Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Biodégradation | ♦ Désigne le processus de dégradation moléculaire de substances organiques par l’action de micro-organismes aérobies ou anaérobies. Ce mécanisme peut être appliqué pour la dégradation de polluants. Sous l’action des décomposeurs, le carbone organique est oxydé en dioxyde de carbone, les composés azotés organiques (protéines, amines, urée) sont transformés en ammoniac puis oxydés en nitrites, puis en nitrates. À l’aval immédiat d’un rejet se développent des bactéries aérobies. La consommation d’oxygène est élevée et sa concentration diminue. Les invertébrés de cette zone polysaprobe sont des détritivores peu exigeants en oxygène (oligochètes, tubificidés, éristales, chironomes…). |
Biodétritique | ♦ Définit un matériau constitué principalement de fragments organiques accumulés sur place ou transportés. |
Biodisponibilité | ♦ Fait référence à la façon dont un produit chimique est disponible dans un biotope. Elle définit la relation entre la concentration de ce produit chimique dans l’environnement terrestre et le niveau de concentration qui provoque un effet positif ou négatif sur un organisme. La biodisponibilité est dépendante des espèces car la dose agissant sur un organisme varie en fonction des capacités d’assimilation de la substance par l’espèce représentée. La quantité de substances chimiques qui est biodisponible dépend d’une variété de facteurs incluant à la fois le produit chimique en lui-même et les conditions environnementales. Les sols jouent un rôle important en réduisant la biodisponibilité potentielle des contaminants dans l’environnement. S’y ajoute le temps de contact qui réduit la concentration de produits chimiques disponibles pour les organismes ou qui contribuent à les intoxiquer. |
Biodiversification | ♦ Accroissement de la diversité biologique et ensemble des processus permettant d’aboutir à ce résultat. |
Biodiversité | ♦ Le terme “biodiversité” fut introduit la première fois en 1980 par Thomas Lovejoy puis repris en 1985 par Walter G. Rosen qui préparait le Forum de Biology diversity pour le National Research Council de 1986. Wilson consacra le terme de biodiversité dans la littérature scientifique, notamment dans le compte-rendu de ce même Forum en 1988.Contraction de biologique et de diversité, il représente la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux mais aussi les races, les gènes et les variétés domestiques. L’article 2 de la CDB définit la biodiversité de la façon suivante : Face aux menaces que constituent les activités de l'espèce humaine sur les autres formes de vie, la préservation de la biodiversité constitue aujourd'hui un enjeu majeur. C'est pourquoi, après les Conférences de Stockholm (1972) et de Rio de Janeiro (1992), ont été définis des objectifs de protection des milieux naturels et des espèces qu'ils abritent tout en prenant en compte l'intérêt des populations locales. Pour cela, il est nécessaire de respecter les trois objectifs de la stratégie mondiale de la conservation : Les causes à l'origine de la perte de la biodiversité sont nombreuses mais peuvent être ramenées à trois principales : ♦ Typologie des valeurs de la biodiversité proposée par les économistes • Valeur de consommation directe (appelée également valeur intrinsèque) qui correspond à : De nombreuses méthodes ont été imaginées pour permettre de quantifier les valeurs de la biodiversité. Les méthodes les plus souvent employées, leurs contraintes et leurs limites sont présentées ci-après. ♦ Méthodes d’évaluation des biens et services procurés par la biodiversité > Méthode du prix du marché > Méthode du coût des dommages évités, du coût de remplacement ou du coût de substitution > Méthode des frais de voyage > Méthode de tarification hédoniste > Méthode de la valorisation contingente > Méthode du choix contingent > Méthode du transfert des produits > Méthode de la productivité L'utilisation de ces méthodes de quantification de la valeur des biens et services d'un site particulier peut être très compliquée et exige souvent beaucoup de temps et de ressources. Cependant, cette complexité fait aussi largement appel au bon sens. Étudier la biodiversité Facteurs accroissant la biodiversité Facteurs diminuant la biodiversité Éléments complémentaires ♦ Équivalent étranger : Biodiversity. |
Biodiversité négative | ♦ Diversité biologique concernant des espèces qui sont considérées comme néfastes pour l’Homme. |
Biodiversité positive | ♦ Diversité biologique concernant des espèces qui ne sont pas considérées comme néfastes pour l’Homme. |
Biodiversité urbaine | ♦ Communautés d'espèces animales et végétales qui se développent dans les villes et qui possèdent des fonctions d'amélioration de l'habitat, d'atténuation du bruit, de filtration de la pollution... Plus qu'ailleurs, les espèces introduites jouent ici un rôle prépondérant et sont généralement dominantes par rapport aux espèces indigènes. On trouve cette biodiversité autant dans les parcelles d'espaces non bâtis que sur les zones bâties (grey space). |
Biodiversité-fonctions de l’écosystème | ♦ Il s'agit d'une hypothèse qui établit que différentes espèces se comportent de manière optimale sous différentes conditions, à différentes périodes. |
Biodynamique | ♦ Étude des processus biologiques caractérisant les interactions entre les êtres vivants. |
Bioécologie | ♦ Voir: Écologie. |
Bioénergétique | ♦ Étude du métabolisme des êtres vivants et des transferts d'énergie aux différents niveaux, moléculaire, cellulaire, individuel. |
Bioérosion | ♦ Érosion de la matière construite par le monde vivant, telle que les récifs coralliens et les coquillages, qui résulte de l'action directe d'organismes vivants comme les éponges foreuses, les champignons, les vers, les mollusques et les oursins. |
Bioévaluation environnementale | ♦ Méthodologie qui consiste à évaluer la qualité d'un ou de plusieurs paramètres composant un milieu naturel. À l'échelle de l'individu, de la population ou de l'écosystème, la bioévaluation s'appuie sur l'observation, sur un suivi de mesures de bioindicateurs permettant de définir l'état d'un environnement (mesure de la qualité de l'eau, de l'air, des sols, etc.). |
Biofilm | ♦ Dépôt de matières organiques colloïdales et particulaires, ainsi que de bactéries et autres micro-organismes, qui recouvre les sédiments et autres substrats en milieu aquatique. |