Economy
Glossaries
Term | Definition |
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Échec du marché | ♦ Se produit lorsque les prix du marché ne sont pas équivalents au coût social acceptable de la ressource et que le marché est incapable d'évaluer la valeur réelle des services écosystémiques. Les effets extérieurs ou les externalités constituent les preuves de l'échec du marché. |
Échec politique | ♦ Situation dans laquelle les politiques gouvernementales créent des inefficacités dans l'usage des biens et des services. |
ECL | ♦ Acronyme pour : Entreprise à consommateur en ligne. |
Économie | ♦ Non-gaspillage d'une ressource donnée. Une activité est économique si le coût d'utilisation des ressources rares se rapproche du minimum requis pour atteindre les objectifs prévus. |
Économie bleue | ♦ Développement économique fondé sur la mer qui conduit à améliorer le bien-être et l'équité sociale, tout en réduisant considérablement les risques environnementaux et les impacts écologiques négatifs. Deux définitions sont données à cette notion : 2 - Tel que défini dans la Charte sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique (Charte de Lomé), le terme économie bleue englobe les activités économiques des espaces marins et aquatiques dans les océans, les côtes, les mers, les fleuves, les lacs, les nappes phréatiques, les zones humides, les plaines inondables et les ressources en eau associées. Les gouvernements africains mettent de plus en plus en place une économie bleue ou océanique en tant que stratégie de développement économique visant à améliorer le bienêtre humain et l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et les pénuries écologiques. > L’Union africaine définit l’économie bleue ou océanique comme « le développement économique durable des océans comme un développement régional intégrant l’utilisation des mers et des océans, des côtes, des lacs, des fleuves et des eaux souterraines à des fins économiques, notamment entre autres, dans la pêche, les mines, l’énergie, l’aquaculture et le transport maritime, tout en protégeant la mer pour améliorer le bien-être social », soulignant ainsi les caractéristiques qui rendent une économie bleue ou océanique plus locale et plus résiliente, afin de réduire à la portion congrue la probabilité que des chocs à l’instar des perturbations économiques ou environnementales se transforment en crises régionales, voire mondiales, comme c’est le cas actuellement. Elle embrasse un éventail d’activités, directes ou dérivées, qui vont de la pêche à l’exploitation minière sous-marine en passant par l’aquaculture, le tourisme, les transports, la construction navale, l’énergie ou la bioprospection. > L'économie bleue a le potentiel d'améliorer le profil économique des nations grâce aux voies de l'innovation, de la durabilité et de l'exploitation des ressources vivantes et non vivantes inexploitées des océans, des mers, des baies et des estuaires. Les principaux secteurs de l'économie bleue comprennent la biodiversité marine, les ressources minérales des océans et des mers, les ressources naturelles renouvelables, le transport maritime, le tourisme côtier, lesmoyens de subsistance en mer, etc. L'un des principaux objectifs de l'économie bleue est de réduire l'empreinte carbone, qui est une assurance de pérenniser la biodiversité marine. > Le concept de l’économie bleue suppose que la bonne santé des eaux douces et des écosystèmes océaniques ouvre la voie à une économie basée sur l’eau et qu’elle garantit aux îles et aux pays côtiers comme aux pays enclavés le bénéfice de leurs ressources naturelles. Il requiert aussi une approche intégrée, holistique et participative incluant la dimension du progrès social dans l’utilisation et la gestion durables des ressources de l’économie bleue dans une Afrique plurielle. Le cadre de l’économie bleue est donc destiné à dépasser l’approche sectorielle classique pour privilégier une approche multisectorielle, intégrée et participative, à de multiples niveaux. > L'économie bleue s'appuie sur la gestion intégrée des zones côtières (GIZC). L’économie bleue promeut la conservation des écosystèmes aquatiques et marins, l’utilisation et la gestion durables des ressources qu’ils abritent, et elle se fonde sur les principes d’équité, de développement avec faible émission de carbone, d’efficacité énergétique et d’inclusion sociale. Le concept intègre les filières de l’économie bleue en incluant la dimension sociale de l’amorce d’une transformation structurelle de l’Afrique ; il prône le développement intégré, ainsi qu’une meilleure coopération et coordination régionales des politiques. En outre, l’économie bleue concerne par de multiples connexions la plupart des ODD. Les ressources aquatiques et marines jouent un rôle crucial dans un éventail de secteurs économiques qui procurent des revenus et des opportunités d’emploi pour mettre fin à la pauvreté (ODD 1). Quelques exemples de l’économie bleue Commerce et échanges • Transport maritime et services dérivés Valeurs culturelles • Pratiques culturelles et religieuses Savoir et information • Recherche biophysique, socio économique |
Économie caritative | ♦ Ensemble d’activités économiques ayant pour fin ou pour moyen l’action humanitaire ou charitable. |
Économie circulaire | ♦ Organisation d'activités économiques et sociales recourant à des modes de production, de consommation et d'échange fondés sur l'écoconception, la réparation, le réemploi et le recyclage, et visant à diminuer les ressources utilisées ainsi que les dommages causés à l'environnement. L’économie circulaire désigne un système économique dans lequel la valeur des produits, des matériaux et d'autres ressources dans l'économie est maintenue aussi longtemps que le plus longtemps possible, en améliorant leur utilisation efficace dans la production et consommation, réduisant ainsi l'impact environnemental de leur l'utilisation, en minimisant les déchets et le rejet de substances dangereuses à toutes les étapes de leur cycle de vie, y compris via l'application de la hiérarchie des déchets. > Selon la Fondation Ellen MacArthur (2021), l'économie circulaire est un cadre pour des solutions systémiques et une transformation qui répondent aux défis mondiaux tels que le changement climatique, la perte de diversité biologique, le gaspillage et la pollution. Il repose sur trois principes, tous motivés par la conception, qui peuvent contribuer à lutter contre les causes profondes de la perte de biodiversité :
Ce troisième principe est considéré comme particulièrement crucial dans le contexte de la conservation et de la restauration, ce qui implique qu'il est à la fois possible et nécessaire d'aller au-delà de la réduction des effets négatifs de l’activité économique sur la biodiversité, et plutôt recourir à la politique d’économie circulaire pour régénérer activement les systèmes naturels. L’économie circulaire se construit autour de cinq principes :
> Le concept d’économie circulaire repose également sur les principes Cradle to Cradle (McDonough & Braungart, 2000). Ici, la circulaire l'économie est considérée comme composée de deux choses distinctes mais inextricablement liées : le « cycle biologique » qui comprend les produits destinés à la consommation et le « cycle technique » qui comprend le service produit. Les cycles biologiques et techniques constituent ensemble l’ensemble de l’économie, et sont essentiels à prendre en compte pour comprendre les liens entre économie circulaire et biodiversité. > Korhonen et al. (2018) décrivent six limites et défis pour le concept d’économie circulaire, comme suit :
> Selon François Michel Lambert, président de l'Institut de l'économie circulaire : « L'économie circulaire propose de transformer les déchets en matière première réutilisée pour la conception des produits ou pour d'autres utilisations. En d'autres termes, ne plus créer de résidus que les systèmes industriel et naturel ne puissent absorber. Cela représente un gain de compétitivité énorme pour les industries qui ont une maîtrise de leur flux de matières premières. ». Y sont liés la production et l’offre de biens et services responsables, la consommation responsable, le recours au réemploi et à la réparation, le recyclage, les usages et besoins, la gestion territoriale des matières et de l’énergie, etc. À chaque étape du cycle de vie, sont définies des conditions à mettre en oeuvre pour déployer l’économie circulaire à l’échelle des entreprises et des territoires. Il existe sept domaines d’action de l’économie circulaire : l’approvisionnement durable, l’écoconception, l’écologie industrielle et territoriale, l’économie de la fonctionnalité, la consommation responsable, l’allongement de la durée d’usage et le recyclage. > L’économie circulaire rencontre la question du climat et du réchauffement climatique d’origine anthropique (ou non). Source de la figure et du texte : notre-planete.info, http://www.notreplanete. info/ecologie/developpementdurable/economie-circulaire.php#definition |
Économie d'échelle | ♦ Soit la production d'un bien x, soient les deux facteurs de production K, le capital et L, le travail, nécessaires pour produire x, on parle d'économie d'échelle ou de b a multiplié pour ce faire, K et L, d'un coefficient plus petit que "b". |
Économie de l’environnement | ♦ Domaine de l'économie étudiant les rapports économiques entre l'environnement et les sociétés humaines. Fondée sur la théorie économique du bien-être et la philosophie utilitariste, l’économie de l’environnement stricto sensu s’intéresse à la question de l’allocation optimale des ressources entre des agents rationnels qui cherchent à maximiser leur bien-être en échangeant des biens sur des marchés coordonnés par le système de prix. |
Économie de marché |
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Économie des écosystèmes et de la biodiversité | ♦ C’est à l’instigation des ministres de l’Environnement du G8 en mars 2007 que l’étude « The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB) » a été commandée. > TEEB peut s’appliquer à une grande diversité de contextes, présentant un certain nombre de caractéristiques communes. L’utilisation d’une approche économique pour remédier à des problèmes environnementaux peut aider les décideurs politiques à déterminer ce qui constitue le meilleur usage des ressources écologiques rares à tous les niveaux (mondial, national, régional, local, public, communautaire, privé) en :
> Ce rapport conclut par dix conseils pour conserver la biodiversité :
♦ Équivalent étranger : The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB). |
Économie dirigée | ♦ Intervention volontaire de l’Etat au côté des entreprises. |
Économie écologique | ♦ Champ transdisciplinaire de recherches qui vise à prendre en compte l'interdépendance et la coévolution de l'économie et de la gestion spatio-temporelle des écosystèmes. Elle est distinguée de l'économie environnementale, qui est l'analyse principale de l'économie de l'environnement, par son traitement de l'économie en tant que sous-système de l'écosystème et par l'accent mis sur la préservation du capital naturel. Elle vise donc à s'occuper de l'interdépendance et de la coévolution des économies humaines et des écosystèmes naturels dans l'espace et dans le temps. > Le concept central de l'économie écologique est la soutenabilité qui est envisagée à la fois qualitativement et empiriquement avec une attention particulière pour les échelles spatiales (allant du local au global) et pour les indicateurs biophysiques. Au contraire, l'économie standard de l'environnement conceptualise généralement le développement soutenable comme étant synonyme de croissance soutenable, mesurée avec des indicateurs monétaires et étudiée avec des modèles généraux qui évitent toute référence aux aspects historiques et spatiaux. > L‘économie écologique présuppose en général un horizon temporel plus long que l’économie de l‘environnement et pour cette raison elle conteste l’idée que le futur doit être actualisé (discounted). Elle porte davantage d’attention aux chaînes de causalité, aux interactions et aux feedbacks entre les systèmes naturels et humains-économiques. ♦ Équivalent étranger : Ecological economics. |
Économie en ligne | ♦ Synonyme : Économie en réseau. |
Économie environnementale | ♦ Branche de l'économie classique qui prend en compte les problèmes environnementaux comme la pollution, les externalités négatives et l'évaluation des services environnementaux non marchands. En règle générale, l'économie environnementale se concentre presqu'exclusivement sur une allocation efficiente et considère le système économique comme un tout et non comme un sous-système de l'écosystème global. |