Glossary
Glossaries
Term | Definition |
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Gestion des visiteurs | ♦ Processus de suivi de l’utilisation des visiteurs dans une aire protégée. |
Gestion du trait de côte | ♦ Consiste, au regard du changement climatique qui va provoquer une élévation du niveau moyen des mers, à envisager plusieurs stratégies de gestion :
> Les termes relocalisation des biens et personnes ou recomposition spatiale du territoire menacé sont de plus en plus utilisés en remplacement de cette expression. Ce procédé permet de promouvoir la restauration d’habitats intertidaux dont le rôle est important dans le ♦ Équivalent étranger : Shoreline management. |
Gestion durable | ♦ Concept définissant, depuis la Conférence de Rio (1992), une gestion susceptible de fournir à la population actuelle les biens et services qu'elle attend de la forêt, sans remettre en cause la possibilité, pour les générations futures, de faire de même. Cette notion a été précisée ensuite, par grands groupes de pays. > En Europe, les gouvernements ont défini la gestion durable comme une gestion respectant les six critères d'Helsinki (du nom de la conférence où ces critères ont été adoptés) :
♦ Équivalent étranger : Sustainable management. |
Gestion durable des terres | ♦ Procédure fondée sur les connaissances et qui aide à intégrer la la terre, l’eau et la biodiversité et la gestion environnementale, incluant les externalités entrantes et sortantes pour atteindre les demandes croissantes en nourriture et en fibres tout en maintenant les services écosystémiques et les moyens de subsistance. |
Gestion écologiquement rationnelle | ♦ Processus destiné à garantir que tous les déchets sont gérés d'une façon qui protège la santé humaine et l'environnement contre les effets contraires qui pourraient résulter de ces déchets. |
Gestion écosystémique | ♦ Processus qui vise à conserver les services écologiques principaux et à restaurer les ressources naturelles afin de remplir les besoins socio-économiques, politiques et culturels des générations actuelles et futures. L'objectif principal de la gestion écosystémique est le maintien efficient et l'utilisation éthique des ressources naturelles. La gestion écosystémique reconnaît que l'interrelation entre les systèmes socio-culturel, économique et écologique est primordiale pour appréhender les circonstances qui affectent les buts et les résultats environnementaux. Son approche évolutive nécessite des ajustements réguliers dans les institutions et les politiques et dans les normes nécessaires à l'exploitation commerciale de la gestion des ressources naturelles. |
Gestion fondée sur des droits | ♦ Régime de gestion des pêches dans lequel l’accès à la pêche est contrôlé par des droits d’utilisation qui peuvent comporter non seulement le droit de pêcher, mais aussi des spécifications quant aux aspects suivants :
♦ Équivalent étranger : Rights-based management. |
Gestion fondée sur les écosystèmes | ♦ Processus qui intègre les facteurs biologiques, sociaux et économiques dans une stratégie complète visant à protéger et à améliorer la durabilité, la diversité et la productivité des ressources naturelles. |
Gestion forestière durable | ♦ Processus qui vise à garantir que les biens et services dérivés des forêts remplissent les besoins actuels tout en préservant leur biodiversité, leur productivité, en sécurisant leur viabilité et en contribuant au développement à long terme. La gestion forestière englobe les aspects administratifs, légaux, techniques, économiques, sociaux et environnementaux de la conservation et de l'utilisation des forêts. Elle implique différents degrés d'interventions humaines, allant des actions visant à sauvegarder et à maintenir l'écosystème forestier et ses fonctions jusqu'à favoriser des espèces ou groupes d'espèces intéressants sur les plans sociaux et économiques pour améliorer la production de biens et de services. > Le contenu et la structure de la gestion forestière durable diffèrent entre les régions et les pays. Les mesures de gestion doivent se définir autour de sept thèmes centraux :
Mise en oeuvre de tout ce qui est défini par l’aménagement. > Les paramètres écologiques susceptibles d’influencer la biodiversité, sont déterminés par le choix de gestionnaires forestiers dans leurs démarches d’aménagement. Ces paramètres sont les suivants :
Ces choix ont des conséquences sur le maintien ou la suppression des stades successionnels de début et de fin de succession sylvogénétique. Ils conditionnent la présence d’éléments typiques de ces stades, qui structurent les communautés végétales ou animales en offrant des habitats spécifiques :
La diminution de ces habitats, ou leur fragmentation spatiotemporelle, peut mettre en danger les espèces qui leurs sont inféodées. > Les modèles de sylviculture sont appliqués par essence dominante et par type de stations. Ils ont des conséquences sur le régime des coupes, dont l’action s’apparente à celle des perturbations au sens écologique du terme. On note que les modalités d’exploitation comme les perturbations du sol et les traitements des rémanents influent aussi à court terme les communautés végétales et animales.
♦ Équivalent étranger : Wise use forest management. |
Gestion forestière participative | ♦ Processus qui vise à assurer une utilisation durable des forêts pour satisfaire équitablement les besoins locaux tout en assurant la soutenabilité environnementale. Ce terme est utilisé comme terme ombrelle, couvrant la gestion forestière, la gestion forestière conjointe, la gestion forestière collaborative et la foresterie communautaire. > La participation des humains est de type privé, ou de type communautaire, passive ou active.
> Les éléments essentiels d’une participation active de la communauté sont l’initiative et l’implication dans les prises de décisions. L’implication inclut la planification et l’établissement de but, la mobilisation de ressources, la prise de décisions, puis leur mise en oeuvre, la gestion et l’administration, le suivi et l’évaluation, comme la distribution des terres, du travail et des autres ressources de la communauté. Les terres peuvent être sous propriété collective ou individuelle, sous le contrôle de la communauté ou de privés, avec une gestion coopérative. Le pouvoir central joue un rôle limité et la plupart des bénéfices vont à la communauté. ♦ Équivalent étranger : Collaborative (or joint) forest management. |
Gestion intégrée | ♦ Processus de gestion itératif et concerté dont le but est d'engager une réflexion et des actions communes en faveur du développement durable d'un territoire. |
Gestion intégrée des bassins versants | ♦ Intégration de la planification et de la gestion avec des préoccupations environnementales, sociales et de développement économique, dans l'objectif explicite d'améliorer le bien-être humain à l'échelle d'un bassin versant. |
Gestion intégrée des paysages | ♦ Collaboration à longt terme des différents groupes de gestionnaires de l’environnement et de parties prenantes pour mettre en oeuvre les objectifs multiples requis du paysage, incluant la production agricole, la fourniture de services écosystémiques, de protection de la biodiversité et du bien-être et de la santé des populations locales. |
Gestion intégrée des ravageurs | ♦ Approche efficace et respectueuse de l'environnement de gestion des ravageurs qui repose sur une combinaison de pratiques de bon sens. Les programmes de gestion intégrée des ravageurs utilisent des informations actualisées et les plus complètes possibles sur le cycle de vie et les interactions des ravageurs avec leur environnement. Cette information, combinée avec les méthodes de contrôle disponibles, est utilisée pour les gérer avec des coûts les plus bas possible, avec le moins de risques possibles pour les humains et l'environnement. |
Gestion intégrée des ressources en eau | ♦ Processus social et politique qui consiste à coordonner les décisions et les actions sur l'eau, les milieux aquatiques et plus largement sur les différents éléments qui composent une unité hydrologique et qui ont un impact sur la qualité et les flux d'eau. Une unité hydrologique est un bassin versant ou une nappe souterraine. La gestion intégrée des ressources en eau est un principe qui se veut consensuel et qui trace la voie nécessaire pour résoudre les problèmes d'usage de l'eau et de préservation de la ressource sur le long terme. Elle doit permettre de surmonter les limites de la gestion dite sectorielle ou régionale, qui tend à satisfaire des secteurs d'usagers, sans prise en compte réelle des interactions ni avec les autres secteurs et ni avec le milieu naturel.
♦ Équivalent étranger : Integrated management of water resources. |