Écologie

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage "Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature" constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Écologie

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Glossaires

Terme Définition
Indice différentiel de végétation

♦ Fondé sur des opérations arithmétiques entre deux bandes spectrales, généralement le rouge et le proche infrarouge, mais également les bandes du proche et du moyen infrarouge, il est égal à la simple différence des bandes du proche infrarouge et du rouge.

DVI = ρPIR - ρR

     où   •  ρR  est la réflectance dans la bande rouge
              •  ρPIR  est la réflectance dans la bande proche infrarouge

♦ Équivalent étranger : Difference vegetation index (DVI).

Indice patrimonial

♦ Consiste à évaluer la valeur de conservation d’une communauté en fonction des espèces rares présentes : plus il y a d’espèces rares dans une communauté, plus sa valeur est élevée.
La rareté des espèces est estimée à partir de leur occurrence. Ainsi chaque espèce se voit attribuer un poids (α) en fonction de son occurrence :

α = 1 / Qi

  où    •  Q est l’occurrence de l’espèce i

Les espèces les plus rares auront le poids le plus fort, avec le poids maximum (αmax) pour l’espèce qui a la plus faible occurrence (Qmin). Les espèces les plus communes auront le poids le plus faible, avec le poids minimum (αmin) pour l’espèce à la plus forte occurrence (Qmax.
Pour une communauté donnée, l’indice se calcule de la manière suivante :

Σi α        
──── − αmin
N        

IP = ──────────       
 αmax − αmin

  où    • N est le nombre d’espèces de la communauté
            • αi est le poids de l’ième espèce
            • αmax et αmin   sont les poids maximum et minimum définis précédemment

Cet indice comporte deux paramètres : la richesse spécifique et le poids des espèces (fonction de l’occurrence), ce qui en fait un indice composite. Contrairement à l’indice de rareté, cet indice est normé entre 0 et 1, ce qui facilite sa lecture et permet les comparaisons entre communautés.

♦ Équivalent étranger : Conservation value index.

Indice Poisson Rivière


Équivalent étranger : Indicateur de qualité des peuplements piscicoles élaboré par l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). Il évalue l’écart entre le peuplement présent et la situation de référence, non ou très peu perturbée par l’homme. Plus le peuplement est proche de l’état de référence, moins l’indice est élevé. La valeur de l’indice correspond à la somme de l’écart à la référence pour sept métriques :

  • Le nombre total d’espèces
  • Le nombre d’espèces lithophiles (se reproduisant sur un substrat de type galets/graviers)
  • Le nombre d’espèces rhéophiles (préférant les eaux courantes)
  • La densité totale d’individus
  • La densité d’individus tolérants
  • La densité d’individus invertivores (se nourrissant essentiellement d’invertébrés)
  • La densité d’individus omnivores.

L’altération des milieux aquatiques se traduit d’une part, par l’augmentation des espèces tolérantes du point de vue de la qualité de l’eau et peu exigeantes pour leur alimentation, et d’autre part, par la baisse des espèces sensibles ou exigeantes du point de vue de l’habitat, de l’hydrologie ou de l’alimentation. Il est déconseillé d’appliquer l’IPR aux cours d’eau présentant des caractéristiques non prises en compte pour l’établissement des modèles de référence. Les résultats doivent être considérés avec prudence dans les grands cours d’eau du fait du très faible nombre de stations de ce type utilisées pour la mise au point des modèles et des difficultés d’échantillonnage.
L’IPR est peu sensible dans le cas des cours d’eau naturellement pauvres en espèces et les résultats sont d’autant moins robustes que l’échantillon comporte une part significative d’espèces n’intervenant pas dans le calcul de l’indice ou peu d’individus. Une nouvelle version de l’IPR est en cours d’élaboration sur la base d’un jeu de données plus complet et de modèles plus adaptés afin de réduire autant que possible les limites propres à cette première version d’indice. (https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/evaluation-de-tendances-nationales-partir-de-donnees-ponctuelles-issues-de-reseaux-dobservation)
Équivalent étranger : River Fish index.

Indice Poisson Rivière +

♦ Le principe de l’indicateur IPR+ est de comparer la structure fonctionnelle de la biocénose observée avec la structure fonctionnelle attendue en l’absence de perturbation d’origine anthropique. Cette dernière est obtenue par modélisation à partir de la description des conditions physiographiques (pente, bassin versant drainé, etc.) et climatiques (température et précipitations sur le bassin versant).
Plus de 200 métriques ont été testées pour le développement de l’IPR+. Celles-ci ont été modélisées en fonction de facteurs environnementaux peu ou pas influencés par les perturbations anthropiques, ce qui a permis une première sélection de métriques potentielles sur la base de la qualité des modèles. Ces métriques ont ensuite été triées en fonction de leur sensibilité aux pressions par type de cours d’eau. La sensibilité a été examinée pour chacune des pressions considérées comme importantes (qualité de l’eau, modifications hydrologiques, altérations morphologiques), ceci afin de capturer l’ensemble des réponses des peuplements aux différentes altérations et dans les différents types de cours d’eau.
Au final, 11 métriques ont été retenues pour le calcul de l’IPR+ : 

Les différentes métriques retenues présentent, pour plusieurs d’entre elles, une sensibilité uniquement à certaines pressions et ce pour un type de cours d’eau donné. Il est donc nécessaire, pour un site donné, de ne retenir que les métriques présentant les plus fortes déviations par rapport à la valeur prédite en l’absence de perturbation afi n d’assurer une bonne sensibilité à l’ensemble des types de perturbation. Cette sélection est intégrée au calcul de l’IPR+, qui est donc in fine constitué des six métriques les plus discriminantes parmi les 11 initiales. Par comparaison à l’IPR, la mise au point de l’IPR+ permet notamment : 

  • La sélection des métriques les plus sensibles à différents gradients de pressions, notamment hydromorphologiques. Ceci a été rendu possible par l’utilisation d’un grand nombre de sites couvrant l’ensemble du territoire national et pour lesquels les principales pressions ont été décrites de manière précise en recoupant plusieurs sources d’information
  • Le recours à des méthodes statistiques permettant l’emploi de métriques fondées sur des abondances et/ou des richesses relatives en complément des richesses absolues, d’où une meilleure robustesse des modèles vis-à-vis de la variabilité liée aux opérations d’échantillonnage
  • L’incorporation d’une métrique fondée sur la taille afin de bénéficier d’une meilleure évaluation de l’indice dans les cours d’eau à faible richesse spécifique.

Équivalent étranger : River Fish Index +.

Indice Poissons des estuaires et des lagunes

♦ Cet indice repose sur l’emploi de sept métriques :

  •  La densité de poissons migrateurs 
  • La densité de poissons résidents 
  • La densité de juvéniles marins dans les eaux méso- et polyhalines
  • La densité de poissons d’eau douce dans les eaux oligohalines
  • La densité de poissons bentiques
  • La densité totale de poissons
  • La richesse taxonomique par unité de surface échantillonnée.

L’indicateur fournit une note de synthèse de ces différentes métriques à partir d’une note attribuée à chaque métrique, sous la forme d’une moyenne arithmétique. Il permet de définir un niveau de santé du peuplement de poissons en fonction des pressions naturelles ou liées aux activités humaines.

♦ Équivalent étranger : Estuarine and Lagoon Fish Index (ELFI).

Indice trophique du benthos

♦ A été développé pour analyser la condition trophique des communautés benthiques. Il est fondé sur la distribution des espèces prélevées de la macrofaune benthique selon quatre groupes trophiques :

  • Groupe 1   >> Suspensivores qui se nourrissent dans la colonne d’eau
  • Groupe 2   >> Déposivores, qui se nourrissent à l’interface eau-sédiment
  • Groupe 3   >> Déposivores de surface, qui se nourrissent dans la partie supérieure oxique du sédiment
  • Groupe 4   >> Déposivores de subsurface, qui se nourrissent dans les couches sédimentaires profondes, parfois dans des écosystèmes dysaérobiques

L’analyse globale de l’état de l’environnement, exprimée comme une fonction de la réponse de la macrofaune à l’enrichissement en matière organique (MO) est décrite par cet indice qui se calcule par l’équation suivante :

                                   0 x N1 + 1 x N2 + 2 x N3 + 3 x N4
ITI = 100 − 33.3 x   ────────────────────
                                     N1 + N2 + N2 + N3

    où  •  N1, N2, N3, N4 sont les densités relatives des 4 groupes trophiques

Les différents degrés de perturbation ont été formalisés ainsi :

  •      ITI > 60        >> Faune normale, typique des sédiments non enrichis en MO 
  • 30 > ITI < 60   >> Faune typique des sédiments modérément enrichis en MO 
  •     ITI < 30         >> Faune typique des zones sévèrement enrichies en MO.

La limite principale à cet indice est le coût des échantillonnages de benthos et ensuite l’identification des individus jusqu’au rang spécifique puis en classement dans les quatre groupes trophiques.

♦ Équivalent étranger : Infaunal Trophic Index (ITI).

Indice trophique marin

♦ Mesure le changement dans le niveau trophique moyen des débarquements de poissons par region et de manière globale. L’indice trophique est déterminé par la position d’un organisme dans une chaîne alimentaire et dans un intervalle allant de 1 pour les producteurs primaires à 5 pour les mammifères marins et les humains.
Le rôle des poissons dans les écosystèmes est grandement fonction de leur taille. De petits poissons ont un éventail de prédateurs plus large que les grands poissons. D’un autre côté, des adaptations anatomiques et physiologiques peuvent conduire à une spécialisation alimentaire, permettant aux différentes espèces de poissons de fonctionner comme des herbivores, avec un niveau trophique de 2, ou comme carnivores avec des niveaux trophiques compris entre 3 et 4,5.
En raison de l’étroite relation entre le niveau trophique et la taille, les niveaux trophiques moyens reflètent les changements dans la composition des tailles et la position dans la chaîne trophique, donc donc les rôles écologiques. La surpêche tend à faire décliner les grands poissons, situés à un niveau trophique élevé, et à obtenir des niveaux trophiques peu élevés avec de petits poissons et des invertébrés.

> Deux types de données sont nécessaires pour calculer l’indice : les données de captures par groupes taxonomiques et l’estimation du niveau trophique de chacun de ces groupes. Le premier type de données est fourni par la FAO qui a créé et gère une base de données (www.fao.org). Ces données peuvent être utilisées pour calculer l’indicateur, de 1950 à la date actuelle moins 2 ans, pour les débarquements dans les différents pays, les débarquements pour 18 aires témoins représentant les grands bassins océaniques et les données globables. Une autre source de données pour cette première partie de l’indice est la base de données du site (www.seaaroundus.org), qui géo-référence les données des zones économiques exclusives (ZEE) de tous les pays côtiers, des grands écosystèmes marins et des hautes mers, en dehors des ZEE. Les estimations de niveaux trophiques pour les poissons, fondées sur la composition du régime, peut être trouvée dans FishBase, la base de données en ligne sur les poissons et pour les invertébrés sur le site Sea Around Us. Une autre source de données est fournie par le site (voir : www.ecopath.org). La combinaison de ces jeux de données permet d’estimer le niveau trophique des débarquements de n’importe quel pays ou aire géographique.

Cet indice est un puissant indicateur de l’intégrité de l’écosystème marin et de la durabilité des pêches. Ses principales limites sont :

  • L’utilisation des données de composition des captures comme indice d’abondance relative dans les écosystèmes 
  • La qualité des données relatives aux débarquements.

La qualité actuelle des données est suffisante pour des analyses à des niveaux global et régional. Pour certains pays côtiers, la qualité des données est faible (mauvaises déterminations taxonomiques, manque de couverture de la pêche côtière.

♦ Équivalent étranger : Marine trophic index.

Indice β de Whittaker

♦ Similairement à l’indice de Jaccard, l’indice β est une mesure de la biodiversité consistant à comparer la diversité des espèces entre écosystèmes et entre communautés. Cela suppose de comparer le nombre de taxons qui sont uniques dans chaque écosystème. Cela permet de comparer entre différents habitats le nombre de taxons caractéristiques. Cet indice donne une mesure qualitative de la biodiversité et permet de voir son évolution à travers les changements des facteurs environnementaux.
Cette mesure (exprimée sous forme de pourcentage) indique la dissimilitude entre plusieurs habitats en termes d’espèces. On considère que plus β sera élevé, plus le nombre d’espèces similaires sera faible, donc plus les habitats possèderont des espèces caractéristiques à leurs milieux et qu’on ne retrouvera pas dans d’autres habitats. Dans le cas contraire, plus β sera faible, plus le nombre d’espèces similaires sera élevé, donc plus il y a de chance que les habitats connaissent les mêmes conditions environnementales.

β = (γ1 / α1) x (1 / TotNPlots)

β = (γ/ α2) x (1/TotNHabitat)

     où    •  β  représente l’indice de dissimilitude
              •  γ1  représente le nombre d’espèces total rencontré dans tous les plots au sein d’un habitat
              •  γ2  représente le nombre d’espèces total rencontré dans tous les habitats
              •  α1  représente la moyenne d’espèces par plots
              •  α2  représente la moyenne d’espèces par habitat
              •  TotNPlots   représente le nombre total de plots dans un habitat
              •  TotNHabitat  représente le nombre total d’habitats

Cet indice est utilisé dans deux cas :

  • Pour connaître la dissimilitude entre plusieurs plots appartenant à un seul type d’habitat
  • Pour connaître la dissimilitude entre plusieurs habitats du secteur d’étude.

On peut considérer que l’augmentation ou la diminution de cet indice, quand on confronte deux mêmes habitats, indique leur éloignement ou leur rapprochement en matière de nombre d’espèces communes ou différentes.

♦ Équivalent étranger : Whittaker index.

Indices de durabilité environnementale

♦ Indices composites publiés entre 1999 et 2005 et qui tracent 21 éléments de la durabilité environnementale couvrant les ressources naturelles, les niveaux de pollution passés et présents, les efforts de gestion environnementale, les contributions à la protection de biens globaux et la capacité de la société à améliorer ses performances au cours du temps.
♦ Équivalent étranger : Environmental sustainability index.

Indices de stress hydrique

♦ Indices simples dans lesquels on utilise la bande spectrale du moyen infrarouge à la place de la bande rouge. Ces indices varient en fonction de la teneur en eau des feuilles. Ils permettent de déceler lorsque les végétaux sont en état de stress hydrique et sont par conséquent très utiles pour le suivi de la végétation en zone sèche.

MSI = ρMIR / ρPIR N DWI = (ρPIR - rMIR) / (ρPIR + ρMIR)

      où   • ρMIR  est la refléctance dans la bande infrarouge moyenne
                •  ρPIR  est réflectance dans la bande proche infrarouge

♦ Équivalent étranger : Moisture stress index (MSI).

Individus matures

♦ Individus capables de se reproduire.
Pour estimer de ce nombre, il faut tenir compte des points suivants : 

  • Les individus matures qui ne produiront jamais de nouvelles recrues ne devraient pas être dénombrés (les densités sont trop faibles pour permettre la fécondation, par exemple).
  • Dans le cas de populations ou de sous-populations présentant des sex-ratios modifiés au niveau des adultes ou des reproducteurs, il conviendra d'utiliser des estimations du nombre d'individus matures plus faibles afin de tenir compte de cette situation. 
  • Lorsque la taille d'une (sous-) population fluctue, il faut utiliser une estimation moins élevée. Dans la plupart des cas, celle-ci sera grandement inférieure à la moyenne.
  • Les unités reproductrices au sein d'un clone devraient être comptées comme des individus, sauf lorsqu'elles sont incapables de survivre isolées (les coraux, par exemple). 
  • Dans le cas de taxons qui perdent naturellement l'ensemble ou une partie de leurs individus matures à un certain moment du cycle biologique, il conviendra d'effectuer les estimations au moment approprié, lorsque les individus matures sont disponibles pour la reproduction. 
  • Les individus réintroduits doivent avoir produit une progéniture viable avant d'être dénombrés en tant qu'individus matures.

♦ Équivalent étranger : Mature Individuals.

Indomalais

♦ Définit une écozone biogéographique terrestre qui s'étend du Pakistan à l'ouest, au sud et à l'est de la Chine à travers du sous-continent indien, et à l'Indonésie, incluant Java, Borneo et Bali.
♦ Synonyme : Écozone indomalaise.
♦ Équivalent étranger : Indomalaya.

Inégalités écologiques

♦ Elles intègrent :

  • Les inégalités liées au facteur nature (habitats naturels, dynamique naturelle des milieux, différences de la biodiversité, présence d’espèces rares, endémiques, emblématiques….)
  • Les inégalités d’accès aux usages de la terre et de la mer 
  • Les inégalités face aux risques naturels (tremblements de terre, dangers d’éboulement, d’avalanches, d’inondations…) et anthropiques (pollutions, artificialisation, densité du bâti urbain…) 
  • Les inégalités dans les politiques locales ou nationales en ce qui concerne la protection du milieu et la réglementation des usages que l’on peut qualifier d’inégalités de gouvernance.

♦ Équivalent étranger : Environmental inequalities.

Infection

♦ Envahissement et multiplication de micro-organismes au sein d’un organisme. Une infection présente six composantes : 

  • L’agent pathogène qui cause la maladie, une bactérie, un virus, un champignon ou un parasite 
  • Le réservoir, c’est-à-dire l’espèce dans laquelle le pathogène réside naturellement pendant une période plus ou moins longue sans provoquer d’épidémie, même si l’organisme hôte peut être sérieusement affecté par le pathogène
  • La porte de sortie, qui est la façon dont le pathogène quitte le réservoir ou l’hôte 
  • Le mode de transmission, qui est la façon dont le pathogène se développe de son réservoir vers des hôtes potentiels, ce qui peut prendre plusieurs formes, du contact par la peau ou par les fluides issus de l’organisme infecté, ainsi que de manière indirecte, par exemple par des objets qui ont été en contact avec la source
  • La porte d’entrée, qui est la façon dont le pathogène parvient dans l’organisme hôte, la bouche, le nez, la peau, les organes sexuels…
  • La sensibilité des hôtes, qui signifie que certaines espèces peuvent être contaminées mais ne portent pas naturellement le pathogène et peuvent ne pas être affectées par lui, mais peuvent ou pas le transmettre à d’autres espèces.

Les activités humaines peuvent faciliter la transmission des pathogènes en facilitant les contacts entre les réservoirs et les espèces hôtes, tout comme les interventions humaines peuvent permettre de stopper l’expansion d’une maladie infectieuse.

♦ Équivalent étranger : Infection.

Inféodation

♦ Dépendance à un milieu.
♦ Équivalent étranger : Attachment.