Glossary
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Term | Definition |
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Indice de chevauchement trophique de Hansson | ♦ Noté NO (pour niche overlap en anglais), il est le produit du chevauchement alimentaire de Schoener (1970) noté dm et de l’indice de chevauchement géographique temporel noté gm. dm = 1 – 0,5 x ( Σdm (Pxi − Pyi) ) gm = 1 – 0,5 x ( Σkm(%CPUExk − %CPUEyk) NO = dm x gm où • m est le mois ♦ Équivalent étranger : Hansson trophic overlap index. |
Indice de dispersion | ♦ Terme statistique désignant le test d'homogénéité d'un ensemble de prélèvements afin d'en déterminer la dispersion. |
Indice de diversité | ♦ Coefficient traduisant le degré de diversité d'une communauté. Son expression est fonction de deux paramètres : le nombre d'espèces et le nombre d'individus par espèce. Il existe une multitude d'indices mais le plus couramment utilisé est celui de Shannon et Weaver (1949) qui exprime l'importance relative du nombre des espèces abondantes dans un milieu donné. Ainsi, plus la proportion des espèces rares est forte et celle des espèces abondantes réduite, plus l'indice de diversité est grand. L'indice est minimum quand tous les individus appartiennent à la même espèce ; il est maximum quand chaque individu représente une espèce distincte. > Les différents indices de diversité sont les suivants : Index de Diversité maximale (H) Hmax= log2S où S est la richesse exprimée en nombre d'espèces Indice de Shannon Indice permettant de mesurer la biodiversité. Il est fondé sur la notion d'entropie (entropie de Shannon). H' = -∑ (ni / N) log2 (ni / N) où ni est le nombre d'individus de l'espèce du rang i Il est possible de choisir arbitrairement la base du logarithme et on trouve donc souvent dans la littérature scientifique log ou log de base 2 à la place de ln. ♦ Synonyme : Indice de biodiversité. ♦ Équivalent étranger : (Bio)Diversity index. |
Indice de diversité de Hill | ♦ Il s'agit d'une mesure permettant d'associer les indices de Shannon-Wiener et de Simpson (Grall et Hily, 2005). δ² = ∑ (ni - m) ²/ (N - 1) où • ni est le nombre d'individus de l'espèce du relevé i pris en considération Il peut également s’écrire : δ2 = (1 / D) / eH’ où • 1 / D est l'inverse de l’indice de Simpson L’indice de Hill semble le plus pertinent dans la mesure où il intègre les deux autres indices. Cet indice est le plus souvent utilisé dans le but de connaître le mode de répartition de l'espèce dans un milieu donné. La répartition de l'espèce est de type :
♦ Équivalent étranger : Diversity Hill index. |
Indice de Levins | ♦ Il permet de mesurer l’amplitude de la niche écologique en évaluant la proportion de l’habitat utilisé par une espèce. B = 1 / ∑ pi² où • B est la mesure de l’amplitude de niche ♦ Équivalent étranger : Levins’ index. |
Indice de Margalef | ♦ Cet indice de richesse spécifique (noté RMg) permet d’estimer la richesse spécifique absolue, indépendamment de la taille de l’échantillon. Il est utilisé pour vérifier la diversité dans différents sites, a l’avantage de ne pas avoir de seuil défini et permet aussi de pondérer la taille des échantillons. Cet indice est simple à calculer mais il peut s’avérer très dépendant de l’effort d’échantillonnage. La valeur de cet indice s’obtient par la formule suivante : S -1 où • N est le nombre d’individus ♦ Équivalent étranger : Margalef index. |
Indice de modernisation | ♦ Valeur obtenue en calculant le rapport du nombre total d’espèces nouvellement arrivées sur celui des immigrées anciennes dans la flore d’une région donnée, et qui vise à apprécier son état de perturbation par l’activité humaine. |
Indice de qualité biologique | ♦ Cet indice utilisable dans les estuaires est la résultante de trois indices :
Chaque calcul aboutit à une notation sur 10, très maniable par les non-spécialistes. L'IQB se calcule après évaluation de la proportion de l'estuaire occupée par des peuplements en équilibre dynamique plus ou moins stable avec l'environnement.
Seules les zones de slikke et les estrans sableux intertidaux sont pris en compte, ce qui exclut aussi bien le schorre et le pré-schorre que les chenaux et les ports toujours en eau, ainsi que les hauts de plage fréquentés par les véhicules à moteur. L'IQB est alors calculé grâce à la formule IQB = antilog10 (C - A), avec A + B + C = 1. * L'ICP, considéré comme une approximation de la charge en polluants de l'écosystème estuarien à partir de l'analyse du sédiment, est obtenu pour chaque substance chimique en utilisant la différence entre le seuil S, au-dessous duquel le polluant est réputé sans effet sur les systèmes biologiques, et le seuil I où une atteinte irréversible est portée aux organismes vivants. ICPpolluant = ICPn = antilog10 (1 – (CP-S / 1-S))
ICPstation = ICPj = (ICP1 x ICP2 x ... x ICPn)1/n pour n polluants ;
ICPestuaire = (ICP1 x ICP2 x ... x ICPj)1/j pour j stations. Au contraire de l'IQB, l’ICP tient compte des sédiments toujours immergés comme ceux du fond des chenaux et des ports. En complément d'information, les 5 polluants atteignant les valeurs relatives les plus élevées par site ont servi à préciser chaque ICP estuaire sous la forme d'un indice dénommé : ICP 5. ♦ Équivalent étranger : Biological quality index. |
Indice de qualité de l’eau | ♦ Approche destinée à comprendre la santé d’un système aquatique en considérant tous les paramètres pertinents. L’évaluation de l’indice de qualité de l’eau est élément de suivi de la santé d’un écosystème aquatique. Il est désormais couramment utilisé et a été créé en 1848 en Allemagne où la presence ou l’absence de certains organisms dans l’eau était utilisée comme indicateur de la bonne santé d’une source d’eau. Il existe plusieurs indices, dépendant des différents pays, mais qui sont généralement de deux types :
♦ Équivalent étranger : Water Quality Index, WQI. |
Indice de rareté relative | ♦ Défini comme étant l’importance moyenne de la rareté des individus de toutes les espèces dans la communauté considérée et qui prend des valeurs comprises entre 0 (pas d’espèce rare dans la communauté) et 1 (tous les individus de la communauté appartiennent à des espèces rares) : IRR = ([Σ(ai x wMi) / N] - wmin) / (wmax – wmin) où • ai est sont respectivement l’abondance des iièmes espèces de la communauté ♦ Équivalent étranger : Index of relative rarity (IRR). |
Indice de réaction à l’effet de serre | ♦ Indice développé par le Centre national de données sur le climat des États-Unis, et qui inclut les variables suivantes : températures très supérieures à la normale, précipitations très supérieures à la normale pendant les mois froids, sécheresse extrême ou sévère au cours des mois chauds, plus grande proportion que la normale de précipitations quotidiennes de plus de 50,8 millimètres, et réduction des écarts de températures d'un jour à l'autre. |
Indice de saprobité | |
Indice de sécheresse de Birot | ♦ Comme les deux indices d'Emberger et de Giacobbe, l’indice de Birot caractérise la sécheresse estivale par le rappport : 𝑷 ∗ 𝑱
Tout mois dont l'indice est inférieur à 10 est considéré comme aride. ♦ Équivalent étranger : Birot drought index. |
Indice de sécheresse estivale de Giacobbe | ♦ Formule simple qui caractérise la sécheresse estivale en faisant le rapport des pluies estivales PE sur la moyenne des maxima du mois le plus chaud. PE En région méditerranéenne, on considère que l'été est sec quand le rapport est inférieur à 7. |
Indice de similarité de Jaccard | ♦ Définit la similitude comme étant l’importance de remplacement des espèces ou les changements biotiques à travers les gradients environnementaux. Il permet une comparaison entre deux sites, car il évalue la ressemblance entre deux relevés en faisant le rapport entre les espèces communes aux deux relevés et celles propres à chaque relevé. I = Nc / (N1 + N2- Nc) où • Nc est le nombre de taxons communs aux stations 1 et 2 Cet indice I varie de 0 à 1 et ne tient compte que des associations positives. Si l’indice I augmente, un nombre important d’espèces se rencontre dans les deux habitats évoquant ainsi que la biodiversité inter habitats est faible (conditions environnementales similaires entre les habitats). Dans le cas contraire, si l’indice diminue, seul un faible nombre d’espèces est présent sur les deux habitats. Ainsi, les espèces pour les deux habitats comparés sont totalement différentes indiquant que les différentes conditions de l’habitat déterminent un turn-over des espèces importantes. ♦ Équivalent étranger : Jaccard index. |