Glossary
Glossaries
Term | Definition |
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Biocœnotique ou biocénotique | ♦ Branche de l'écologie qui s'intéresse à l'étude des communautés d'êtres vivants. |
Biocombustibles | ♦ Combustibles trouvant leur origine dans la matière organique (bois, alcool issu de la fermentation du sucre) ou d'huile produite par les plantes (colza...). Ils sont considérés comme une source d'énergie renouvelable aussi longtemps que la végétation qui sert à les produire est maintenue ou replantée. Ils sont utilisés à la place des combustibles fossiles responsables des émissions de gaz à effet de serre (GES) parce que les plantes qui les fournissent sont capables de capter le dioxyde de carbone de l'atmosphère. Les biocombustibles posent cependant de nombreux problèmes, notamment lorsque les plantes qui en sont à l'origine sont cultivées sur des milieux naturels qui ont été détruits en relâchant une quantité importante de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, ou aux dépens de cultures alimentaires nécessaires au bien-être de nombreuses populations humaines. |
Biocomplexité | ♦ Dite également complexité biologique, elle résulte des interactions fonctionnelles entre les entités biologiques à tous les niveaux, des bactéries à l'Homme dans les différents types d'écosystèmes naturels ou artificiels. Elle est caractérisée par une dynamique non linéaire et chaotique, des interactions à différentes échelles spatio-temporelles, une appréhension du système vivant dans son ensemble et non morceau par morceau, une intégration étroite du social et de l'économique. |
Bioconcentration | ♦ Phénomène d'absorption par les êtres vivants des substances naturellement présentes dans leur environnement ou introduites par la pollution avec une accumulation à des concentrations supérieures à celles auxquelles on les rencontre dans le milieu naturel. |
Bioconversion | ♦ Conversion d'un composé d'une forme à une autre par l'action d'organismes ou d'enzymes |
Biocorridor | ♦ Parfois désignées simplement sous l’appellation de corridor, il s’agit de zones de terres et d’eau qui maintiennent des connexions écologiques ou environnementales vitales en conservant les liens entre les secteurs principaux. Les corridors visent à permettre la circulation des espèces entre des aires vitales pour leur survie, par exemple, entre deux zones alimentaires, ou entre une zone de reproduction et une zone de repos sexuel, ce qui peut aider à réduire les effets négatifs de la consanguinité et de la faible diversité génétique qui peut se produire au sein de populations isolées. Les corridors sont souvent altérés par l’urbanisation et l’occupation des terres et par des activités peu compatibles avec les exigences écologiques des espèces. ♦ Équivalent étranger : Biocorridor.
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Biocybernétique | ♦ Application des méthodes et des procédures de la cybernétique à l’étude des organismes vivants, c’est-à-dire la modélisation de leur fonctionnement et la mise au point de dispositifs auxiliaires pour ce bon fonctionnement. Il s’agit de l’étude des questions générales de régulation, de conservation, de transformation et de transmission de l’information dans les systèmes vivants. |
Biocycle | |
Biodégradabilité | ♦ Capacité d'une molécule à être dégradée biologiquement c'est-à-dire par l'action d'organismes biologiques. La détermination du taux de biodégradabilité nécessite des mesures en laboratoire ou en milieu naturel selon trois catégories de test : |
Biodégradable | ♦ Un produit est dit biodégradable si après usage, il peut être décomposé (digéré) naturellement par des organismes vivants. La biodégradabilité est un des paramètres les plus importants pour caractériser l'impact environnemental d'un produit organique. Elle dépend, d'une part, de la faculté à être dégradé et, d'autre part, de la vitesse de digestion du produit dans le milieu biologique. Par exemple, une feuille morte est biodégradable à 100 % en quelques semaines alors qu'une bouteille plastique nécessite environ 4 000 ans. La liste non exhaustive ci-dessous indique quelques temps de dégradation et fait comprendre la nécessité du retraitement des déchets : La biodégradabilité est devenue un instrument de vente de produits, notamment de lessives, mais les firmes indiquent rarement que la biodégradation implique une forte consommation d'oxygène qui peut être pris, dans les milieux aquatiques, au détriment de la faune. |
Biodégradation | ♦ Désigne le processus de dégradation moléculaire de substances organiques par l’action de micro-organismes aérobies ou anaérobies. Ce mécanisme peut être appliqué pour la dégradation de polluants. Sous l’action des décomposeurs, le carbone organique est oxydé en dioxyde de carbone, les composés azotés organiques (protéines, amines, urée) sont transformés en ammoniac puis oxydés en nitrites, puis en nitrates. À l’aval immédiat d’un rejet se développent des bactéries aérobies. La consommation d’oxygène est élevée et sa concentration diminue. Les invertébrés de cette zone polysaprobe sont des détritivores peu exigeants en oxygène (oligochètes, tubificidés, éristales, chironomes…). |
Biodétritique | ♦ Définit un matériau constitué principalement de fragments organiques accumulés sur place ou transportés. |
Biodisponibilité | ♦ Fait référence à la façon dont un produit chimique est disponible dans un biotope. Elle définit la relation entre la concentration de ce produit chimique dans l’environnement terrestre et le niveau de concentration qui provoque un effet positif ou négatif sur un organisme. La biodisponibilité est dépendante des espèces car la dose agissant sur un organisme varie en fonction des capacités d’assimilation de la substance par l’espèce représentée. La quantité de substances chimiques qui est biodisponible dépend d’une variété de facteurs incluant à la fois le produit chimique en lui-même et les conditions environnementales. Les sols jouent un rôle important en réduisant la biodisponibilité potentielle des contaminants dans l’environnement. S’y ajoute le temps de contact qui réduit la concentration de produits chimiques disponibles pour les organismes ou qui contribuent à les intoxiquer. |
Biodiversification | ♦ Accroissement de la diversité biologique et ensemble des processus permettant d’aboutir à ce résultat. |
Biodiversité | ♦ Le terme “biodiversité” fut introduit la première fois en 1980 par Thomas Lovejoy puis repris en 1985 par Walter G. Rosen qui préparait le Forum de Biology diversity pour le National Research Council de 1986. Wilson consacra le terme de biodiversité dans la littérature scientifique, notamment dans le compte-rendu de ce même Forum en 1988.Contraction de biologique et de diversité, il représente la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux mais aussi les races, les gènes et les variétés domestiques. L’article 2 de la CDB définit la biodiversité de la façon suivante : Face aux menaces que constituent les activités de l'espèce humaine sur les autres formes de vie, la préservation de la biodiversité constitue aujourd'hui un enjeu majeur. C'est pourquoi, après les Conférences de Stockholm (1972) et de Rio de Janeiro (1992), ont été définis des objectifs de protection des milieux naturels et des espèces qu'ils abritent tout en prenant en compte l'intérêt des populations locales. Pour cela, il est nécessaire de respecter les trois objectifs de la stratégie mondiale de la conservation : Les causes à l'origine de la perte de la biodiversité sont nombreuses mais peuvent être ramenées à trois principales : ♦ Typologie des valeurs de la biodiversité proposée par les économistes • Valeur de consommation directe (appelée également valeur intrinsèque) qui correspond à : De nombreuses méthodes ont été imaginées pour permettre de quantifier les valeurs de la biodiversité. Les méthodes les plus souvent employées, leurs contraintes et leurs limites sont présentées ci-après. ♦ Méthodes d’évaluation des biens et services procurés par la biodiversité > Méthode du prix du marché > Méthode du coût des dommages évités, du coût de remplacement ou du coût de substitution > Méthode des frais de voyage > Méthode de tarification hédoniste > Méthode de la valorisation contingente > Méthode du choix contingent > Méthode du transfert des produits > Méthode de la productivité L'utilisation de ces méthodes de quantification de la valeur des biens et services d'un site particulier peut être très compliquée et exige souvent beaucoup de temps et de ressources. Cependant, cette complexité fait aussi largement appel au bon sens. Étudier la biodiversité Facteurs accroissant la biodiversité Facteurs diminuant la biodiversité Éléments complémentaires ♦ Équivalent étranger : Biodiversity. |