Geography

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Geography

Search for glossary terms (regular expression allowed)

Glossaries

Term Definition
Couronne périurbaine

♦ Ensemble des communes de l'aire urbaine à l'exclusion de son pôle urbain.
♦ Équivalent étranger : Periphery.

Cours d'eau

♦ Ensemble des eaux courantes désigné en écologie sous le terme général d’écosystèmes lotiques.
Trois critères cumulatifs permettent de distinguer les cours d’eau des fossés, selon la nomenclature utilisée en France :
   1. la présence et permanence d’un lit, naturel à l’origine ;
   2. un débit suffisant une majeure partie de l’année ;
   3. l’alimentation par une source.

Au Canada, un cours d’eau est toute masse d’eau qui s’écoule dans un lit avec un débit régulier ou intermittent, y compris ceux qui ont été créés ou modifiés par une intervention humaine, à l’exception du fossé de voie publique ou privée, du fossé mitoyen et du fossé de drainage.

> Sur le plan hydrologique, deux classifications existent pour caractériser les cours d’eau.

  •  La première reconnaît quatre types :
    1. Lits rectilignes dont l’indice de sinuosité est inférieur à 1,05
    2. Lits à méandres
    3. Lits à chenaux tressés qui sont caractérisé par des bancs d’alluvions non végétalisés, une charge de fond abondante ou une bonne disponibilité de sédiments, l'érodibilité des berges et une grande variabilité des débits ;
    4. Lits anastomosés qui sont caractérisés par des cours d’eau à chenaux multiples mais stables, chenaux sinueux à faible pente (0,0001) dont le lit est composé de matériaux fins et cohésifs.
  • Une deuxième classification définit huit types en fonction de deux rapports :
        W/D = rapport largeur sur la profondeur pour l’écoulement plein bord
         ER = rapport entre la largeur de la plaine d’inondation sur la largeur plein bord.

> Les huit types sont définis en trois classes :

  • Étroits et profonds (W/D < 12)
    - Cours en ravin (entrenched) -- G >> Cours d’eau dans des ravins qui ont des problèmes de stabilité de la pente, des problèmes d’érosion du lit et des talus. Ces cours d’eau n’ont aucune plaine d’inondation et ont généralement des pentes supérieures à 4 %.
    - Modérément encastré (moderately entrenched) – A >> Se différencient des précédents avec une faible plaine d’inondation. Ils se rencontrent dans les régions montagneuses dans des vallées avec des pentes fortes. Le lit est souvent du roc ou composé de blocs ou de gros cailloux car le matériel fin a été emporté.
    - Non encastré (not entrenched) -- E >> Se retrouvent dans les vallées constituées d’alluvions, sont très sinueux et stables et ont des rapports de méandre aussi grand que 20 à 40.
  • Larges et peu profonds (W/D > 12)
    - Encastré (entrenched) -- F >> Cours d’eau instable où le processus dominant est l’érosion des berges et se et ces cours d’eau se différencient des cours d’eau de type G où le lit s’érode et s’approfondit.
    - Modérément encastré (moderately entrenched) -- B >> Cours d’eau dans des vallées étroites avec des rapides et des fosses et la présence de blocs et gros cailloux.
    - Non encastré (not entrenched) -- C >> Cours d’eau dans des vallées de dépôts alluvionnaires, avec des pentes inférieures à 2 % et une plaine d’inondation bien développée.
  • En tresse (braided) - D et DA
    - Cours d’eau tressés qui montrent des canaux multiples et se rencontrent dans les deltas et les terres humides.

> Un cours d’eau à débit intermittent est un cours d’eau ou partie d’un cours d’eau dont l’écoulement dépend directement des précipitations et dont le lit est complètement à sec à certaines périodes. Il ne faut pas considérer comme intermittent un cours d’eau dont les eaux percolent sous le lit sur une partie du parcours.

> Un cours d’eau à débit régulier est un cours d’eau qui coule en toute saison, pendant les périodes de forte pluviosité comme pendant les périodes de faible pluviosité ou de sécheresse.

Équivalent étranger : Water course.

Cours d’eau intermittents et éphémères

♦ Sont définis comme des cours d’eau qui, à intervalles plus ou moins réguliers, saisonnièrement ou non, cessent de couler sur tout ou partie de leur parcours. Certains cours d’eau temporaires peuvent ainsi devenir une succession de plans d’eau isolés les uns des autres, ou s’assécher totalement en surface, tandis que les sédiments peuvent rester humides voire saturés d’eau et l’eau peut ainsi continuer à circuler dans les sédiments du lit du cours d’eau. La temporalité d’un cours d’eau peut représenter une part substantielle de la longueur totale de celui-ci et peut concerner la majorité des cours d’eau des régions arides, semi-arides ou au climat de type méditerranéen.

Cette caractéristique leur confère un fonctionnement particulier >> Contraction des habitats aquatiques et développement des habitats terrestres en lien avec la fin de la circulation de l’eau et l’assèchement des cours d’eau.
Cela conduit à :
  - des changements dans les types, les tailles et l’abondance des organismes présents ;
  - des interactions entre les différentes catégories d’organismes ;
  - des modificiations des communautés microbiennes en raison l’assèchement et donc des perturbations dans les processus de décomposition ;
  - une fragmentation spatiale et temporelle des habitats, ce qui peut contraindre, compresser et parfois développer des interactions trophiques ;
  - une réduction des chaînes alimentaires aquatiques, de la diversité trophique, de la connectivité.

♦Synonyme : Cours d’eau temporaires.

♦ Équivalent étranger : Intermittent and ephemeral streams, temporary river.

Course du vent

Distance parcourue par le vent sans rencontrer d'obstacles naturels (montagne, île) ou artificiels (bâtiments élevés).
♦ Équivalent étranger : Fetch.

Couverture forestière

♦ Désigne l’ensemble de la végétation d’arbres et d’arbustes qui couvre le sol d’une forêt.
♦ Équivalent étranger : Forest cover.

Couverture géographique

♦ Décrit les localisations couvertes par les inventaires. Cela peut correspondre au nom des localités, à leurs codes, à leurs coordonnées géographiques.
♦ Équivalent étranger : Geographic coverage.

Couverture pédologique

♦ A des échelles plus fines, le sol apparaît comme un objet naturel, continu dans ses trois dimensions, que l'on désigne par le terme de couverture pédologique, partie superficielle de la lithosphère transformée par des actions physiques, chimiques et biologiques. Au sein de cette couverture, les différenciations ne sont pas aléatoires mais s'ordonnent, au contraire, le long des versants. Cette couverture peut, en outre, subir des transformations au cours du temps (quatrième dimension).
♦ Équivalent étranger : Soil cover.

Couverture terrestre

♦ Reflète la dimension physique de la surface de la terre et correspond aux écosystèmes pris dans leur globalité.
♦ Équivalent étranger : Land cover.

Cratère

Dépression généralement circulaire, à la surface de la terre ou enfouie. Un cratère peut être d'origine naturelle ou humaine.Un cratère d'impact est la trace de la chute d'un corps céleste.
Un cratère volcanique est creusé une éruption volcanique.Un cratère de subsidence se forme à la suite d'un effondrement d'origine souterraine (érosion, mine, explosion).
♦ Équivalent étranger : Crater.

Crème de vase

♦ Eaux très chargées en particules dans les parties profondes des chenaux d'un estuaire.
♦ Équivalent étranger : Muddy water.

Crêt

♦ Terme utilisé dans les reliefs de plissement pour désigner les corniches rocheuses situées en bordure des combes anticlinales.

Crétacé

♦ Période géologique qui s'est étendue de -135 à -65 millions d'années et est caractérisée par l'apogée des dinosaures.
♦ Équivalent étranger : Cretacean.

Crête (ou arête)

♦ Ligne de points hauts d'un relief séparant deux versants opposés.
♦ Équivalent étranger : Ridge.

Crevasse

♦ Ouverture naturelle dans un glacier due aux mouvements de ceux-ci qui se cassent en s'adaptant à la pente, lorsque cette dernière devient importante.
♦ Équivalent étranger : Crevasse.

CRGM


Acronyme pour : Centre de recherches géologiques et minières de la RD Congo

Le CRGM est un service public fonctionnant sous la tutelle du ministère de la Recherche scientifique. Il a été créé par ordonnance-loi n° 82/040 du 5 novembre 1982 en remplacement du Service géologique du ministère des Mines.
Sa mission principale est de promouvoir, exécuter et coordonner des travaux de recherche scientifique et des études diverses dans le domaine des géosciences. La cartographie géologique, l’inventaire et l’étude métallogénique des ressources minérales, l’étude des risques naturels d’origine géologique, l’expertise des substances minérales et la constitution des bases de données géologiques figurent parmi ses tâches essentielles.