♦ Créé en 2009 en tant que plateforme nationale de la société civile et des peuples autochtones, le GTCRR est un large réseau national représentant plus de 480 organisations de République démocratique du Congo, membres dans le cadre du processus REDD+ et 600 organisations sympathisantes localisées directement sur le terrain et disposant d’une bonne connaissance des contextes locaux et d’une position privilégiée leur permettant de relayer l’information sur la nature et les causes de la déforestation et de la dégradation des forêts mais aussi sur la mise en oeuvre de la REDD+ et ses conséquences.
Le GTCRR permet ainsi d’assurer la prise en compte des faits du terrain dans les discussions nationales et de servir de relais entre ces dernières et les communautés locales et peuples autochtones à la base. A cause de ces atouts majeurs, le GTCRR fait de la REDD+ un véritable outil de développement en faveur des communautés locales.
Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Groupement biocoenotique | ♦ Catégorie abstraite, élaborée à partir de l’étude des communautés, de rang hiérarchique indéterminé. |
Groupement végétal | ♦ Combinaison originale et répétitive d'espèces végétales. |
GTAREF | ♦ Acronyme pour : "Groupe de travail des peuples autochtones pour la réforme foncière". > Le plus grand défi auquel sont confrontés les peuples autochtones, en général, et les Pygmées, en particulier, est celui de la reconnaissance de leurs droits, notamment ceux associés à l’accès à leurs terres traditionnelles et aux ressources naturelles. L’identité du peuple autochtone est liée à sa terre. ♦ Équivalent étranger : Indigenous people working group on land reform. |
GTCRR | ♦ Acronyme pour : "Groupe de Travail Climat REDD – Rénové" |
GTZ | ♦ Acronyme pour : "Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit". |
Guano | ♦ Excréments d'oiseaux marins, déposés sur des zones de reproduction sur des épaisseurs variables et pendant des périodes de temps pouvant être relativement longues, conduisant à leur fossilisation partielle. Le guano est exploité pour sa qualité en matière d'engrais. |
Guilde | |
Gynécée | ♦ Ensemble des carpelles d'une même fleur. |
Gyrobroyage | ♦ Procédé mécanique utilisé pour broyer, par le passage d’un engin disques rotatifs, les végétations herbacées ou ligneuses. Le gyrobroyage laisse au sol une litière grossière et épaisse qui gêne souvent la repousse des espèces herbacées. Pour cette raison, il est parfois utile de privilégier une coupe manuelle ou un arrachage plutôt que le gyrobroyage. |
Habitat | ♦ Peut désigner l’association végétale où se trouve localisée une espèce animale au sens initial du terme de niche écologique lorsqu’il est apparu en 1917 ou un domaine de tolérance vis-à-vis des principaux facteurs du milieu (définition de la niche écologique selon Hutchinson, applicables aussi bien aux espèces animales que végétales). > La convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices (1979) définit que l'habitat d'une espèce est constitué de « toute zone à l'intérieur de l'aire de répartition d'une espèce migratrice qui offre les conditions de vie nécessaires à l'espèce en question » (article 1) La Directive Habitats, en Europe, indique qu'un habitat est un concept théorique, synonyme d'écosystème comprenant :
Cette définition diffère de celle de biotope, qui regroupe l’ensemble des facteurs physiques caractérisant un milieu et servant de support à une biocénose. > Une autre définition consiste à considérer l’habitat comme un emplacement particulier où se rencontre une espèce donnée (en quelque sorte l’adresse de l’être vivant, animal ou végétal) qui y trouve l’espace, les ressources et les conditions nécessaires pour remplir son cycle de vie. L’habitat d’une espèce est considéré comme l’aire géographique de sa distribution, ou comme la localisation de sa présence, ou le milieu réel occupé, ce qui est le plus usité et le plus réaliste. Un habitat est donc un ensemble associant un milieu (le biotope, caractérisé par les conditions climatiques, les propriétés physiques et chimiques du sol…) et une communauté d’êtres vivants.Les scientifiques utilisent la notion d’habitat dans une perspective de classification. > Les différentes unités de l’habitat, appelées « patch » dans la littérature anglaise, se caractérisent par des tailles et des formes différentes.
Un habitat est résistant s’il est capable de tolérer une pression sans que celle-ci engendre de changements dans ses caractéristiques biotiques et abiotiques. Un habitat est résilient lorsqu’il faut du temps afin qu’il puisse retourner à son état initial après que la pression exercée sur lui ait disparu. La sensibilité d’un habitat est une combinaison de ces deux paramètres, avec une valeur finale dépendant de la valeur de la résistance et de la résilience à chaque pression. Les valeurs de la résistance et de la résilience sont fondées sur une gamme de critères incluant la sensibilité des espèces ingénieures, structurantes, caractéristiques, du type de substrat et des caractéristiques biologique de la communauté. ♦ Équivalent étranger : Habitat. |
Habitat agro-pastoral | |
Habitat benthique | ♦ Habitat à l'interface eau-sédiment (= interface eau-lithosphère) d'un écosystème aquatique, quelle qu'en soit la profondeur. Habitat composé d'organismes vivants libres (vagiles) sur le fond ou fixés (sessiles). |
Habitat biogénique | ♦ ♦ Habitat d'origine naturelle. |
Habitat critique | ♦ Habitat de pêche nécessaire pour la production de ressources données. Il peut s’agir |
Habitat d’espèce | ♦ Milieu défini par ses facteurs abiotiques et biotiques spécifiques où vit l'espèce à l'un des stades de son cycle biologique. |