Glossaire
Glossaires
Terme | Définition |
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Indice de Sørensen | ♦ Destiné à comparer des objets sur la base de la présence-absence d’espèces. Il donne un poids deux fois plus élevé à la double présence. β = Cs = 2a / ( 2a + b + c ) * 100 où • a est le nombre d’espèces communes aux deux groupements comparés Cet autre indice mesure la similitude en espèces entre deux habitats et vient en complément de l’indice de Jaccard. ♦ Équivalent étranger : Sørensen index. |
Indice de spécialisation des communautés | ♦ Peut être utilisé comme indicateur de perturbation des habitats. Il est en effet étroitement corrélé au degré de fragmentation et de perturbation des habitats : ce coefficient est maximum dans les habitats les plus stables et les moins fragmentés et diminue lorsque la perturbation ou/et la fragmentation augmente. Il permet d’évaluer si les changements de la biodiversité sont directement liés à des modifications de l’occupation du sol. CSI = [ ∑ (ai x SSIi ) / N ] où • ai et SSIi sont respectivement les indices d’abondance et de spécialisation de l’espèce i CSI varie entre 0 et 1 tout comme l’indice de rareté relative. ♦ Équivalent étranger : Community Specialization Index (CSI). |
Indice de synanthropisation | ♦ Valeur déterminée par le nombre total d’espèces étrangères qui se sont établies dans la flore d’une région donnée et qui vise à apprécier son degré de modification par l’activité humaine. |
Indice de teneur en eau de la végétation | ♦ Il est établit à partir de mesures de réflectance dans le proche infrarouge et dans le rouge. NDVI = (NIR - Rouge) / (NIR + Rouge) NDVI = (ρPIR- ρR) / (ρPIR +ρR) où • ρR est la réflectance dans la bande rouge La valeur du NDVI varie entre -1 (pas de végétation) et +1 (végétation abondante). > Le NDVI peut être corrélé à de nombreuses propriétés des plantes. Il a été, et est encore aujourd’hui, utilisé pour caractériser l’état de santé des plantes, pour repérer les changements phénologiques, pour estimer la biomasse verte et les rendements et dans bien d’autres applications. Les conditions atmosphériques et les fines couches nuageuses peuvent influencer le calcul du NDVI à partir de données satellitaires. Quand la couverture végétale est faible, tout ce qui se trouve sous la canopée influence le signal de réflectance qui sera enregistré. Il peut s’agir de sol nu, de litière végétale ou d’un autre type de végétation. Chacun de ces types de couvert du sol aura sa propre signature spectrale, différente de celle de la végétation qu’on souhaite étudier. Relation simplifiée entre la température de surface et l’indice de végétation ♦ Synonyme : Indice de Tucker. ♦ Équivalent étranger : Normalized difference vegetation index, NDVI. |
Indice de végétation par quotient | ♦ Égal au rapport entre les réflectences dans les bandes du proche infra-rouge (PIR) et du rouge (R) RIV = ρPIR / ρR où • ρR est la réflectance dans la bande rouge Son inconvénient, comme pour l'Indice différentiel de végétation (DVI), est qu'il est très sensible aux variations atmosphériques, ainsi qu'à la contribution spectrale des sols. En outre, lorsque la végétation est très dense, la réflectance dans la bande rouge devient très faible, ce qui entraîne une saturation des valeurs de l'indice RVI. |
Indice de vulnérabilité côtière | ♦ Mis au point pour faciliter la gestion côtière dans le contexte actuel, pour classer les réponses potentielles du trait de côte à l’élévation en cours du niveau de la mer, et pour gérer le stockage des données. L’indice permet d’estimer la vulnérabilité de la zone côtière et est affecté par différents types de variables. > L’indice trouve son origine dans trois groupes de données :
♦ Équivalent étranger : Coastal vulnerability Index, CVI. |
Indice des plantes immergées dans les lacs | ♦ Indice qui utilise les observations de plantes aquatiques recueillies par des plongeurs qualifiés, des plongeurs autonomes et des plongeurs en apnée, à l'aide de méthodes normalisées (de Winton et al, 2012). Les informations sur la structure et la composition des plantes immergées sont utilisées pour calculer trois indices :
Les indices de condition indigène et les indices d'impact invasif sont utilisés ensemble pour générer l'indice LakeSPI, qui fournit un indicateur global de la condition écologique d'un lac. Un indice élevé est souhaitable :
♦ Référence internet : https://niwa.co.nz/our-science/freshwater-and-estuaries/lakespi-keeping-tabs-on-lake-health/how-lakespi-works ♦ Équivalent étranger : Lake Submerged Plant Indicators (LakeSPI). |
Indice diatomique | |
Indice différentiel de végétation | ♦ Fondé sur des opérations arithmétiques entre deux bandes spectrales, généralement le rouge et le proche infrarouge, mais également les bandes du proche et du moyen infrarouge, il est égal à la simple différence des bandes du proche infrarouge et du rouge. DVI = ρPIR - ρR où • ρR est la réflectance dans la bande rouge ♦ Équivalent étranger : Difference vegetation index, DVI. |
Indice HDW | ♦ Cet indice mis au point par une équipe de chercheurs américains combine des paramètres purement météorologiques disposant d’un pouvoir important dans l’influence sur le potentiel de l’air au déclenchement de feu : température, humidité et vitesse du vent. > La prévision des feux consiste en premier lieu à comprendre comment les paramètres météorologiques pouvant engendrer ces feux évoluent dans le temps et peuvent provoquer le déclenchement des incendies. Le principe du calcul de l’indice HDW repose sur ces paramètres météorologiques. L’indice proposé consiste à multiplier le vent par le déficit de pression de vapeur d’eau. Donc, plus le vent est fort et l’atmosphère est sèche, plus la propagation du feu sera rapide et on aura plus de difficultés par conséquent à le contrôler. > La formule de calcul est la suivante : HDW = U x VPD avec : • U : Vitesse maximale du vent (m/s) L’unité de l’indice HDW est hpa.m.s-1. Dans la plupart des cas, cet indice est considéré sans unité. ♦ Équivalent étranger : Hot, Dry, Windy index, |
Indice patrimonial | ♦ Consiste à évaluer la valeur de conservation d’une communauté en fonction des espèces rares présentes : plus il y a d’espèces rares dans une communauté, plus sa valeur est élevée. α = 1 / Qi où • Qi est l’occurrence de l’espèce i Les espèces les plus rares auront le poids le plus fort, avec le poids maximum (αmax) pour l’espèce qui a la plus faible occurrence (Qmin). Les espèces les plus communes auront le poids le plus faible, avec le poids minimum (αmin) pour l’espèce à la plus forte occurrence (Qmax. Σi α où • N est le nombre d’espèces de la communauté Cet indice comporte deux paramètres : la richesse spécifique et le poids des espèces (fonction de l’occurrence), ce qui en fait un indice composite. Contrairement à l’indice de rareté, cet indice est normé entre 0 et 1, ce qui facilite sa lecture et permet les comparaisons entre communautés. ♦ Équivalent étranger : Conservation value index. |
Indice Poisson Rivière |
L’altération des milieux aquatiques se traduit d’une part, par l’augmentation des espèces tolérantes du point de vue de la qualité de l’eau et peu exigeantes pour leur alimentation, et d’autre part, par la baisse des espèces sensibles ou exigeantes du point de vue de l’habitat, de l’hydrologie ou de l’alimentation. > Il est déconseillé d’appliquer l’IPR aux cours d’eau présentant des caractéristiques non prises en compte pour l’établissement des modèles de référence. Les résultats doivent être considérés avec prudence dans les grands cours d’eau du fait du très faible nombre de stations de ce type utilisées pour la mise au point des modèles et des difficultés d’échantillonnage. ♦ Lien internet utile : https://www.labocea.fr/indice-poissons-riviere-ipr/ ♦ Équivalent étranger : River Fish index. |
Indice Poisson Rivière + | ♦ Le principe de l’indicateur IPR+ est de comparer la structure fonctionnelle de la biocénose observée avec la structure fonctionnelle attendue en l’absence de perturbation d’origine anthropique. Cette dernière est obtenue par modélisation à partir de la description des conditions physiographiques (pente, bassin versant drainé, etc.) et climatiques (température et précipitations sur le bassin versant). > Au final, 11 métriques ont été retenues pour le calcul de l’IPR+ :
Les différentes métriques retenues présentent, pour plusieurs d’entre elles, une sensibilité uniquement à certaines pressions et ce pour un type de cours d’eau donné. Il est donc nécessaire, pour un site donné, de ne retenir que les métriques présentant les plus fortes déviations par rapport à la valeur prédite en l’absence de perturbation afi n d’assurer une bonne sensibilité à l’ensemble des types de perturbation. Cette sélection est intégrée au calcul de l’IPR+, qui est donc in fine constitué des six métriques les plus discriminantes parmi les 11 initiales. > Par comparaison à l’IPR, la mise au point de l’IPR+ permet notamment :
♦ Équivalent étranger : River Fish Index +. |
Indice Poissons des estuaires et des lagunes | ♦ Cet indice repose sur l’emploi de sept métriques :
L’indicateur fournit une note de synthèse de ces différentes métriques à partir d’une note attribuée à chaque métrique, sous la forme d’une moyenne arithmétique. Il permet de définir un niveau de santé du peuplement de poissons en fonction des pressions naturelles ou liées aux activités humaines. ♦ Équivalent étranger : Estuarine and Lagoon Fish Index (ELFI). |
Indice trophique du benthos | ♦ A été développé pour analyser la condition trophique des communautés benthiques. Il est fondé sur la distribution des espèces prélevées de la macrofaune benthique selon quatre groupes trophiques :
L’analyse globale de l’état de l’environnement, exprimée comme une fonction de la réponse de la macrofaune à l’enrichissement en matière organique (MO) est décrite par cet indice qui se calcule par l’équation suivante : 0 x N1 + 1 x N2 + 2 x N3 + 3 x N4 où • N1, N2, N3, N4 sont les densités relatives des 4 groupes trophiques Les différents degrés de perturbation ont été formalisés ainsi :
La limite principale à cet indice est le coût des échantillonnages de benthos et ensuite l’identification des individus jusqu’au rang spécifique puis en classement dans les quatre groupes trophiques. ♦ Équivalent étranger : Infaunal Trophic Index (ITI). |