Ecology

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Ecology

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Glossaries

Term Definition
PICBOU


♦ Acronyme pour : "Projet intégré de conservation des bonobos de l’Ouest"
♦ Le Fond Mondial pour la nature (WWF-RDC) s’est engagé en 2006 dans des ambitieux programmes de Conservation basés sur le terrain à travers le Bassin du Congo. En République Démocratique du Congo, WWF est actif dans plusieurs sites à l’échelle des paysages, y compris les 80 000 km² de la région du Lac Tumba qui abrite une riche biodiversité tant terrestre qu’aquatique, y compris les chimpanzés, les éléphants de forêts ainsi que les crocodiles à museau effilé et un ensemble unique des poissons locaux.

> Ceci comprend les Bonobo endémiques (Pan paniscus), une espèce unique de grands singes se trouvant seulement en RDC. Des densités relativement élevées de bonobos persistent dans le paysage Lac Tumba, comprenant la population des bonobos de l'ouest, qui sont limités dans la cuvette centrale de la République Démocratique du Congo.

> Dès le début, WWF a travaillé sur la conservation des bonobos dans la zone, en orientant des activités d'habituation vers l’écotourisme communautaire. Maintenant, les mesures de conservation des bonobos dans le sud du paysage Lac Tumba sont intégrées à la gestion communautaire des ressources naturelles, micro zonage et planification de la gestion, des activités économiques alternatives, et le développement de projets REDD + avec des mécanismes de partage des bénéfices.

Picoplancton

♦ Organismes unicellulaires de type algues de l'ordre de deux microns de diamètre et qui se trouvent dans les couches superficielles des océans.
♦ Équivalent étranger : Picoplankton.

Piège écologique

♦ Synonyme : Leurre écologique.
♦ Notion utilisée depuis la fin des années 1970 en biologie du comportement, en écologie et plus particulièrement en écologie du paysage. Les pièges écologiques sont définis quand les animaux exploitent, par erreur, des habitats où leur valeur adaptative est plus basse que dans d’autres habitats disponibles, après un changement environnemental rapide, et ont des implications importantes en matière de conservation et de gestion. La recherche empirique s’est fortement focalisée sur l’évaluation des effets comportementaux des pièges, en étudiant un petit nombre de parcelles d’habitats proches sur le plan géographique. Les pièges ont également été définis en termes de leurs effets au niveau populationnel (par exemple, lorsque des habitats préférentiels sont soudainement de moindre qualité et entraînent le déclin d’une population). Les pièges écologiques semblaient rares, ou mal connus, dans les milieux naturels mais ils apparaissent de plus en plus nombreux depuis la révolution industrielle.

> Trois critères doivent être remplis pour démontrer l’existence d’un piège écologique :

  • Les individus préfèrent un habitat plutôt qu’un autre (un piège important) ou préfèrent de manière identique plusieurs habitats (un piège à préférence égale ;
  • La valeur adaptative (ou un substitut possible) diffère d’un habitat à l’autre ;
  • La valeur adaptative est plus basse quand les animaux exploitent l’habitat (également préféré

 Un piège anthropogénique est une manifestation partielle ou différée d’un piège écologique

 ♦ Équivalent étranger : Ecological trap.

Piétinement

♦ Tassement du sol par le passage répété d’humains ou d’animaux.

  • Effets négatifs
    Le tassement superficiel du sol, évalué par la densité apparente qui augmente alors que la porosité diminue. Conséquences La rapidité d’infiltration des eaux est affectée : l’eau pénètre lentement dans le sol. Il y a moins d’eau emmagasinée dans le profil du sol et dans la nappe phréatique. Dans les régions qui souffrent de rudes saisons de sécheresse, le déficit en eau dans les zones de tassement des sols aura un impact encore plus important sur la production de biomasse. Les eaux de ruissellement augmentent : l’eau de pluie qui n’est pas absorbée par le sol est finalement drainée par les rivières. Une importante augmentation des eaux de ruissellement accroît les risques et modifie les types de débit. Durant le ruissellement des eaux, le flot superficiel développe une énergie capable de transporter des particules de sol et de matière organique. Cette érosion génère une perte de terre et d’éléments nutritifs, la pollution de l’eau par des solides en suspension, le dépôt des sédiments dans les rivières et les plaines inondées et des changements dans la morphologie du courant. L’érosion peut générer une sérieuse perte de fertilité lorsque la couche superficielle du sol est emportée. Les racines des semis et des jeunes plantes ne pénètrent presque pas dans le sol et ont des difficultés à s’approvisionner en eau. La couverture basale en est affectée.
  • Effets positifs
    Une croûte superficielle peut se former sur des sols riches en limon ou en sable lorsqu’une forte humidité alterne avec la sécheresse. La croûte limite l’infiltration d’eau et l’enracinement des plantes. Le piétinement du bétail peut retirer cette croûte et faciliter le mélange des détritus et des graines aux particules du sol. Le piétinement du bétail peut également être utilisé comme mécanisme pour la préparation des rizières. Les pattes du bétail sur les touffes de graminées peuvent stimuler le tallage et l’enracinement des stolons, et améliorer ainsi le recouvrement de la végétation.

♦ Équivalent étranger : Trambling.

Pinnipède

♦ Ordre des mammifères marins dont les membres antérieurs et postérieurs sont transformés en nageoires (phoques, otaries,morses).
♦ Équivalent étranger : Pinnipede.

Pionnier

♦ Définit les organismes qui s'installent en premier dan un milieu qui n'a jamais été peuplé.
♦ Équivalent étranger : Pioneer.

Piscivore

♦ Organisme qui se nourrit de poisson.
♦ Équivalent étranger : Fish eating.

Place vide

♦ Type de biotope nouveau qui s'est créé par suite d'un changement environnemental récent et qui offre donc une opportunité de niches écologiques non occupées pour d'éventuelles espèces colonisatrices.
♦ Équivalent étranger : Gap.

Placette

♦ Zone la plus petite de collecte d'information sur le terrain.
♦ Équivalent étranger : Subplot.

Plan d'action de Lima

♦ Élaboré pour le Programme sur l'Homme et la biosphère (MAB) de l'UNESCO et son Réseau mondial des Réserves de biosphère (2016-2025), il prévoit une série d'actions complète mais succincte visant à garantir la mise en oeuvre efficace de la stratégie du MAB 2015-2025 adoptée par le CIC du MAB lors de sa 27e session (UNESCO, Paris, 8-12 juin 2015) et adoptée par la Conférence générale de l'UNESCO lors de sa 38e session (UNESCO , Paris, 3-18 novembre 2015). Il est présenté comme une matrice, structurée autour des domaines d'action stratégiques prévus par la stratégie du MAB 2015-2025. Il établit les résultats, les actions et les réalisations visés, qui contribueront à la mise en oeuvre efficace des objectifs stratégiques prévus par la stratégie du MAB. Il désigne également les entités qui portent la principale responsabilité de la mise en oeuvre, ainsi que les échéances et les indicateurs de performance.
♦ Équivalent étranger : Lima action plan.

Plan d’action environnemental

♦ Plan produit à partir d'une évaluation environnementale, ou d'une évaluation environnementale rapide. Il fournit des recommandations sur les mesures destinées à mitiger ou à suivre les impacts et un cadre de travail pour la mise en œuvre. Ce cadre fournit la répartition des responsabilités, des ressources et des périodes de temps spécifiques pour que les personnes et les organisations qui doivent mettre en œuvre le suivi et les opérations de mitigation le fassent avec la plus grande efficacité.
♦ Équivalent étranger : Environmental action plan.

Plan d’échantillonnage

♦ Fournit des informations sur l'objectif et les tailles finales des échantillons, la définition des strates et la méthodologie de sélection des échantillons. Le terme plan d'échantillonnage devrait être restreint aux moyens pris pour sélectionner un échantillon. Le terme conception de l'échantillonnage couvre en plus la méthode d'estimation et le terme conception du suivi et d'autres éléments du suivi, comme le choix du personnel, la période.
♦ Équivalent étranger : Sample plan.

Plan d’interprétation

♦ Vise à la cohérence et à la coordination des actions d'animation destinées à la mise en valeur d'un site.
♦ Voir : Interprétation.
♦ Équivalent étranger : Interpretation plan.

Plan d’un système d’aires protégées

♦ Document qui contient des cartes et des informations de base relatives aux éléments du système. Il doit également contenir des informations sur les mécanismes, les institutions et les procédures nécessaires pour coordonner les aires protégées avec d'autres aspects de l'usage des terres et du développement du pays concerné. Il doit identifier les moyens appropriés de coordination entre les niveaux centraux et décentralisés et entre les aires protégées des différentes régions. Il doit également décrire les aires protégées actuelles et à venir, leur situation et les problèmes de gestion qui les caractérisent et comment s'établissent les priorités en matière de gestion des aires protégées dans le pays, ainsi que les processus pour développer, financer et gérer le système et pour coordonner ses éléments.

> Les raisons de rédiger un tel plan sont de :

  • Mettre en lien les aires protégées avec les priorités nationales et prioriser différents aspects du développement des aires protégées
  • Faciliter la possibilité de financements internationaux et nationaux, en définissant les priorités pour l'investissement dans les aires protégées et en augmentant le niveau de confiance dans une utilisation efficace des financements
  • Sortir de la gestion au cas par cas et conduire une approche globale de la gestion
  • Cibler les propositions d'augmentation d'aires protégées de manière plus rationnelle et plus convaincante 
  • Faciliter l'intégration dans d'autres stratégies nationales, comme celles relative au tourisme, à la biodiversité ou au développement durable 
  • Aider à résoudre les conflits, à prendre des décisions relatives aux compromis, clarifier les rôles et les responsabilités des différentes parties prenantes et faciliter leur implication 
  • Fournir une perspective plus grande dans la prise en compte des problèmes spécifiques aux sites, comme la gestion touristique 
  • Améliorer l'effectivité et l'efficience des façons dont les budgets sont développés et utilisés 
  • Aider à remplir les obligations issues des traités internationaux
  • Aider les pays à être plus proactifs dans la gestion de la conservation et dans le développement de systèmes d'aires protégées efficaces 
  • Encourager la prise en compte de systèmes intégrant des aires protégées et des aires qui ne le sont pas
  • Fournir un cadre de travail pour le système d'aires protégées, comprenant des sites des différentes catégories définies par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)
  • Aider les autorités à développer un support politique pour les aires protégées
  • Définir un meilleur processus de décentralisation et de régionalisation des activités des aire protégées, des ressources et des responsabilités, incluant l'implication des organisations non gouvernementales (ONG) et du secteur privé et favoriser la collaboration transfrontalière.

> Eléments essentiels pour un plan d’un système d’aires protégées : 

  • Définir clairement les objectifs, le raisonnement, les catégories, les définitions et les directions futures des aires protégées dans le pays
  • Évaluer le statut de conservation, les conditions et la viabilité de la gestion des différentes unités
  • Synthètiser la façon dont le système protège la biodiversité et les autres formes du patrimoine culturel du pays
  • Élaborer les procédures pour sélectionner et définir des aires protégées supplémentaires de telle sorte que l'ensemble du système national améliore ses caractéristiques
  • Identificier les façons avec lesquelles les activités entreprises à des niveaux national, régional et local interagissent pour atteindre les objectifs nationaux et régionaux du système d'aires protégées 
  • Établir une base claire pour l'intégration et la coordination des aires protégées avec d'autres aspects de la planification nationale (stratégies nationales pour la biodiversité, utilisation des terres, planification économique et sociale)
  • Évaluer le cadre de travail institutionnel existant pour les aires protégées (relations, liens et responsabilités) et identification des priorités pour le renforcement des capacités
  • Établir les priorités pour une évolution du système d'aires protégées 
  • Élaborer les procédures pour décider de la catégorie de gestion la plus appropriée pour chaque unité existante et proposée, afin de faire le meilleur usage de l'ensemble des catégories d'aires protégées
  • Identifier les besoins en formations et en ressources humaines pour la gestion des aires protégées
  • Définir les lignes directrices pour la préparation et la mise en œuvre de politiques de gestion et de plans de gestion au niveau des sites.

♦ Équivalent étranger : Plan of a protected area system.

Plan de conservation

♦ Les buts centraux d’un plan de conservation sont la représentativité et la persistance.

  • La représentativité requiert que tous les éléments pertinents de la biodiversité soient pris en compte dans le plan. La représentativité doit prendre en compte les aspects financiers et la couverture moyenne doit être atteinte avec un coût minimum. L’aspect financier est important car il est nécessaire d’envisager les coûts qui sont généralement liés à la désignation de terres pour la conservation. Ces ressources sont indispensables car la conservation vient en concurrence avec d’autres usages potentiels des terrains. Sans ces moyens et sans la prise en compte de ces contraintes, les réseaux d’aires protégées peuvent difficilement se mettre en place.
  • La persistance se réfère au besoin de planifier pour aller au-delà de la représentation des modèles de la biodiversité. Si la conservation de la biodiversité consiste à mettre en place des réseaux d’aires protégées pour des siècles ou des millénaires, alors une variété de processus écologiques et liés à l’évolution doit être définie. Ces processus incluent la dispersion, les extinctions locales et les recolonisations, les interactions entre les espèces, les dynamiques des différentes zones, l’ajustement au climat dans la distribution des différentes espèces et la diversification des lignées.

> Les principes écologiques relatifs à la persistance de la biodiversité sont : 

  • La théorie biogéographique >> Un réseau d’aires de conservation devrait se composer de grandes aires circulaires proches et reliées par des corridors.
  • La dynamique de métapopulations >> De nombreuses espèces sont distribuées au travers des paysages en métapopulations. La priorisation devrait inclure les sites qui établissent une connectivité entre les populations locales pour faciliter la migration et minimiser les risques d’extinction locale.
  • Les voies de succession >> Un réseau d’aires de conservation devrait représenter différents stades de la succession, correspondant aux besoins en habitats des espèces de substitution. De grandes zones de conservation sont plus à même d’atteindre cet objectif car elles risquent moins d’être entièrement régressées à des stades précoces avec un seul événement comme un incendie.
  • Les besoins autoécologiques spatiaux >> Un réseau d’aires de conservation devrait contenir au moins une population minimale viable pour chaque espèce mais les méthodes n’existent pas pour estimer ces valeurs pour un grand nombre d’espèces. De nombreuses espèces ont des besoins particuliers en matière de configuration des aires de conservation. Parmi elles, se trouvent les migrateurs altitudinaux qui ont besoin de différents types d’habitats dans chaque aire de conservation. 
  • Des structures de population source-puits >> Quand des espèces ont de telles structures dans lesquelles un petit pourcentage d’habitat fournit la plupart des recrues pour tous les autres sites, la source de l’espèce doit faire l’objet d’une haute priorité de conservation. 
  • Les effets des modifications de l’habitat >> Les aires de conservation dans des paysages fragmentés requièrent une gestion spéciale pour sauvegarder la persistance des substituts, tels que la restauration des habitats et l’ajout de nouveaux habitats entre et le long des périmètres des fragments. 
  • Des espèces considérées comme des unités évolutives >> Une plus haute priorité devrait être donnée aux sites avec des propriétés physiques supposées encourager la spéciation (telles que les interfaces entre différents types de sols) ou des sites contenant des espèces taxonomiquement distinctes ou des espèces avec une philogénie radiative.

> La conservation est donc un processus dynamique dans lequel ces outils sont supposés aider les décisionnaires à identifier les bonnes options dans la mise en oeuvre de politiques. Ces processus sont idéalement conduits de manière itérative pendant tout l’exercice de planification, de telle sorte que les résultats obtenus par ces outils permettent de définir et d’affiner les alternatives règlementaires.

♦ Équivalent étranger : Conservation plan.