Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Maladie | ♦ Altération de l'état de santé se manifestant par un ensemble de signes et de symptômes perceptibles directement ou non, correspondant à des troubles généraux ou localisés, fonctionnels ou lésionnels, dus à des causes internes ou externes et comportant une évolution. > La maladie se déclare s’il existe :
> La maladie s’exprime par des mortalités, des perturbations physiologiques, des anomalies comportementales et des lésions tissulaires. Chez les poissons, une maladie se caractérise par des troubles ayant à leur origine l'action nocive de parasites, de bactéries, de virus et parfois, en pisciculture, de la nutrition. Ces troubles se manifestent par des anomalies du comportement et (ou) de l'intégrité corporelle, qui se répètent dans des populations et aboutissent généralement à une mortalité plus ou moins rapide, en l'absence de toute pollution ayant un effet toxique direct sur l'animal. Le terme « maladie » a deux significations selon que l'on considère :
Une maladie est dite infectieuse quand son agent se reproduit sur (ou dans) l'hôte. C'est le cas des viroses, de la plupart des bactérioses et d'une partie des parasitoses. En revanche, les parasites ayant un cycle de développement hors de l'hôte ne provoquent pas de maladies infectieuses. ♦ Équivalent étranger : Disease. |
Maladie à transmission vectorielle | ♦ Maladie transmise par un insecte ou un autre organisme (vecteur), comme, par exemple, le paludisme ou la dengue transmis par des moustiques. |
Maladie de Borna | ♦ D’abord décrite chez les chevaux et les moutons, elle peut également affecter d’autres animaux à sang chaud, domestiques ou sauvages. Chez les oiseaux, un nouveau virus, l’Avian Borna Virus (ABV) a été mis en évidence par des techniques de séquençage à haut débit. L’ABV est responsable de la proventriculite chez les psittacidés. Cette découverte a suggéré que de nouvelles formes du virus pourraient être découvertes à l’avenir. Des marqueurs spécifiques du BDV (Borna disease virus) ont également été détectés chez l’homme, en particulier chez des patients psychiatriques. La contamination a lieu par voie olfactive, probablement par contact direct avec des sécrétions corporelles provenant d’individus infectés. Les rongeurs, les renards, les oiseaux sauvages mais aussi de nombreux animaux séropositifs et cliniquement sains ou avec des infections subcliniques pourraient aussi être des réservoirs et des vecteurs potentiels du virus pour d’autres animaux, incluant l’homme, mais leur rôle dans l’épidémiologie de la maladie n’est pas prouvé. |
Maladie de Lyme | ♦ Maladie infectieuse due à une bactérie (Borrelia, dont il existe plusieurs espèces) transmise à l’homme par l’intermédiaire d’une piqûre de tique. Cette maladie peut toucher plusieurs organes, principalement la peau, les articulations et le système nerveux. Bien que déjà observée depuis de très nombreuses années en Europe, cette maladie a été décrite en 1975 à la suite de nombreux cas d’arthrite (inflammation des articulations) chez des enfants et des adultes dans une ville du Connecticut aux Etats-Unis (Lyme). Le taux de contamination des tiques est variable d’une région à l’autre, et parfois au sein d’une même région, allant de 5 à 35 %. Une piqûre de tique n’entraîne donc pas obligatoirement une maladie de Lyme. |
Maladie émergente | ♦ Maladie dont l'incidence réelle augmente de manière significative, dans une population ou une région donnée, par rapport à la situation habituelle de cette maladie. De nombreuses maladies infectieuses sont émergentes, associées à des germes nouveaux ou qui sont véhiculés à travers le monde grâce aux moyens de transport, parfois à partir d'endroits très reculés d'où ils ont été extraits de manière accidentelles. Les virus du Sida et de Ebola sont des maladies émergentes. |
Malaria | |
Malnutrition | ♦ État relatif à une mauvaise alimentation, qu'elle soit en excès ou en carence, ainsi que les conditions qui résultent du déséquilibre et qui conduisent à des maladies. |
Mammalogie | ♦ Science de l'étude des mammifères. |
Mandat de Jakarta | ♦ Raccourci pour Mandat de Jakarta pour la diversité biologique marine et côtière. Consensus global sur l'importance de la diversité marine et côtière adopté en 1995 par la deuxième conférence des parties de la convention sur la diversité biologique. Il inclut le programme de travail sur la biodiversité marine et côtière de la convention sur la diversité biologique. |
Mangrove | ♦ Écosystème qui se développe le long des côtes protégées des zones tropicales et subtropicales.
> La mangrove est un biotope pour de nombreuses espèces animales et végétales. Présente dans 124 pays, elle regroupe une faune terrestre et aquatique très diversifiée de même qu’une flore estimée à plus de 122 espèces dans le monde. Elle se localise autour de l'équateur, sur les côtes des régions tropicales et subtropicales. La distribution est essentiellement déterminée par la température et la salinité. Outre cette fonction de protection des côtes, la mangrove capte et stocke le carbone. Elle contribue à la purification de l’air, à la régulation du climat et au ralentissement des effets du changement climatique en séquestrant une bonne quantité de carbone générée par les activités humaines.
Référence internet : http://www.onf.fr/interreg-mangroves/sommaire/zhl/ecosystemes/ecosystemes/20101130-110910-92235/@@index.html ♦ Équivalent étranger : Mangrove forest. |
Maquis | ♦ Formation végétale arbustive haute (3-10 mètres) du pourtour méditerranéen, généralement fermée (souvent à base d’éricacées et de cistacées), résultant de la régression, le plus souvent par incendie ou surpâturage, de la forêt méditerranéenne sur sol acide ou siliceux. À l’opposé de la garrigue, le maquis s’installe sur des terrains siliceux principalement où de nombreuses espèces buissonnantes forment une végétation souvent inextricable et fermée. Les plantes typiques associées aux maquis sont le chêne liège, les cistes, les deux bruyères arborescentes, l’arbousier, le calycotome et les ajoncs. |
Marais salant | ♦ Zone lagunaire littorale dans laquelle on produit du sel par évaporation contrôlée de l'eau de mer. |
Marché carbone | ♦ Terme usuel pour le système d'échanges commerciaux mis en place entre les pays pour vendre ou acheter des unités d'émissions de gaz à effet de serre (GES) afin de rester dans les limites nationales d'émissions permises, selon le Protocole de Kyoto, entre autres. Il a été initié par le Protocole de Kyoto en 1997. |
Marée noire | ♦ Terme utilisé pour désigner une pollution massive par des hydrocarbures. Ce terme est aussi employé pour désigner le résultat des dégazages (en mer) qui aboutissent sur le littoral (sans être aussi massif que celui d'un pétrolier, par exemple). |
Marée rouge | ♦ Coloration induite dans l'eau de mer par la prolifération (plusieurs millions de cellules par litre d'eau) de cellules phytoplanctoniques pigmentées en rouge. On parle d'eaux colorées, car les organismes responsables des marées rouges peuvent le plus souvent colorer l'eau en brun clair ou en orange. |