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Term | Definition | |
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Patrick TRIPLET | ||
Patrimoine naturel | ♦ Legs d'objets naturels et d'attributs intangibles englobant la campagne et l'environnement naturel, la flore et la faune, donc la biodiversité, la géologie et la géomorphologie. > La référence patrimoniale sert dans plusieurs méthodes à l’établissement de degrés visant à classer les espèces en fonction des urgences d’intervention afin d’établir des niveaux de responsabilité. Dans l’état actuel, les inventaires du patrimoine naturel concernent pratiquement ou exclusivement la faune et la flore. La notion de patrimoine naturel est associée à certains éléments de biodiversité ou des écosystèmes qui peuvent se voir attribuer une dimension identitaire et un statut particulier en raison de leur caractère remarquable. Dans le cadre conceptuel, le patrimoine naturel (arbres remarquables, espèces emblématiques, etc.) est donc positionné à l’interface entre écosystème et sociétés humaines. Le patrimoine naturel résulte notamment d’un processus de reconnaissance qui conduit à distinguer certains éléments des écosystèmes à travers, par exemple, un label ou une mesure de protection réglementaire, distinction qui se justifie par le caractère remarquable ou la dimension spirituelle, identitaire ou symbolique de ces éléments. La qualification et l’évaluation des valeurs patrimoniales pertinentes dans chaque contexte constitue un enjeu fort, car ces valeurs constituent une motivation importante dans les décisions de protection des écosystèmes. > Le terme patrimoine est issu du domaine juridique. Son sens a été étendu au début des années 1970 pour désigner les productions humaines à caractère artistique que le passé a laissées en héritage ». À cette époque, l’utilisation du mot patrimoine sous-entendait une dimension collective de l’héritage. Peu à peu, il est devenu évident que le sens du terme patrimoine devait être élargi encore davantage afin de tenir compte d’éléments environnementaux, d’où l’expression de patrimoine naturel. L’environnement « considéré sous l’angle de la géographie physique, de la flore et de la faune, constitue un patrimoine, passible d’évolutions, de modifications, voire de destruction, et qui influe sur les structures des sociétés et sur les comportements collectifs ». C’est dans cette optique que le concept de patrimoine génétique a été mis de l’avant. Récemment, d’autres notions de patrimoine ont fait leur apparition, notamment celle du patrimoine immatériel, qui est lié au patrimoine culturel. En 2005, la Convention du Conseil de l’Europe a intégré la notion de patrimoine culturel comme étant « un ensemble de ressources héritées du passé que des personnes considèrent, par-delà le régime de propriété des biens, comme un reflet et une expression de leurs valeurs, croyances, savoirs et traditions en continuelle évolution ». > L’UNESCO définit le patrimoine immatériel comme étant : Les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine. ♦ Équivalent étranger : Natural heritage. |
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Patrimonial | ♦ 1. Qui accorde de la valeur à ce qui est rare ou risque de le devenir. La valeur patrimoniale d'un site est estimée en fonction du nombre d'espèces animales et végétales et du nombre d'habitats hébergés par ce site. Elle est la résultante de la patrimonialité cumulée de chacune de ces composantes. |
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Pâturage | ♦ Formation herbacée naturelle ou artificielle utilisée par des herbivores domestiques. |
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Pâturon | ||
Pays créditeur écologique | ♦ Les pays créditeurs écologiques utilisent moins de ressources et de services écologiques que ce qui est disponible sur leurs territoires, et sont donc dotés d'une réserve d'actifs naturels car leur biocapacité dépasse leur empreinte. Cette réserve de biocapacité leur donne un avantage économique. |
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Pays débiteur écologique | ♦ Les pays ayant des déficits écologiques (dont l'empreinte dépasse la biocapacité du pays) dépendent des importations nettes des ressources pour éviter l'appauvrissement de leurs propres richesses écologiques, et/ou l'utilisation de biens communs mondiaux tels que l'atmosphère de la planète pour séquestrer la pollution par le CO2 anthropique. La première entraîne des coûts d'importations, tandis que la seconde représente la perte d'actifs. |
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Paysage | ♦ Désigne communément une étendue que l’oeil embrasse d’un seul regard et qui présente une unité pour l’esprit humain. Au premier abord, la végétation y est organisée en grandes masses (densité des arbres et des buissons, herbe rase ou haute…). Pour les scientifiques, le paysage est un niveau de description intermédiaire entre l’habitat et l’écosystème. Il correspond à un territoire composé d’une mosaïque d’habitats qui ont entre eux des relations fonctionnelles : les rapaces vivant dans les haies (un habitat) chassent les rongeurs qui vivent dans les prairies voisines (un autre habitat). Un paysage résulte des interactions entre des facteurs naturels et des aménagements humains. Ce sont elles qui lui donnent sa physionomie propre. > Ensemble d'écosystèmes qui coexistent dans une aire géographique. Aire intermédiaire entre une écorégion et un site, avec un ensemble spécifique de caractéristiques écologiques, culturelles et socio-économiques la distinguant des paysages voisins. La superficie ne constitue pas cependant un critère de détermination d'un paysage. Il s'agit plutôt d'une échelle spatiale à laquelle il est nécessaire d'intervenir pour trouver des compromis et optimiser la conservation et les avantages pour le bien-être dans une zone particulière. > Selon la convention européenne du paysage, le paysage est une partie de territoire, telle que perçue par les habitants du lieu ou les visiteurs, qui évolue dans le temps sous l'effet des forces naturelles et de l'action des êtres humains. La « politique du paysage » est donc l'expression de la prise de conscience par les pouvoirs publics de la nécessité de définir et mettre en oeuvre une politique du paysage. Le public est invité à jouer un rôle actif dans sa protection, pour conserver et maintenir la valeur patrimoniale d'un paysage, dans sa gestion, pour accompagner les transformations induites par les nécessités économiques, sociales et environnementales, et dans son aménagement notamment pour les espaces les plus touchés par le changement, comme les zones périurbaines, industrielles ou les littoraux, notamment. La fermeture des paysages résulte de l'ensemble des processus qui conditionnent la croissance des espèces et du recrutement de nouveaux individus d’espèces pouvant, en se développant, prendre une part importante de la surface et de l’espace. > Il existe plusieurs façons de définir le terme paysage. De prime abord, le paysage peut se définir comme une « portion du territoire qui s’offre à la vue». Un paysage peut être observé de manière naturaliste, en s’attardant sur les aspects physiques ou biologiques. Il peut aussi être vu de manière plus sensible où les aspects liés aux valeurs, à l’esthétique, au patrimoine et à l’identité sont mis de l’avant. Ces deux façons de voir le paysage sont à même d’être traitées de manière simultanée, puisque le paysage peut être compris comme une relation que la société construit avec l’environnement. On définit un paysage humanisé comme « une aire protégée située sur un territoire habité, privé ou public, qui présente une biodiversité liée aux activités humaines […] Les activités permises sont définies par concertation et consultation publiques. L’implication du public est très importante dans l’identification de paysages d’intérêt.
♦ Équivalent étranger : Landscape. |
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Paysage pastoral | ♦ Espace naturel modelé par l'humain, notamment par les usages liés à l'élevage. |
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Paysage productif | ♦ Paysage dans lequel l'utilisation de la terre est orientée directement vers des activités économiques qui modifient les écosystèmes naturels afin de produire des denrées pour la consommation ou l'usage des humains. Les paysages productifs incluent ceux qui supportent des prélèvements d'espèces sauvages à des fins commerciales ou de subsistance pour les populations locales. |
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Paysage traditionnel | ♦ Fait référence à des paysages disposant d’une longue histoire et qui évoluent lentement, où il faut plusieurs siècles pour acquérir une structure caractéristique et un équilibre harmonieux d’éléments abiotiques, biotiques et culturels. Le développement lent est également un élément fondamental des paysages historiques. |
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Paysages terrestres et marins plus larges | ♦ Incluent une gamme d'usages de la terre et de l'eau, les pratiques de gestion, les règles et les contextes qui ont un impact à l'intérieur et au-delà des aires protégées, et qui limitent ou améliorent la connectivité des aires protégées et le maintien de la biodiversité. |
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PBF | ♦ Acronyme pour : "Product Biodiversity Footprint ". ♦ Conçu par I Care & Consult, Sayari, la méthodologie PBF a pour objectif de permettre la comparaison des impacts sur la biodiversité entre des variantes d’un produit donné. > Elle se base sur le modèle d'Analyse du cycle de vie (ACV) en mobilisant la méthode spatialisée du Life Cycle Impact Assessment (LC-IMPACT). La méthodologie employée combine l’ACV et les connaissances actuelles en matière d’impacts d’activités sur la biodiversité pour raffiner les impacts dus à l’utilisation des terres. Une correction des facteurs ACV classique est alors réalisée sur deux axes :
Le résultat est exprimé sur la base d’une Fraction potentiellement disparue d’espèces (Potential Disappeared Fraction of species, PDF). |
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PCB | ♦ Acronyme pour : "Polychlorobiphénils". |
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Pêche au filet dérivant | ♦ Type de pêche se pratiquant avec de très longs filets qui sont orientés en fonction des vents et des courants, créant une poche permettant de capturer le poisson. Cette méthode est généralement considérée comme non sélective pour le poisson et pouvant capturer également d'autres animaux. |