Plan d’action environnemental
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Plan d’échantillonnage
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Plan d’interprétation
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♦ Vise à la cohérence et à la coordination des actions d'animation destinées à la mise en valeur d'un site. ♦ Voir : Interprétation. ♦ Équivalent étranger : Interpretation plan.
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Plan d’un système d’aires protégées
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♦ Document qui contient des cartes et des informations de base relatives aux éléments du système. Il doit également contenir des informations sur les mécanismes, les institutions et les procédures nécessaires pour coordonner les aires protégées avec d'autres aspects de l'usage des terres et du développement du pays concerné. Il doit identifier les moyens appropriés de coordination entre les niveaux centraux et décentralisés et entre les aires protégées des différentes régions. Il doit également décrire les aires protégées actuelles et à venir, leur situation et les problèmes de gestion qui les caractérisent et comment s'établissent les priorités en matière de gestion des aires protégées dans le pays, ainsi que les processus pour développer, financer et gérer le système et pour coordonner ses éléments.
> Les raisons de rédiger un tel plan sont de :
- Mettre en lien les aires protégées avec les priorités nationales et prioriser différents aspects du développement des aires protégées
- Faciliter la possibilité de financements internationaux et nationaux, en définissant les priorités pour l'investissement dans les aires protégées et en augmentant le niveau de confiance dans une utilisation efficace des financements
- Sortir de la gestion au cas par cas et conduire une approche globale de la gestion
- Cibler les propositions d'augmentation d'aires protégées de manière plus rationnelle et plus convaincante
- Faciliter l'intégration dans d'autres stratégies nationales, comme celles relative au tourisme, à la biodiversité ou au développement durable
- Aider à résoudre les conflits, à prendre des décisions relatives aux compromis, clarifier les rôles et les responsabilités des différentes parties prenantes et faciliter leur implication
- Fournir une perspective plus grande dans la prise en compte des problèmes spécifiques aux sites, comme la gestion touristique
- Améliorer l'effectivité et l'efficience des façons dont les budgets sont développés et utilisés
- Aider à remplir les obligations issues des traités internationaux
- Aider les pays à être plus proactifs dans la gestion de la conservation et dans le développement de systèmes d'aires protégées efficaces
- Encourager la prise en compte de systèmes intégrant des aires protégées et des aires qui ne le sont pas
- Fournir un cadre de travail pour le système d'aires protégées, comprenant des sites des différentes catégories définies par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)
- Aider les autorités à développer un support politique pour les aires protégées
- Définir un meilleur processus de décentralisation et de régionalisation des activités des aire protégées, des ressources et des responsabilités, incluant l'implication des organisations non gouvernementales (ONG) et du secteur privé et favoriser la collaboration transfrontalière.
> Eléments essentiels pour un plan d’un système d’aires protégées :
- Définir clairement les objectifs, le raisonnement, les catégories, les définitions et les directions futures des aires protégées dans le pays
- Évaluer le statut de conservation, les conditions et la viabilité de la gestion des différentes unités
- Synthètiser la façon dont le système protège la biodiversité et les autres formes du patrimoine culturel du pays
- Élaborer les procédures pour sélectionner et définir des aires protégées supplémentaires de telle sorte que l'ensemble du système national améliore ses caractéristiques
- Identificier les façons avec lesquelles les activités entreprises à des niveaux national, régional et local interagissent pour atteindre les objectifs nationaux et régionaux du système d'aires protégées
- Établir une base claire pour l'intégration et la coordination des aires protégées avec d'autres aspects de la planification nationale (stratégies nationales pour la biodiversité, utilisation des terres, planification économique et sociale)
- Évaluer le cadre de travail institutionnel existant pour les aires protégées (relations, liens et responsabilités) et identification des priorités pour le renforcement des capacités
- Établir les priorités pour une évolution du système d'aires protégées
- Élaborer les procédures pour décider de la catégorie de gestion la plus appropriée pour chaque unité existante et proposée, afin de faire le meilleur usage de l'ensemble des catégories d'aires protégées
- Identifier les besoins en formations et en ressources humaines pour la gestion des aires protégées
- Définir les lignes directrices pour la préparation et la mise en œuvre de politiques de gestion et de plans de gestion au niveau des sites.
♦ Équivalent étranger : Plan of a protected area system.
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Plan de conservation
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♦ Les buts centraux d’un plan de conservation sont la représentativité et la persistance.
- La représentativité requiert que tous les éléments pertinents de la biodiversité soient pris en compte dans le plan. La représentativité doit prendre en compte les aspects financiers et la couverture moyenne doit être atteinte avec un coût minimum. L’aspect financier est important car il est nécessaire d’envisager les coûts qui sont généralement liés à la désignation de terres pour la conservation. Ces ressources sont indispensables car la conservation vient en concurrence avec d’autres usages potentiels des terrains. Sans ces moyens et sans la prise en compte de ces contraintes, les réseaux d’aires protégées peuvent difficilement se mettre en place.
- La persistance se réfère au besoin de planifier pour aller au-delà de la représentation des modèles de la biodiversité. Si la conservation de la biodiversité consiste à mettre en place des réseaux d’aires protégées pour des siècles ou des millénaires, alors une variété de processus écologiques et liés à l’évolution doit être définie. Ces processus incluent la dispersion, les extinctions locales et les recolonisations, les interactions entre les espèces, les dynamiques des différentes zones, l’ajustement au climat dans la distribution des différentes espèces et la diversification des lignées.
> Les principes écologiques relatifs à la persistance de la biodiversité sont :
- La théorie biogéographique >> Un réseau d’aires de conservation devrait se composer de grandes aires circulaires proches et reliées par des corridors.
- La dynamique de métapopulations >> De nombreuses espèces sont distribuées au travers des paysages en métapopulations. La priorisation devrait inclure les sites qui établissent une connectivité entre les populations locales pour faciliter la migration et minimiser les risques d’extinction locale.
- Les voies de succession >> Un réseau d’aires de conservation devrait représenter différents stades de la succession, correspondant aux besoins en habitats des espèces de substitution. De grandes zones de conservation sont plus à même d’atteindre cet objectif car elles risquent moins d’être entièrement régressées à des stades précoces avec un seul événement comme un incendie.
- Les besoins autoécologiques spatiaux >> Un réseau d’aires de conservation devrait contenir au moins une population minimale viable pour chaque espèce mais les méthodes n’existent pas pour estimer ces valeurs pour un grand nombre d’espèces. De nombreuses espèces ont des besoins particuliers en matière de configuration des aires de conservation. Parmi elles, se trouvent les migrateurs altitudinaux qui ont besoin de différents types d’habitats dans chaque aire de conservation.
- Des structures de population source-puits >> Quand des espèces ont de telles structures dans lesquelles un petit pourcentage d’habitat fournit la plupart des recrues pour tous les autres sites, la source de l’espèce doit faire l’objet d’une haute priorité de conservation.
- Les effets des modifications de l’habitat >> Les aires de conservation dans des paysages fragmentés requièrent une gestion spéciale pour sauvegarder la persistance des substituts, tels que la restauration des habitats et l’ajout de nouveaux habitats entre et le long des périmètres des fragments.
- Des espèces considérées comme des unités évolutives >> Une plus haute priorité devrait être donnée aux sites avec des propriétés physiques supposées encourager la spéciation (telles que les interfaces entre différents types de sols) ou des sites contenant des espèces taxonomiquement distinctes ou des espèces avec une philogénie radiative.
> La conservation est donc un processus dynamique dans lequel ces outils sont supposés aider les décisionnaires à identifier les bonnes options dans la mise en oeuvre de politiques. Ces processus sont idéalement conduits de manière itérative pendant tout l’exercice de planification, de telle sorte que les résultats obtenus par ces outils permettent de définir et d’affiner les alternatives règlementaires.
♦ Équivalent étranger : Conservation plan.
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Plan de conservation adaptatif
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♦ Un plan pour une espèce, un habitat ou un écosystème qui synthétise les données de différents projets pour développer des recommandations aux gestionnaires au niveau d'un projet ou d'un programme. ♦ Équivalent étranger : Adaptative conservation plan.
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Plan de développement intégré
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♦ Plan de développement stratégique défini par une loi et développé selon un processus participatif, pour orienter et informer toutes les parties concernées par la planification, le budget et la prise de décisions. ♦ Équivalent étranger : Integrated development plan.
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Plan de développement local
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♦ Document constitué par l’ensemble des projets prioritaires arrêtés par la communauté concernée pour être réalisés en fonction des moyens disponibles et potentiels (financiers, humains et matériels). Il est élaboré sur la base des besoins exprimés et de manière participative par les communautés, visant à planifier dans l’espace et dans le temps les stratégies et actions de développement pour améliorer les conditions de vie des populations locales. Le PDL est un outil de négociation auprès des partenaires et éventuels bailleurs de fonds pour la recherche de financements des actions de développement. Le PDL bien élaboré intègre la vision partagée de toutes les populations de l’Unité de Planification afin de gérer les conflits et prévenir les tensions sociales et permet de valoriser les ressources humaines locales en renforçant leurs capacités, de maximiser les ressources financières, d’améliorer les relations avec différents acteurs et de gérer au mieux le patrimoine. Le PDL est un outil qui permet d’alléger la tâche des gestionnaires, facilite le suivi et l’évaluation par les acteurs locaux, de la gestion des affaires locales d’une part, du contrôle des réalisations programmées d’autre part. Grâce à la planification spatiale, permet de répartir équitablement et de visualiser les actions prioritaires en tenant compte des scénarii dont l’impact négatif sur l’environnement est minimal. ♦ Équivalent étranger : Local development plan.
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Plan de développement touristique
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♦ Déclinaison du plan de gestion, mais il peut fonctionner de manière séparée, ceci afin d'impliquer les acteurs les plus concernés dans le processus de résolution. Il doit être le fruit d'une réflexion associant tous les partenaires locaux, afin qu'il puisse intégrer tous les éléments nécessaires et soit, en fin d'exercice, approuvé, adopté et mis en place par l'ensemble des parties prenantes.
> Ce plan se justifie auprès des partenaires locaux avec les éléments suivants :
- Les activités touristiques (de découverte de la nature) sont nécessaires à l'aire protégée car elles permettent de sensibiliser le public à la conservation et constituent une rentrée financière pour de nombreux partenaires
- Le développement des activités touristiques ne peut se faire que si les milieux le supportent et s'il n'apparaît pas de conflit entre les visiteurs extérieurs et les populations locales
- Le développement des activités touristiques doit être fondé sur un très haut niveau de qualité des milieux naturels, ce qui ne peut se faire sans la participation de tous
- Certaines des demandes des visiteurs peuvent s'avérer incompatibles avec les objectifs de l'aire protégée (par exemple, création d'un centre d'hébergement au cœur de l'aire protégée) ; il doit y avoir discussion avec les populations locales sur la manière de procéder (ne pas créer ce qui est demandé ou l'installer en-dehors de l'aire protégée)
- Il y a peut-être d'autres aires protégées à proximité, et une démarche commune (avec la même promotion, l'établissement d'un circuit à proposer aux visiteurs...) peut permettre un développement local respectueux de chacun.
♦ Équivalent étranger : Tourism development plan.
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Plan de développement/gestion des activités [éco]touristiques
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♦ Stratégie destinée à attirer un nombre optimal de touristes du profil désiré, et à gérer les effets du tourisme ainsi que le dispositif des redevances perçues sur la fréquentation des visiteurs. ♦ Équivalent étranger : Ecotourism business plan.
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Plan de restauration
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♦ Destiné à maintenir ou à accroitre les effectifs de populations menacées. Un plan de restauration comporte un état des lieux et un bilan des connaissances concernant une espèce, ainsi que les objectifs à atteindre et les moyens d'y parvenir.
> Un plan de restauration contient au minimum les éléments suivants :
- Un raisonnement clair sur le pourquoi de la restauration
- Une description écologique du site défini pour la restauration
- Un état des buts et objectifs du projet de restauration
- Une définition et une description de la référence
- Une explication de la façon dont le plan de restauration proposé va s'intégrer dans le paysage et dans son flux d'organismes et de matériaux.
♦ Équivalent étranger : Restoration plan.
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Plan national pour la biodiversité
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♦ Un plan qui établit des cibles ambitieuses de conservation et de protection, définit des objectifs clairs de biodiversité, désigne des aires pour la croissance, l'utilisation soutenable et la conservation de la biodiversité, et esquisse les stratégies pour atteindre les buts de conservation. Ces plans sont également connus comme « Stratégies et plans d'action nationaux pour la biodiversité ». Ils sont demandés aux États signataires de la Convention sur la diversité biologique (CDB). ♦ Équivalent étranger : National plan for biodiversity.
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Plan vigie
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♦ Terme général pour nommer le système de surveillance et d'évaluation globale de l'environnement, mis en place par le Programme des Nations unies pour l'environnement pour améliorer le regroupement et le partage des informations sur l'environnement et fournir une alerte précoce sur les problèmes d'environnement demandant une action internationale. ♦ Équivalent étranger : Earthwatch.
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Plan-cadre des Nations unies pour l’aide au développement
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♦ Cadre de planification et de ressources pour les programmes et projets de pays des organismes du système des Nations unies. Élaboré sur la base de l'analyse de l'évaluation commune de pays. ♦ Équivalent étranger : United Nations Development Assistance Framework.
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Plancton
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