Ecology

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Ecology

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Glossaries

Term Definition
Groupement biocoenotique

♦ Catégorie abstraite, élaborée à partir de l’étude des communautés, de rang hiérarchique indéterminé.
♦ Équivalent étranger : Biocenotic group.

Groupement végétal

♦ Combinaison originale et répétitive d'espèces végétales.
♦ Équivalent étranger : Vegetation community.

GTAREF

♦ Acronyme pour : "Groupe de travail des peuples autochtones pour la réforme foncière".
Délégués des peuples autochtones de République démocratique du Congo en charge de transmettre à la CONAREF les points de vue recueillis au niveau communautaire via un processus de dialogues locaux, en préalable à la rétrocession des terres aux peuples autochtones par les groupes dominants.

> Le plus grand défi auquel sont confrontés les peuples autochtones, en général, et les Pygmées, en particulier, est celui de la reconnaissance de leurs droits, notamment ceux associés à l’accès à leurs terres traditionnelles et aux ressources naturelles. L’identité du peuple autochtone est liée à sa terre.
La lutte pour la reconnaissance des droits des peuples autochtones s’organise autour de la sécurisation de leurs terres et de leurs ressources. Le cadre stratégique voudrait assurer, en République démocratique du Congo, la reconnaissance des droits d’usage coutumiers des peuples autochtones Pygmées sur les ressources naturelles se trouvant dans leurs terroirs ainsi que la sécurisation  de ces terroirs par un cadre réglementaire efficace et contraignant.

♦ Équivalent étranger : Indigenous people working group on land reform.

GTCRR

♦  Acronyme pour : "Groupe de Travail Climat REDD – Rénové"

♦ Créé en 2009 en tant que plateforme nationale de la société civile et des peuples autochtones, le GTCRR est un large réseau national représentant plus de 480 organisations de République démocratique du Congo, membres dans le cadre du processus REDD+ et 600 organisations sympathisantes localisées directement sur le terrain et disposant d’une bonne connaissance des contextes locaux et d’une position privilégiée leur permettant de relayer l’information sur la nature et les causes de la déforestation et de la dégradation des forêts mais aussi sur la mise en oeuvre de la REDD+ et ses conséquences.
Le GTCRR permet ainsi d’assurer la prise en compte des faits du terrain dans les discussions nationales et de servir de relais entre ces dernières et les communautés locales et peuples autochtones à la base. A cause de ces atouts majeurs, le GTCRR fait de la REDD+ un véritable outil de développement en faveur des communautés locales.

 
GTZ

♦ Acronyme pour : "Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit".
♦ Oragnisme de Coopération Technique Allemande

Guano

♦ Excréments d'oiseaux marins, déposés sur des zones de reproduction sur des épaisseurs variables et pendant des périodes de temps pouvant être relativement longues, conduisant à leur fossilisation partielle. Le guano est exploité pour sa qualité en matière d'engrais.
♦ Équivalent étranger : Guano.

Guilde

♦ Groupe d’espèces apparentées qui exploitent la même ressource dans le même type d’habitats.
♦ Équivalent étranger : Guild.

Gynécée

♦ Ensemble des carpelles d'une même fleur.
♦ Équivalent étranger : Gynoecium;

Gyrobroyage

♦ Procédé mécanique utilisé pour broyer, par le passage d’un engin disques rotatifs, les végétations herbacées ou ligneuses. Le gyrobroyage laisse au sol une litière grossière et épaisse qui gêne souvent la repousse des espèces herbacées. Pour cette raison, il est parfois utile de privilégier une coupe manuelle ou un arrachage plutôt que le gyrobroyage.
Le gyrobroyage détruit non seulement la végétation, mais également les insectes (orthoptères, lépidoptères, homoptères) qui sont également détruits. Le gyrobroyage par couteaux ou chaines à rotation horizontale est très néfaste au-dessous de quarante centimètres. La rotation des couteaux provoque une aspiration sur des matériaux libres du sol et donc des insectes qui sont projetés vers le haut de l’engin et sont ainsi découpés en morceaux.
Non seulement il y a destruction de la végétation et de son contenu, mais en période estivale le gyrobroyage accélère l’évaporation.
♦ Équivalent étranger : Rotary grinding.

Habitat

♦ Peut désigner l’association végétale où se trouve localisée une espèce animale au sens initial du terme de niche écologique lorsqu’il est apparu en 1917 ou un domaine de tolérance vis-à-vis des principaux facteurs du milieu (définition de la niche écologique selon Hutchinson, applicables aussi bien aux espèces animales que végétales).
Au sens de la Convention de Rio, l’habitat désigne le lieu dans lequel un organisme ou une population existe à l’état naturel.

> La convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices (1979) définit que l'habitat d'une espèce est constitué de « toute zone à l'intérieur de l'aire de répartition d'une espèce migratrice qui offre les conditions de vie nécessaires à l'espèce en question » (article 1)

La Directive Habitats, en Europe, indique qu'un habitat est un concept théorique, synonyme d'écosystème comprenant :

  • Des caractéristiques stationnelles liées au climat régional et local, au microclimat, au sol et à la roche, au relief, à la topographie, etc. auxquelles on peut ajouter les perturbations naturelles et les activités humaines.
  • Une végétation particulière, c'est-à-dire une communauté de plantes qui interagissent entre elles.
  • Une communauté animale associée qui agit en coaction, compétition, prédation sur les différentes composantes de l'habitat.
  • Des modes de fonctionnement, ou d'évolution de l'habitat faisant intervenir à la fois la dynamique propre de l'habitat et les facteurs dits de perturbation, que ceux-ci soient d'origine naturelle ou humaine.

Cette définition diffère de celle de biotope, qui regroupe l’ensemble des facteurs physiques caractérisant un milieu et servant de support à une biocénose.

> Une autre définition consiste à considérer l’habitat comme un emplacement particulier où se rencontre une espèce donnée (en quelque sorte l’adresse de l’être vivant, animal ou végétal) qui y trouve l’espace, les ressources et les conditions nécessaires pour remplir son cycle de vie. L’habitat d’une espèce est considéré comme l’aire géographique de sa distribution, ou comme la localisation de sa présence, ou le milieu réel occupé, ce qui est le plus usité et le plus réaliste. Un habitat est donc un ensemble associant un milieu (le biotope, caractérisé par les conditions climatiques, les propriétés physiques et chimiques du sol…) et une communauté d’êtres vivants.Les scientifiques utilisent la notion d’habitat dans une perspective de classification.

> Les différentes unités de l’habitat, appelées « patch » dans la littérature anglaise, se caractérisent par des tailles et des formes différentes.

  • La forme des unités est déterminée par la variation du périmètre et par de nombreux facteurs écologiques comme la topographie (montagnes, rivières, éruptions), des processus climatiques (tempêtes, avalanches, inondations), d'érosions (vents, eaux) mais aussi les activités humaines.
  • L'élongation d'une unité est le premier trait d'une unité d'habitat. Elle se mesure par le rapport de la longueur sur la largeur du rectangle qui inclut l'ensemble de l'unité. Ce trait augmente le périmètre d'une unité d'habitat et donc, les interactions avec les zones environnantes. L'effet peut être négatif (absence d'effet tampon pour les espèces sensibles ou exigeantes, dépendant strictement de facteurs écologiques propres à l'habitat) comme il peut être positif (effet d'écotone ou de lisière favorable aux espèces typiques des lisières ou qui utilisent à la fois l'unité d'habitats et le milieu environnant). La zone intérieure ou zone noyau d'une unité d'habitat, mesurée par exemple par la surface du plus large cercle qu'il est possible de placer au coeur de l'unité d'habitat, ainsi que son périmètre sont donc aussi deux des traits caractéristiques majeurs.

Un habitat est résistant s’il est capable de tolérer une pression sans que celle-ci engendre de changements dans ses caractéristiques biotiques et abiotiques.

Un habitat est résilient lorsqu’il faut du temps afin qu’il puisse retourner à son état initial après que la pression exercée sur lui ait disparu. La sensibilité d’un habitat est une combinaison de ces deux paramètres, avec une valeur finale dépendant de la valeur de la résistance et de la résilience à chaque pression. Les valeurs de la résistance et de la résilience sont fondées sur une gamme de critères incluant la sensibilité des espèces ingénieures, structurantes, caractéristiques, du type de substrat et des caractéristiques biologique de la communauté.

♦ Équivalent étranger : Habitat.

Habitat agro-pastoral

♦ Ensemble des végétations herbacées ou frutescentes des pelouses, des prés, des prairies, des garrigues et des landes, souvent associé aux activités pastorales.
♦ Équivalent étranger : Agro-pastoral habitat.

Habitat benthique

♦ Habitat à l'interface eau-sédiment (= interface eau-lithosphère) d'un écosystème aquatique, quelle qu'en soit la profondeur. Habitat composé d'organismes vivants libres (vagiles) sur le fond ou fixés (sessiles).
Équivalent étranger : Benthic habitat.

Habitat biogénique

♦ ♦ Habitat d'origine naturelle.
Équivalent étranger : Biogenic habitat.

Habitat critique

♦ Habitat de pêche nécessaire pour la production de ressources données. Il peut s’agir
d’alevinières (par exemple mangroves et herbiers marins), ou de frayères (par exemple
situation géographique particulière dans l’océan où les poissons se rassemblent pour se
reproduire).
♦ Équivalent étranger : Critical habitat.

Habitat d’espèce

♦ Milieu défini par ses facteurs abiotiques et biotiques spécifiques où vit l'espèce à l'un des stades de son cycle biologique.
♦ Équivalent étranger : Habitat for species.