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Term | Definition |
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Forêt vierge | |
Forêts décidues des régions tempérées | ♦ On les trouve en Europe tempérée, depuis l'Atlantique jusqu'au versant sibérien de l'Oural, en Chine septentrionale et centrale, sur le continent nord américain du 110ème parallèle jusqu'à la latitude du Saint-Laurent. Elles sont quasi inexistantes dans l'hémisphère Sud sauf en Australie et en Nouvelle-Zélande. La productivité primaire est d'environ 1 200 g/m²/an et la biomasse varie de 240 à 320 t/ha.
♦ Équivalent étranger : Semi deciduous temperate forests. |
Forêts sempervirentes des régions méditerranéennes | ♦ Les régions à climat de type méditerranéen sont caractérisée par une température annuelle moyenne de l'ordre de 15° à 20°C : les étés y sont secs et chauds, ce qui entraîne un arrêt de la croissance de la végétation, les hivers y sont doux et humides et les gelées exceptionnelles La limite de la région méditerranéenne correspond à peu près à celle de l'Olivier et quelques autres plantes caractéristiques comme le Chêne vert, le Chêne kermès, l'Arbousier. Des régions au climat analogue à celui des rivages de la Méditerranée existent en Californie, en Afrique du Sud et en Australie. La productivité primaire y est de 1 300 g/m²/an pour une biomasse qui varie entre 250 et 350 t/ha. |
Forêts urbaines | ♦ Écosystèmes uniques existant typiquement dans des environnements fragmentés et présentant une composition et une structure spécifiques. Les besoins et les préférences des populations locales ont généralement eu un rôle décisif dans la détermination de la composition des forêts urbaines qui peuvent varier en fonction du type d’installation humaine, de la localisation et de l’objectif de la plantation. Par exemple, il peut avoir été décidé de planter des arbres pour contribuer à refroidir la température toujours plus élevée dans une agglomération que dans sa périphérie. L’accroissement progressif des températures et les modifications dans les précipitations peuvent cependant conduire certaines espèces à ne plus être adaptées. |
Formation végétale | ♦ Unité de végétation à physionomie relativement homogène due à la dominance d'une ou de plusieurs espèces. |
Fouisseur | ♦ Qualifie un organisme qui vit et se déplace dans le sédiment, soit pour s'y protéger, soit pour y trouver sa nourriture. |
Fourrage | |
Fracturation hydraulique | ♦ Technique d'extraction des gaz naturels qui consiste à creuser un puits d'environ 1 500 mètres de profondeur en général dans le sol, puis à y injecter un liquide sous très haute pression. Elle permet entre autres d’extraire des hydrocarbures dits non conventionnels comme les gaz et les pétroles de schiste. > La fracturation hydraulique des combustibles fossiles est une activité toxique qui entraîne des conséquences catastrophiques : paysages dévastés, faune tuée, eau empoisonnée, violations des droits de l'homme et communautés malades. ♦ Équivalent étranger : Fracking. |
Fragilité | ♦ Propriété qui fait que des habitats naturels ou semi-naturels sont intégrés dans une classe particulière avec une valeur plus élevée que tout habitat de substitution qui pourrait les remplacer en raison de l'activité humaine. Il s'agit donc du degré de sensibilité des habitats des communautés et des espèces à des changements environnementaux, en prenant en compte les facteurs intrinsèques et extrinsèques. |
Fragmentation | ♦ 1. Processus dynamique de réduction de la superficie d'un habitat et sa séparation en plusieurs fragments par des barrières (comme une structure routière) ou par la création de taches qui ne peuvent pas fonctionner comme l'habitat original pour le pool des espèces actuelles. La fragmentation implique à la fois la diminution de la surface totale de l'habitat et l'augmentation de l'isolement des différentes taches les unes par rapport aux autres. Elle est aussi associée à une diminution de la zone intérieure des taches d'habitat par rapport à la zone lisière qui est en contact avec les taches occupées par l'agriculture, l'industrie ou l'urbanisation. De petites surfaces avec un périmètre proportionnellement élevé sont plus vulnérables aux perturbations de lisière qui peuvent être provoquées par l'agriculture, les voies routières ou les activités humaines. Le contraste et l'interface entre des aires naturelles et des paysages et infrastructures modifiés sont particulièrement forts quand les zones tampons sont manquantes et les zones restantes sont petites. La rupture d'un espace de vie qui était autrefois continu ou d'une aire de répartition géographique d'une population d'espèces en unités plus petites, entraîne la création d'une métapopulation ou de sous-populations génétiquement séparées. La fragmentation des habitats inclut cinq phénomènes distincts :
> La fragmentation diminue la surface des habitats et augmente l'isolement de ces parcelles les unes des autres. Une fragmentation croissante détériore fortement les relations entre les espèces et les habitats et augmente généralement le risque d'extinction. La fragmentation conduit à des populations isolées avec une résilience diminuée aux changements dans les paysages du fait des activités humaines ou du changement climatique. L'effet à long terme de la fragmentation des habitats est le déclin de la biodiversité, de la résilience et des services des écosystèmes. Comme les surfaces d'habitats naturels sont réduites par les activités humaines, le degré avec lequel les fragments restants sont liés fonctionnellement devient de plus en plus important. La force de ces liens est déterminée grandement par la connectivité. > La fragmentation de l'habitat constitue la principale cause d'extinction des espèces animales et végétales dans le monde.Elle entraîne la perturbation intervenant dans les processus de dispersion. Certaines espèces ont besoin d'une mosaïque d'habitats (présence de plusieurs habitats différents) pour leur développement et peuvent être menées vers l'extinction si une barrière physique sépare un habitat des autres.
Une réduction des potentialités d'habitats entraînera donc la disparition de ces espèces. > Trois théories majeures fondent les bases scientifiques de la fragmentation/connectivité des habitats (texte rédigé par Bonaventure Kpidiba) :
> Une grande diversité d'indices existe pour mesurer la fragmentation et le choix de l'un ou de l'autre doit se fonder sur la fonction écologique qui est mesurée. On peut les rassembler en deux grands types d'indices :
Les mesures d'hétérogénéité
Les mesures de connectivité
2. Le terme de fragmentation est également utilisé pour désigner la technique d'extraction du gaz de schiste. ♦ Équivalent étranger : Fragmentation. |
Fraie | ♦ Période de reproduction des poissons. |
Frais de défense de l’environnement | ♦ Se réfèrent aux coûts réels de la protection environnementale occasionnés par la prévention ou la neutralisation du déclin de la qualité environnementale, ainsi que les dépenses nécessaires pour compenser ou réparer les effets négatifs d'une détérioration environnementale. Ils incluent également les frais de compensation des effets sur la santé humaine. |
Franchissement | ♦ Site conçu ou reconnu pour le passage des personnes ou des animaux, d'un côté à l'autre d'une infrastructure. |
Frayère | ♦ Aire marine, d'eau douce ou saumâtre dans laquelle les animaux, poissons principalement (marins ou dulçaquicoles), se rassemblent périodiquement pour leur reproduction et où ils déposent leurs œufs. |
Fréquence | ♦ 1. Dans une campagne d'échantillonnage, pourcentage du nombre de prélèvements où l'espèce est trouvée (F1) par rapport au nombre total de prélèvements (F2) : Fr = F1 / F2 × 100 où Fr : fréquence relative 2. En hydraulique, pour un débit d'étiage inférieur ou égal à une valeur donnée « a » (Q étiage « a »), la fréquence est le rapport entre le nombre d'observations dans une série de débits (généralement mensuels) où le débit reste en dessous de cette valeur « a » et le nombre total d'observations dans cette série : Nombre d'observations avec Q étiage « a » ♦ Équivalent étranger : Frequency. |