Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Parcours adaptable | ♦ Le parcours adaptable est une approche pratique de planification qui a été développé pour permettre l’incertitude et le changement dans la planification. Bien qu’il ait été à l’origine comme part du large champ de planification sur le changement climatique, ce concept a également été utilisé dans d’autres domaines. Trois éléments principaux définissent l’approche du parcours adaptable :
> Un élément clé des options développées et de comprendre les principales vulnérabilités, les implications et les limites du système sous différents scenarii futurs permettant les mesures et les éléments déclencheurs et les prendre en compte. Suivre certains parcours au cours du temps peut avoir pour résultat de n’être plus capable de s’orienter vers un autre parcours souhaitable ou une incapacité à atteindre les objectifs du programme. Le cadre de travail des parcours adaptables permet de structurer le problème, d’explorer les solutions, de les tester et de les mettre en œuvre. ♦ Équivalent étranger : Adaptable pathway. |
Partage de l’espace | ♦ Processus par lequel les individus d'espèces au comportement territorial s'attribuent une fraction de l'habitat disponible. Il est régulé par l'intensité de la compétition intraspécifique, la dimension du territoire d'un individu ou d'un couple étant directement liée à la densité. |
Partage des terres | ♦ Utilisation d'un espace à des fins agricoles et de conservation de la nature, constituant ainsi une mosaïque de paysages. |
Parthénogenèse | ♦ Mode de reproduction sans fécondation par le mâle. |
Participation | ♦ Processus par lequel les parties prenantes influent et exercent un contrôle sur la planification, la gestion et l'évaluation d'un projet ou d'une aire protégée. La participation peut prendre différentes formes, et les parties prenantes peuvent exercer toute une gamme d'influences et de contrôles. > Elle donne une place importante aux partenaires qui peuvent :
> La participation dans les processus de conservation est nécessaire pour différentes raisons. Les populations locales conservent leur environnement et gèrent les ressources naturelles à leur façon, depuis des temps ancestraux, selon une vision qui n'est pas forcément celle habituellement pratiquée dans les aires protégées. Leur savoir et expérience fournissent des connaissances qui pourraient être perdues sans leur prise en compte par les aires protégées tandis que leurs droits ancestraux peuvent ne pas être respectés. La pratique désormais révolue de déplacer les populations a conduit à un rejet des aires protégées, de leur vocation et du personnel qui y travaille. Seule la démonstration que les aires protégées apportent des avantages aux populations locales permet d'améliorer l'image de celles-ci. La participation permet d'éviter la constitution d'îlots de biodiversité isolés dans des espaces aménagés, hostiles où aucune précaution n'est prise pour la conservation de la biodiversité. Au contraire, la reconnaissance du rôle des populations locales dans la préservation de la biodiversité, soit de manière passive par le simple respect de l'intégrité des lieux, soit de manière active par l'utilisation raisonnée des ressources naturelles conduit de leur part à plus de respect. Le rôle de ces partenaires, et d'autres devra être clarifié, notamment l'apport fait en matière de savoir local, d'expériences, de prises de décisions. > Il y a divers degrés d’implication des parties prenantes dans la prise de décision.
♦ Équivalent étranger : Participation. |
Partie prenante | ♦ Toute personne physique ou morale concernée par les résultats de la planification, de la gestion et de l'évaluation d'un projet ou d'une aire protégée. Les parties prenantes peuvent être à l'intérieur, à proximité ou loin de l'aire protégée et peuvent être directement ou indirectement concernées par les activités de gestion et les règlements. Elles sont vitales pour le succès ou l'échec d'un projet. Les parties prenantes ne sont pas uniquement des populations locales. Elles peuvent être des agences gouvernementales, des institutions qui ne sont pas nécessairement localisées à proximité de la ressource naturelle à gérer.
> Identifier les parties prenantes est un exercice indispensable dans la gestion d'une aire protégée. Cet exercice se décompose en différentes étapes :
♦ Équivalent étranger : Stakeholder. |
Parties prenantes primaires | ♦ Celles qui sont nécessaires pour l'autorisation, l'approbation et le support financier et celles qui sont directement affectées par les activités d'une organisation ou d'un projet. |
Parties prenantes secondaires | ♦ Celles qui n'utilisent pas directement la ressource ou l'aire protégée mais qui tirent un profit de produits dérivés. |
Parties prenantes tertiaires | ♦ Celles qui ne sont pas affectées ou impliquées mais qui peuvent influencer les opinions pour ou contre. |
Pas chez moi | ♦ Les personnes se réclamant de ce mouvement sont sensibles à l'occurrence d'un événement qui les affectera ou prendra place dans leur environnement, ce qu'elles ne désirent pas. |
Passage à faune | ♦ Mesure mise en place pour permettre aux animaux de traverser au-dessus ou au-dessous d'une route, d'une voie ferrée ou d'un canal, sans entrer en contact avec la circulation.
♦ Équivalent étranger : Passageway for wildlife. |
Passage canadien | ♦ Dit également barrière canadienne, le passage canadien est prévu pour dissuader les animaux de franchir une clôture à l'intérieur d'une enceinte ou les empêcher de pénétrer sur un site qui leur serait interdit tout en maintenant une ouverture permettant la libre circulation des piétons et des véhicules. |
Passe à poissons | ♦ Dispositif implanté sur un obstacle naturel ou artificiel (barrage) qui permet aux poissons migrateurs de franchir ces obstacles pour accéder à leurs zones de reproduction ou de développement. On distingue des dispositifs de montaison et de dévalaison. D'autres équipements de franchissement parfois assimilés à des passes à poissons sont, par exemple, des ascenseurs à poisson, des écluses particulières. > Construite dans le but de restituer une forme de continuité écologique au cours d’eau, elle est ouvrage dont les caractéristiques moyennes d’écoulement ne constituent plus un obstacle insurmontable pour les poissons migrateurs. Il existe différents types de passes :
Le choix du type de passe dépend des espèces concernées, des débits à transiter et des variations de niveau, des contraintes topographiques, du coût de fonctionnement et d’entretien. ♦ Synonyme : Passe-piège. ♦ Équivalent étranger : Fish pass. |
Passe-piège | ♦ Voir : Passe à poissons. |
Passée | ♦ Mouvement des oiseaux, généralement des canards, entre la remise et le gagnage, le matin et le soir. |