Glossary
Glossaries
Term | Definition |
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BEPI | ♦ Acronyme pour : " Business Environmental Performance Initiative" |
Besoin de relation à la nature | ♦ Tendance innée des humains à rechercher des liens avec la nature et les autres formes de vie. Ce serait une des raisons pour lesquelles les gens s’entourent d’animaux et de plantes, qu’ils nourrissent les chats errants et les pigeons et qu’ils fréquentent les parcs urbains. Une méthode architecturale se fonde sur cette tendance pour promouvoir l’intégration de formes naturelles et de processus écologiques dans les constructions de bâtiments et la redéfinition de paysages, partant de l’hypothèse qu’il faut faire entrer la nature dans le quotidien des humains afin de leur rappeler leur longue histoire co-évolutive avec celle-ci. |
Bicentrisme | ♦ Désigne l’existence de deux territoires distincts, dans une même aire géographique, marqués chacun par un endémisme fort et par le faible partage de taxons communs aux deux entités. |
BIEC | ♦ Acronyme pour : "Biodiversity Indicator for Extractive Companies". ♦ Issu de travaux menés sous l'égide des Nations Unies, le BIEC (Indicateur de biodiversité pour les industries extractives) est au stade de développement avec des projets pilotes menés en collaboration avec des entreprises gazières et minières. > L’outil BIEC se base sur le cadre PER pour lier activités et pressions. La méthodologie repose sur une succession d’étapes : analyse géospatialisée des sites identifiés comme sensibles en termes de biodiversité en identifiant les chevauchements entre des sites d’exploitation caractérisés et des zones très sensibles de biodiversité (présence d’espèces globalement menacées, d’aires protégées et d’habitats critiques ou remarquables) ; évaluation de l’état de la biodiversité, des pressions au niveau des sites ; évaluation d’actions visant à anticiper ou à atténuer la perte de biodiversité sur les sites d’exploitation. Ces évaluations sont traduites en notations puis, selon des seuils, en scores. > Un des avantages de la méthodologie de l’outil BIEC est de fournir, dès la première étape, une vision des sites d’exploitation pouvant avoir un impact sur la biodiversité « sensible ». Un autre avantage est l’approche par scores qui permet une agrégation jusqu’à l’échelle de l’entreprise, utile pour rendre compte de la performance et communiquer. > Elle présente toutefois des limites, notamment lors de l’évaluation des pressions en termes de temporalité, étendue spatiale et sévérité car les notations sont attribuées à dire d’experts. De plus, les pressions sont considérées de façon indépendante et leurs scores additionnés, ce qui méconnaît les interactions potentielles entre pressions et ne permet pas d’estimer l’incertitude. |
Bien-être animal, bien-traitance animale | ♦ Santé parfaite, au plan mental et physique, des animaux en harmonie avec leur environnement, ce qui suppose que celui-ci soit en mesure d’assurer la satisfaction de tous les besoins de l’animal. Les valeurs de bien-être animal changent en fonction des pays, des religions, du développement économique, de l’éducation et de la prise de conscience |
Biens communs | ♦ Se réfère aux biens considérés comme étant essentiels à la vie humaine (terre, air, eau, etc.). Cette notion renvoie plus largement à une réflexion sur ce qu’il est souhaitable de protéger du point de vue de l’intérêt de la collectivité, sur les manières d’organiser le vivre ensemble et de gérer collectivement des ressources désormais reconnues comme limitées. (cf. Services écosystémiques) |
Bigamie | ♦ Se dit pour un individu qui est en couple avec deux autres en même temps.
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Bilan carbone | ♦ Permet d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrées par l’ensemble des processus physiques qui sont nécessaires à l’existence d’une activité ou d’une organisation humaine. Ces émissions, données en équivalent carbone ou équivalent dioxyde de carbone, peuvent être comptabilisées directement ou, le cas échéant, être estimées. Dans le cas d’une estimation, la quantité de gaz à effet de serre émise est obtenue en multipliant une donnée d’activité par un facteur d’émission. Le bilan doit tenir compte de l’énergie primaire et de l’énergie finale des produits et services. |
Bilan énergétique | ♦ Quantification du flux d’énergie à travers un système, de l’individu à la biosphère en passant par les populations de chaque espèce. L’énergie se partage en maintenance (entretien), croissance et reproduction. Équivalence entre les différentes unités de mesures de l’énergie |
BIM | ♦ Acronyme pour : "Biodiversity Impact Metric". ♦ Conçu par le Cambridge Institute for Sustainability Leadership (CISL), cet outil a pour objectif de fournir une évaluation des impacts des produits sur la biodiversité. La méthodologie du BIM se base sur le cadre d’Analyse du cycle de vie (ACV) croisé avec le cadre Pression – État – Réponse (PER ou Pressure, State, Response, PSR). Centrée sur la mesure de l’impact de l’utilisation des terres pour la production de matières premières, elle permet de déterminer cet impact en pondérant la superficie nécessaire aux activités par l’incidence sur la proportion de biodiversité perdue (quantité) et l’importance relative de la biodiversité perdue (qualité). Au moment de l’évaluation, plusieurs méthodologies sont documentées : l’une repose sur l’utilisation du modèle de calcul de l’Abondance moyenne des espèces (Mean Species Abundance, MSA), l’autre sur l’Index d’intégrité de biodiversité (biodiversity intactness index, BII).
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Bimaturisme | ♦ Terme employé pour décrire les différences de taille et de caractéristiques physiques entre membres du même sexe chez une même espèce. L’Orang-Outan illustre cette notion avec des mâles présentant des caractéristiques sexuelles secondaires et d’autres qui ne présentent pas ces caractéristiques et sont plus petits. La diffférence de taille entre mâles et femelles provient, d’autre part, du fait que les femelles ont leur pic de croissance et atteignent leur mâturité avant les mâles. Le bimaturisme peut être dû au fait que soit les membres du plus grand sexe requièrent plus de temps pour atteindre une grande taille, soit ils retardent la maturité afin d'acquérir assez d'habileté et de connaissances pour se reproduire avec succès. |
BIMBY | ♦ Acronyme anglophone pour : "Biodiversity in my Back Yard". Structure conceptuelle du cadre de travail BIMBY |
Binôme | ♦ Combinaison binominale formant le nom scientifique d'une espèce. Le premier terme désigne le genre, le deuxième désigne l’espèce. |
Bio-agresseur | ♦ Désigne un organisme dont l’action ou le métabolisme cause des dégâts aux cultures ou aux peuplements forestiers. |
Bio-logging | ♦ Technique consistant à recueillir des données grâce aux animaux équipés de capteurs. Elle permet non seulement le suivi à distance d’animaux de plus en plus petits, mais également d’étudier leur comportement ou leur physiologie. Grâce à l’accélérométrie qui permet de mesurer les mouvements dans les trois axes de l’espace à une fréquence allant jusqu’à 60 mesures par seconde, on peut reconstituer le mouvement en trois dimensions d’oiseaux, de mammifères ou de reptiles. L’adjonction de capteurs miniaturisés permet par exemple de mesurer la pression, et donc d’estimer la profondeur à laquelle un serpent, un manchot ou un phoque plonge, ou l’altitude à laquelle monte un oiseau lors de sa migration. > Le bio-logging est utilisé pour les programmes de conservation afin de déterminer les zones d’alimentation ou de repos des espèces menacées par les pratiques agricoles ou par les pêcheries. Les appareils intelligents et miniaturisés permettent de mesurer les paramètres océanographiques dans lesquels évoluent les animaux, et de les enregistrer ou de les envoyer par satellite en direct, transformant ces animaux en auxiliaires océanographes permettant de suivre l’évolution des océans affectés par les changements climatiques. ♦ Équivalent étranger : Bio-logging. |