Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Béhaviorisme | ♦ Anglicisme désignant une doctrine de la psychologie prétendant ne prendre en compte que les faits du comportement des animaux et des Humains, sans chercher à comprendre les processus psychiques internes qui seraient responsables de ces comportements. La méthode fondamentale du béhaviorisme consiste en l'étude des stimuli et des réponses. |
Benthique | ♦ 1. Adjectif qui qualifie l'interface eau-sédiment (= interface eau-lithosphère) d'un écosystème aquatique, quelle qu'en soit la profondeur. |
Bentho-démersal | ♦ L'adjectif benthique qualifie les espèces ayant un lien étroit et permanent avec le fond. L'adjectif démersal qualifie une espèce vivant libre à proximité du fond, c'est-à-dire sans être véritablement liée à celui-ci de façon permanente. Bentho-démersal désigne donc des espèces qui se situent en permanence entre ces deux milieux. |
Benthophage | ♦ Qualifie les espèces se nourrissant des matières organiques présentes sur le fond. |
Benthophyte | ♦ Plante croissant au fond d'un biotope lentique ou à même le lit d'une rivière. |
Benthopotamique | ♦ Espèce vivant sur le lit d'un cours d'eau. |
Benthos | ♦ Organismes fixés sur le substrat marin ou qui ne se déplacent qu'à sa proximité immédiate. La distinction de taille entre la meïofaune benthique et la macrofaune benthique est généralement admise comme étant 1 millimètre. Typologie de la faune benthique ──────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────── La plupart des espèces du macrozoobenthos sont endogées à marée basse lorsque le benthos est en zone littorale marine. La nature et la structure des peuplements de macrozoobenthos sont principalement déterminées par les facteurs abiotiques, tels que l'hydrodynamisme, la granulométrie, le temps d'immersion et la salinité. Les facteurs biotiques ont un effet mineur par rapport aux précédents. Ces étroites relations entres les facteurs abiotiques et les biocœnoses permettent l'utilisation de certaines espèces comme bio-indicateurs. Cinq groupes de comportements alimentaires peuvent être distingués dans le benthos :
♦ Équivalent étranger : Benthos. |
BEPI | ♦ Acronyme pour : " Business Environmental Performance Initiative" |
Besoin de relation à la nature | ♦ Tendance innée des humains à rechercher des liens avec la nature et les autres formes de vie. Ce serait une des raisons pour lesquelles les gens s’entourent d’animaux et de plantes, qu’ils nourrissent les chats errants et les pigeons et qu’ils fréquentent les parcs urbains. Une méthode architecturale se fonde sur cette tendance pour promouvoir l’intégration de formes naturelles et de processus écologiques dans les constructions de bâtiments et la redéfinition de paysages, partant de l’hypothèse qu’il faut faire entrer la nature dans le quotidien des humains afin de leur rappeler leur longue histoire co-évolutive avec celle-ci. |
Bicentrisme | ♦ Désigne l’existence de deux territoires distincts, dans une même aire géographique, marqués chacun par un endémisme fort et par le faible partage de taxons communs aux deux entités. |
BIEC | ♦ Acronyme pour : "Biodiversity Indicator for Extractive Companies". ♦ Issu de travaux menés sous l'égide des Nations Unies, le BIEC (Indicateur de biodiversité pour les industries extractives) est au stade de développement avec des projets pilotes menés en collaboration avec des entreprises gazières et minières. > L’outil BIEC se base sur le cadre PER pour lier activités et pressions. La méthodologie repose sur une succession d’étapes : analyse géospatialisée des sites identifiés comme sensibles en termes de biodiversité en identifiant les chevauchements entre des sites d’exploitation caractérisés et des zones très sensibles de biodiversité (présence d’espèces globalement menacées, d’aires protégées et d’habitats critiques ou remarquables) ; évaluation de l’état de la biodiversité, des pressions au niveau des sites ; évaluation d’actions visant à anticiper ou à atténuer la perte de biodiversité sur les sites d’exploitation. Ces évaluations sont traduites en notations puis, selon des seuils, en scores. > Un des avantages de la méthodologie de l’outil BIEC est de fournir, dès la première étape, une vision des sites d’exploitation pouvant avoir un impact sur la biodiversité « sensible ». Un autre avantage est l’approche par scores qui permet une agrégation jusqu’à l’échelle de l’entreprise, utile pour rendre compte de la performance et communiquer. > Elle présente toutefois des limites, notamment lors de l’évaluation des pressions en termes de temporalité, étendue spatiale et sévérité car les notations sont attribuées à dire d’experts. De plus, les pressions sont considérées de façon indépendante et leurs scores additionnés, ce qui méconnaît les interactions potentielles entre pressions et ne permet pas d’estimer l’incertitude. |
Bien-être animal, bien-traitance animale | ♦ Santé parfaite, au plan mental et physique, des animaux en harmonie avec leur environnement, ce qui suppose que celui-ci soit en mesure d’assurer la satisfaction de tous les besoins de l’animal. Les valeurs de bien-être animal changent en fonction des pays, des religions, du développement économique, de l’éducation et de la prise de conscience |
Biens communs | ♦ Se réfère aux biens considérés comme étant essentiels à la vie humaine (terre, air, eau, etc.). Cette notion renvoie plus largement à une réflexion sur ce qu’il est souhaitable de protéger du point de vue de l’intérêt de la collectivité, sur les manières d’organiser le vivre ensemble et de gérer collectivement des ressources désormais reconnues comme limitées. (cf. Services écosystémiques) |
Bigamie | ♦ Se dit pour un individu qui est en couple avec deux autres en même temps.
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Bilan carbone | ♦ Permet d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrées par l’ensemble des processus physiques qui sont nécessaires à l’existence d’une activité ou d’une organisation humaine. Ces émissions, données en équivalent carbone ou équivalent dioxyde de carbone, peuvent être comptabilisées directement ou, le cas échéant, être estimées. Dans le cas d’une estimation, la quantité de gaz à effet de serre émise est obtenue en multipliant une donnée d’activité par un facteur d’émission. Le bilan doit tenir compte de l’énergie primaire et de l’énergie finale des produits et services. |