Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Édaphon | |
Éducation à la conservation (ou éducation à l’environnement) | ♦ Le but de l'éducation à la conservation est d'améliorer la gestion des ressources naturelles et de réduire la dégradation environnementale. Elle tente d'augmenter la sensibilisation du public aux valeurs des ressources naturelles, pour maintenant et le futur et aux processus écologiques qui garantissent ces ressources. Elle montre également ce qui menace le bon fonctionnement de l'environnement et comment le public peut contribuer à améliorer la gestion en changeant son comportement. |
EESS | ♦ Acronyme pour : "Évaluation environnementale et sociale stratégique". |
Effet | ♦ Correspond à un changement dans la situation en matière de développement entre l'achèvement des produits et la réalisation de l'impact. Il est directement ou indirectement attribuable à une action. |
Effet d'Allee | ♦ Se produit quand de petites populations montrent une croissance très lente, voire négative alors qu’une croissance rapide est attendue. Les explications vont des difficultés à trouver un partenaire, une moins grande efficacité à obtenir de la nourriture, à élever la progéniture ou à obtenir un abri lorsque la taille du groupe est limitée. S’il y a un seuil de densité sous lequel le taux de croissance d’une population devient négatif, l’effet d’Allee peut mener à la disparition. Il peut être attribuable à de nombreuses causes, y compris le risque accru de prédation. > L’effet d’Allee indique par ailleurs que la densité constitue un facteur écologique limitant pour une population naturelle, que sa valeur soit faible ou forte. Il stipule qu’il existe une corrélation positive entre la densité d’une population et son taux de croissance lorsque la population comporte relativement peu d’individus. Le taux de croissance de la population diminue quand sa taille diminue, et inversement, une augmentation de ce taux se produit quand sa taille augmente. > Ce principe s’oppose à l’idée qu’il existe toujours une corrélation négative entre la densité d’une population et son taux de croissance, liée essentiellement aux phénomènes de compétition. De très nombreux mécanismes peuvent donner naissance à un effet Allee dans une population à faible densité, comme la consanguinité, la stochasticité démographique et les phénomènes de facilitation. On distingue deux formes de l’effet d’Allee :
> Pour constater un effet d’Allee démographique, il suffit d’observer l’évolution de la population à des faibles densités, alors que pour un effet d’Allee élémentaire, il faut parvenir à mesurer la variation de composants particuliers de la fitness à des faibles densités de population, ce qui est plus difficile à réaliser. Par conséquent, bien que théoriquement admis depuis longtemps, l’effet d’Allee élémentaire a été peu observé dans des populations naturelles, contrairement à l’effet d’Allee démographique dont on a trouvé des manifestations dans la majorité des grands taxa animaux. > On sépare deux intensités d’effet d’Allee : forte ou faible. L’effet d’Allee est considéré comme fort lorsqu’il existe une densité de population, dite critique, en dessous de laquelle le taux de croissance par individu est négatif. L’effet d’Allee est dit faible si le taux de croissance par individu est toujours positif, mais plus faible pour des faibles densités que pour des densités plus élevées. Quoi que difficile à observer dans des populations naturelles, l’effet d’Allee est un principe théoriquement simple qui peut aisément être observé dans des modèles simples de dynamique de population. > En matière de conservation, quand des populations déclinent, différents processus peuvent opérer pour contribuer à ce déclin en agissant sur la fitness individuelle moyenne (probabilité de survie, taux de reproduction, taux de croissance). La synergie des différents types d’effets d’Allee peut augmenter le déclin et l’extinction plus qu’un seul en raison de l’auto-renforcement des rétroactions. Aussi ne pas connaître les effets d’Allee potentiels peut conduire à des biais sur le calcul de la taille minimale d’une population viable, sur les efforts de restauration et sur les prédictions relatives au taux d’extinction.
♦ Équivalent étranger : Allee effect. |
Effet d’accroissement | |
Effet d’isolement | ♦ Caractérise les problèmes d'environnement qui se produisent dans les systèmes insulaires. Ces cas uniques prennent en compte l'isolement physique des îles en tant que fragments de terres exposés aux perturbations marines ou climatiques avec un accès limité à l'espace, aux produits et aux services en comparaison de la situation dans des aires continentales, mais incluant également des problèmes subjectifs comme la perception et le comportement des insulaires. |
Effet d’une immigration de source externe | ♦ Immigration de gamètes ou d'individus ayant une possibilité élevée de réussir à se reproduire de telle sorte que la disparition ou le déclin d'une espèce sauvage peuvent être atténués. L'éventualité élevée d'une immigration de source externe réduit le risque de disparition. |
Effet de barrière | ♦ Effets combinés de la mortalité par collision, des obstacles physiques et de l’évitement, qui réduisent les possibilités et les taux de franchissement d’une infrastructure par les espèces. |
Effet de barrière | ♦ Effets combinés de la mortalité par collision, des obstacles physiques et de l’évitement, qui réduisent les possibilités et les taux de franchissement d’une infrastructure par les espèces. |
Effet de barrière | ♦ Effets combinés de la mortalité par collision, des obstacles physiques et de l'évitement, qui réduisent les possibilités et les taux de franchissement d'une infrastructure par les espèces. |
Effet de bascule | ♦ Désigne un processus de réponse fonctionnelle non linéaire qui se manifeste lorsqu'un prédateur se nourrit de plusieurs proies. Il se traduit par une variation du rythme de captures d'une des espèces de proies en fonction de son abondance relative par rapport à celui de l'autre ou des autres proies consommées. |
Effet de bordure | ♦ On qualifie généralement les effets de bordures comme les changements physiques et biologiques des conditions d’un écosystème frontière ou d’écosystème adjacents. Les effets abiotiques sont principalement liés à l’évolution de variables physiques telles que les rayonnements, l’humidité, la température, la vitesse du vent ou les nutriments du sol. Les effets biotiques se réfèrent eux à des variables biologiques telles que la composition spécifique (faune et flore), la prédation, le parasitisme. L’effet de bordure peut impacter l’écosystème sur une profondeur variable suivant les paramètres : de plusieurs dizaines de mètres concernant la modification de l’humidité du sol, à plusieurs kilomètres concernant des paramètres biologiques comme le recrutement. |
Effet de dilution | ♦ Suggère que la biodiversité naturelle (et particulièrement la diversité des espèces) pourrait réduire le risque de maladie, y compris les zoonoses. Cet effet présente un attrait pour les politiques publiques, car l’augmentation de la biodiversité répond à la fois aux exigences de conservation et aux exigences sanitaires par la réduction des risques de maladies infectieuses pour la santé humaine et les animaux sauvages. |
Effet de filtre | ♦ Effet d'une infrastructure empêchant la circulation de certains individus ou espèces. Sa portée varie selon les espèces et éventuellement, en fonction du sexe ou de l'âge. |