ Action de compter des éléments. En écologie, le terme est essentiellement employé pour le comptage des animaux, oiseaux, mammifères, c'est-à-dire d'espèces ou de groupes d'espèces se prêtant relativement facilement à un comptage visuel. Au plan fondamental, de nombreux travaux scientifiques visant à tester différentes théories et hypothèses sur la dynamique spatio-temporelle de la biodiversité reposent en grande partie sur les résultats de dénombrements. Sur le plan économique, les intérêts des dénombrements peuvent être multiples. Par exemple, dans le domaine de l'agriculture, la connaissance des effectifs d'une espèce nuisible et de son évolution dans le temps est cruciale pour anticiper son risque de prolifération et pour la mise en place à temps de moyens de lutte efficace. Sur le plan de la santé humaine, les dénombrements peuvent être également d'un très grand intérêt, dans la mesure où ils peuvent aider à prédire les risques d'épidémies et de maladies potentiellement transmissibles des animaux sauvages à l'Homme ou à ses animaux domestiques. Exemple d'utilisation : Dénombrements d'oiseaux d'eau. 1. Au niveau du site 2. Au niveau national 3. Au niveau international 4. À tous les niveaux Méthodes de dénombrement directe et approchées Les dénombrements les plus simples reposent sur le comptage direct, à l'unité, à la dizaine, à la centaine, au millier, voire plus, d'individus. Parfois cependant, il est illusoire de chercher à connaître de manière exhaustive la taille de la population d'une espèce. Aussi des méthodes approchées sont-elles utilisées et permettent, si ce n'est une connaissance globale des effectifs, au moins d'obtenir un indice qui permettra ensuite d'utiles comparaisons, soit sur le même site à différentes périodes de l'année, ou d'une année à l'autre, soit sur des sites différents. Plusieurs méthodes sont fréquemment employées à ces fins. 1. La méthode des IKA (indice kilométrique d'abondance) 2. La Méthode des IPA (indice ponctuel d'abondance) 3. Combinaison de méthodes C = ∑Di / ∑IPAi où Di = densité de l'espèce étudiée dans la parcelle i |
Densité | ♦ 1 - Abondance d'une population animale ou végétale exprimée en nombre d'individus par unité de surface, par exemple, m² ou hectare. Sa détermination est importante afin de mesurer l'impact des individus sur le milieu. Elle repose sur l'analyse des comptages directs, les méthodes de capture et de recapture, les échantillonnages, les méthodes indirectes comme l'analyse des traces laissées par les animaux. Elle peut être exprimée en fait de trois façons. La plus commune est la densité pondérée des ressources qui suppose une équidistribution des individus par unité de ressource, la densité pondérée d'organismes qui repose sur la distribution moyenne des individus par unité de ressource et la pression d'exploitation qui mesure la densité moyenne subie par la ressource. Il est important de distinguer :
Il existe une densité maximale et minimale d’une population pour chaque espèce vivante lui permettant de se maintenir en permanence. La limite supérieure est liée à la capacité du milieu (énergie disponible). La limite inférieure est liée à la probabilité de rencontre des sexes opposés pour pouvoir se reproduire. 2 - Nombre d’habitants au km². Elle renseigne sur le caractère plus ou moins peuplé d'une région ou d'un pays et sur l'inégalité de l'occupation de l'espace. ♦ Équivalent étranger : Density. |
Densité optimale | ♦ Densité pour laquelle les performances des espèces sont les plus élevées. |
Densité-dépendance | ♦ Facteur de régulation de la population. Cela se traduit par des changements liés à la densité comme la reproduction ou la mortalité, l'immigration ou l'émigration.
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Densité-indépendance | ♦ Facteurs limitant la population sans relation à sa taille ou sa densité comme la météorologie qui peut provoquer la destruction de nids, par exemple.
> Lorsque la croissance de la population est indépendante de la densité, les ressources ne sont pas limitées et, en théorie, la population augmente de façon continue, souvent de façon exponentielle, jusqu’à ce qu’un événement se produise (courbe bleue). ♦ Équivalent étranger : Density-independance. |
Dépassement | ♦ Survient lorsque les besoins de l'humanité en ressources naturelles dépassent la production de la biosphère, ou capacité régénératrice. Un tel dépassement conduit à une érosion du capital naturel et à une accumulation des déchets. Au niveau de la planète, le dépassement et le déficit écologique sont des synonymes, dans la mesure où la Terre peut être considérée comme un système fermé. |
Dépassement d’aire de nidification | ♦ Mouvement allant au-delà de la limite normale de l’aire de distribution d’une espèce d’oiseaux. De cette façon, des individus peuvent accidentellement atteindre des zones inhabituelles pour eux. |