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Term | Definition | ||
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Indice biotique global normalisé | ♦ Acronyme : IBGN |
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Indice biotique marin | ♦ Utilisé comme un indicateur de la qualité écologique des eaux côtières européennes. Il permet de décrire la réponse des communautés benthiques de substrat meuble aux perturbations naturelles et anthropiques dans les environnements côtiers et estuariens. La macrofaune benthique de substrats meubles peut être classée en cinq groupes, selon leur sensibilité à l’augmentation d’un gradient de stress (i.e. augmentation de l’enrichissement en matière organique) :
La distribution de ces groupes écologiques en fonction de leur sensibilité à un stress de pollution donne un index biotique BI à huit niveaux discontinus dont les valeurs vont de 0 à 7. > L’indice est fondé sur le pourcentage d’abondance de chaque groupe écologique. Il constitue une adaptation de la méthode I2EC. L’avantage de cette méthode est, à partir d’une formule simple, de fournir une variable continue alors que les variables discrètes de l’indice biotique (IB) ne le sont pas. Par ailleurs, sa valeur n’est pas soumise à la subjectivité qui peut entrer en compte dans l’attribution de l’Indice Biotique lorsque deux groupes écologiques sont en proportions équivalentes. Le coefficient biotique se calcule comme suit : CB = [(0 x %GI) + (1,5 x %GII) + (3 x %GIII) + (4,5 x %GIV) + (6 x %GV)] / 100 Les espèces qui ne sont pas assignées à un des cinq groupes écologiques ne sont pas prises en considération. En général, ces espèces ne représentent qu’un faible pourcentage < 2 % du nombre des espèces. De cette façon le CB fournit une série de valeurs continues (0 quand le sédiment est azoïque) qui peuvent fournir une moyenne et un écart-type, ce qui permet de représenter la santé de la communauté benthique à un endroit donné.
♦ Synonyme : Coefficient biotique marin. |
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Indice BQI | ♦ Utilisé pour mesurer la qualité des eaux côtières, mais testé également pour mesurer les impacts physiques comme le chalutage. Il se fonde sur la richesse spécifique et l’abondance relative des espèces au sein d’un échantillon. Il faut d’abord calculer un indice de diversité, l’ES50, qui est la probabilité du nombre d’espèces dans un échantillon théorique de 50 individus : (N - Ni) (N - 50) • N est le nombre total d’individus dans un échantillon La validation de l’indice est fondée sur une distribution aléatoire de chaque espèce. Afin d’exclure les espèces présentes dans quelques échantillons seulement, le nombre d’échantillons dans lequel une espèce est présente doit être supérieur ou égal à 20 pour prendre en compte cette espèce. Il est supposé que les espèces sensibles se trouvent seulement dans les échantillons où la diversité est importante (ES50 élevé) et les espèces tolérantes sont principalement trouvées dans des échantillons à faible diversité (ES50 faible). > Sur une courbe de distribution d’abondance d’une espèce en fonction des valeurs de l’ES50, les individus les plus tolérants pour cette espèce sont très probablement associés aux valeurs ES50 les plus faibles, soit 5 % de la population. La valeur ainsi obtenue est définie comme la valeur de tolérance de l’espèce : ES500.05. ♦ Équivalent étranger : Benthic Quality Index. |
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Indice d'équitabilité de Pielou | ♦ Paramètre de comparaison rigoureux, indépendant de la richesse spécifique et est très utile pour la comparaison des dominances potentielles entre sites (interzone et intrazone ou groupes floristiques). Il permet d’apprécier les déséquilibres que l'indice de diversité ne peut pas estimer. Plus sa valeur a tendance à se rapprocher de 1, plus il traduit un peuplement équilibré. Il traduit le degré de diversité atteint par un peuplement ou un groupement floristique et sa valeur résulte du rapport de l’indice de diversité de Shannon et Weaver (H) ou diversité réelle sur la valeur de la diversité théorique maximale (Hmax) : R = H' / Hmax = H' / log2 S où H’ correspond à l’indice de Shannon et Weaver L’indice R permet d’évaluer le poids de chaque espèce dans l’occupation de l’espace et varie entre 0 et 1. Il tend vers 1 (maximal) quand les espèces ont des abondances identiques dans le peuplement (ou lorsque chacune des espèces est représentée par le même nombre d’individus) et vers 0 (minimal) lorsque la majorité des effectifs correspond à une seule espèce. ♦ Équivalent étranger : Pielou index. |
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Indice d’amplitude géographique | ♦ Indice essentiellement utilisé pour caractériser l’utilisation des îles par des espèces. Les espèces présentes sur les petites îles ont un indice d'amplitude géographique moyen plus grand que les peuplements d'espèces d'îles de plus grande surface. Comme cet indice mesure simplement le nombre d'îles dans lesquelles les espèces sont présentes, un fort indice moyen signifie que le peuplement est dominé par des espèces généralistes, occupant aussi de nombreuses autres îles. |
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Indice d’aridité | ♦ Indicateur quantitatif du degré du manque d’eau présente à un endroit donné qui se calcule par la formule de De Martonne : Indice d’aridité : I = P / T + 10 où P : Précipitation moyenne annuelle (mm) Si : I est compris entre :
Les indices d’aridité permettent de définir la qualité des zones concernées. > Indice d’aridité résultant de l'utilisation du rapport P / ETP Précipitation moyenne par an (P) / évapotranspiration potentielle moyenne par an (ETP)
♦ Équivalent étranger : Aridity index. |
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Indice d’Ellenberg | ♦ Indice correspondant à sa tolérance à différents paramètres : lumière, température, continentalité, acidité, azote, humidité et salinité. > Il s’agit de réaliser un inventaire phytosociologique à partir de quadrats. Sur une zone humide d’un hectare avec une communauté végétale hétérogène, il faut prévoir quatre à cinq quadrats. Le but est d’identifier les espèces les plus caractéristiques de la zone humide. Par quadrat, le recouvrement de chaque espèce végétale sera estimé visuellement par l’observateur. Ce recouvrement est exprimé à l’aide de coefficients d’abondance-dominance de Braun-Blanquet. > Les données de chaque quadrat sont analysées à la suite du calcul des indices "F" et "N" d’Ellenberg. Ne sont retenues que les espèces ayant un coefficient d’abondance-dominance de 2, 3, 4 et 5. Il s’agit d’associer à chaque espèce végétale du référentiel Ellenberg, une valeur "F" variant de 1 à 12 et une valeur "N" variant de 1 à 9 décrites dans les tableaux ci-dessous.
♦ Équivalent étranger : Ellenberg index. |
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Indice d’équitabilité de Pielou | ♦ Paramètre de comparaison rigoureux, indépendant de la richesse spécifique et est très utile pour la comparaison des dominances potentielles entre sites (interzone et intrazone ou groupes floristiques). Il permet d’apprécier les déséquilibres que l'indice de diversité ne peut pas estimer. Plus sa valeur a tendance à se rapprocher de 1, plus il traduit un peuplement équilibré. Il traduit le degré de diversité atteint par un peuplement ou un groupement floristique et sa valeur résulte du rapport de l’indice de diversité de Shannon & Weaver (H') ou diversité réelle sur la valeur de la diversité théorique maximale (Hmax) : R = H’ / Hmax où • H’ correspond à l’indice de Shannon & Weaver L’indice R permet d’évaluer le poids de chaque espèce dans l’occupation de l’espace et varie entre 0 et 1. Il tend vers 1 (maximal) quand les espèces ont des abondances identiques dans le peuplement (ou lorsque chacune des espèces est représentée par le même nombre ’individus) et vers 0 (minimal) lorsque la majorité des effectifs correspond à une seule espèce. ♦ Équivalent étranger : Pielou index. |
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Indice d’équitabilité de Simpson | ♦ Également appelé indice de dominance ou de répartition des individus entre les espèces d’une communauté, il est la probabilité que deux individus choisis au hasard à partir d’un échantillon appartiennent à la même espèce. n (ni - 1) où • S représente le nombre total d’espèces observées dans un groupe floristique considéré ♦ Équivalent étranger : Simpson index. |
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Indice d’instabilité | ♦ Valeur déterminée par le nombre total des espèces présentes mais non établies dans la flore d’une région donnée, et qui vise à apprécier les modifications induites par l’activité humaine. |
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Indice d’omnivorie | ♦ Mesure de la variabilité d’un niveau trophique des proies consommées par un groupe trophique. Il est caclulé par la formule : IO = ∑i ( τi – (τj - 1) )² x DCij ) où • τ est le niveau trophique du groupe proie i ou prédateur j ♦ Équivalent étranger : Omnivory index (OI). |
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Indice de biodiversité | ♦ Voir : Indice de diversité. |
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Indice de biodiversité potentielle | ♦ Permet aux gestionnaires forestiers d’intégrer aisément la biodiversité taxonomique ordinaire dans leur gestion courante. Cet indice estime la capacité d’accueil en espèces (plantes, oiseaux, insectes) et en communautés et permet de définir les facteurs améliorables par la gestion, mais il n’est pas un outil de mesure de la biodiversité réelle d’un peuplement, ni une méthode d’évaluation de l’état de conservation d’un habitat et ne préjuge pas de la biodiversité réellement présente qui ne pourrait être évaluée qu’avec des inventaires complexes, non opérationnels en routine. Il est composé de dix facteurs donnant une note maximale de 50, sept facteurs dépendants de la gestion et trois facteurs liés au contexte (https://www.biodifor.eu/ibp-principes.html). Les sept premiers ont un lien direct avec les peuplements forestiers, leur gestion et leurs conditions stationnelles : Les essences naturellement présentes : La structure verticale de la végétation : Les bois morts de grande dimension (diamètre supérieur à 40 cm) : Les très gros bois vivants (diamètre de 70 cm et au-delà) : Les arbres vivants porteurs de microhabitats : Les milieux ouverts : Sur la base de ces sept facteurs il est possible, en fonction d’objectifs définis, d’orienter la gestion pour maintenir ou améliorer tel ou tel élément de diversité dans les peuplements. Les trois derniers facteurs sont inféodés au contexte de la forêt : La continuité temporelle de l’état boisé : Les milieux aquatiques : Les milieux rocheux : C’est donc sur la base de ces 10 critères que l’indice de biodiversité sera mesuré. Chaque facteur est affecté d’une note (0, 2 ou 5) déterminée à partir de valeurs seuil. > L’utilisation de l’IBP est particulièrement adaptée aux forêts adultes. Un poids certain est donné aux facteurs caractérisant le degré de naturalité des forêts. La comparaison de l’IBP entre les types de peuplements oriente la hiérarchisation des interventions sylvicoles. ♦ Équivalent étranger : Potential biodiversity index. |
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Indice de Carlson de l’état trophique | ♦ Le concept de statut trophique est fondé sur le fait que des changements dans les niveaux de nutriments (mesurés par le phospore total) provoque des changements dans la biomasse alguale mesurée par la chlorophylle a) qui, à son tour, intervient sur la transparence de l’eau d’un plan d’eau, mesurée par le disque de Secchi). L’indice de l’état trophique développé par Carlson. Cet indice utilise une transformation logarithmique des valeurs de profondeur du disque de Secchi comme une mesure de la biomasse alguale sur une échelle de 0 à 110. Chaque augmentation de dix unités sur l’échelle représente un doublement de la biomasse alguale. La chlorophylle a et le phosphore total sont généralement corrélés étroitement aux mesures fournies par le disque de Secchi et donc ces valeurs peuvent être considérées comme des valeurs d’un indice trophique. > La formule et les équations utilisées sont : TSI (SD) + TSI (ChA) + TSI (TP) avec
- Valeurs standards pour chaque paramètre de l'index - > L’indice de Carlson est utile pour comparer des plans d’eau dans une même région et pour évaluer les changements de statut trophique au cours du temps. Cet indice a été développé pour un usage dans des lacs présentant peu de végétaux aquatiques enracinés et une faible turbidité non liée aux algues. ♦ Équivalent étranger : Carlson's Trophic State Index, CTSI. |
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Indice de chevauchement trophique de Hansson | ♦ Noté NO (pour niche overlap en anglais), il est le produit du chevauchement alimentaire de Schoener (1970) noté dm et de l’indice de chevauchement géographique temporel noté gm. dm = 1 – 0,5 x ( Σdm (Pxi − Pyi) ) gm = 1 – 0,5 x ( Σkm(%CPUExk − %CPUEyk) NO = dm x gm où • m est le mois ♦ Équivalent étranger : Hansson trophic overlap index. |