Ecology
Glossaries
Term | Definition |
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Empiétement d’espèces ligneuses | ♦ Envahissement d‟un sol par des arbres et des arbustes, conduisant à un changement de sa couverture. |
Empire biogéographique | ♦ Unité biogéographique correspondant à une grande région, voire à un continent. Les variations des conditions écologiques à la surface du globe font qu’on peut distinguer cinq grandes zones ou empires floraux. > Des subdivisions successives permettent d’affiner la définition des empires :
♦ Équivalent étranger : Biogeographic empire. |
Empirisme | ♦ Position épistémologique affirmant que toute la connaissance ne provient que de l'expérience ou de l’observation. Attitude opposée au rationalisme. Les axiomes, les hypothèses et les principes généraux ne sont pas utiles pour la connaissance. La théorie s’établit à partir des faits expérimentaux par induction. |
Empreinte | ♦ Phase de l‟apprentissage qui se produit pendant les premiers moments de vie d‟un animal et qui le conduit à adopter comme parent le premier animal ou la première personne qu‟il voit en naissant. |
Empreinte carbone | ♦ Synonyme : Besoin en espace CO2. > Le bilan carbone se distingue de l'empreinte écologique par le fait qu'il ramène tous les processus physiques dont dépend une activité à des émissions exprimées en équivalent carbone ou en équivalent CO2, et non à des hectares comme l'empreinte écologique, ainsi que parce qu'il ne concerne que les gaz à effet de serre, c'est-à-dire l'impact sur le climat à l'exclusion d'autres impacts sur l'environnement pouvant être inclus dans l'empreinte écologique. > En zones forestières, le bilan carbone est différent selon le type de forêts : primaire, exploitée ou régénérée : > Forêt primaire : Il est généralement reconnu que la quantité de carbone émise par la respiration des plantes et la décomposition de la matière organique est à peu près équivalente à celle que nécessite cet écosystème pour sa photosynthèse. Une forêt semi-décidue (en partie composée d'arbres à feuilles caduques) non perturbée est en situation d'équilibre quant à ses flux d'entrée et de sortie de carbone : elle n'est pas un puits de carbone mais elle en constitue un réservoir important, qui est évalué pour l'Afrique centrale, par exemple, à 275 tonnes de carbone par hectare (t C/ha).
Pour calculer le stockage de carbone d'une aire protégée : http://www.cbd.int/lifeweb/carbon/ |
Empreinte écologique | ♦ L'empreinte écologique a été créée par William Rees (Rees, 1992 ; Ecological Economics, 2000, vol. 32) pour évaluer des politiques d'urbanisme. > Il est possible de calculer cinq types d'empreintes écologiques :
Le concept de capacité de renouvellement pour l'empreinte écologique est proche du concept de capacité de charge et permet de savoir si l'Homme consomme plus que la nature ne peut produire et d'établir ainsi une dette ou un crédit en terme de consommation d'écosystèmes. > L'empreinte d'un pays est la somme de toutes les terres cultivées, les pâturages, les forêts et les zones de pêche nécessaires pour produire la nourriture, les fibres, le bois et le bois de chauffage qu'il consomme, pour fournir l'espace pour les infrastructures, et pour absorber les déchets qu'il émet. Si l'empreinte écologique d'un pays dépasse sa biocapacité, il en accuse un déficit. Ces pays ne peuvent maintenir leur niveau de consommation que grâce à une combinaison de leurs propres ressources (récoltées plus rapidement que le taux de remplacement), de l'importation de ressources provenant d'autres pays, et de l'utilisation de l'atmosphère (par exemple, comme réceptacle des gaz à effet de serre). > Les comparaisons globales montrent également clairement les inégalités d‘utilisation des ressources à l’échelle mondiale. > L’empreinte écologique est un indicateur facile à communiquer et à comprendre, et qui inclut un message fort de conservation. L’indicateur est plus efficace, significatif et robuste à des niveaux agrégés (niveau national et au-delà) mais des questions ont été émises quant à son utilisation comme un indicateur de soutenabilité. De nombreuses critiques se rapportent au manque de considération portée aux aspects tels que la dégradation des sols, la perte de biodiversité, la toxicité pour les humains et les écosystèmes, etc. Des questions telles que la distinction entre l‘agriculture intensive et extensive, la multifonctionnalité des écosystèmes et la rareté des ressources ont également été posées. Un seul indicateur n‘est pas capable d’illustrer la complexité de ces impacts et de leurs interactions. De plus, deux questions importantes ne sont pas correctement abordées dans les calculs de l’empreinte écologique : la surface à allouer à la maintenance des espèces sauvages et l’expression du problème des émissions excessives de dioxyde de carbone en matière de surfaces hypothétiques nécessaires pour les absorber. |
Empreinte écologique de la consommation | ♦ Le type d'empreinte écologique le plus fréquemment étudié est la mesure de la superficie nécessaire pour soutenir la consommation d'une population donnée. EEc = EEp + EEi - EEe où EEc est l‟empreinte écologique de la production Au sens strict, il s'agit de l'empreinte écologique de la consommation apparente. L'empreinte écologique moyenne, ou empreinte écologique de la consommation par habitant, est l'empreinte écologique de la consommation du pays divisée par sa population. > La différence entre l‟empreinte de production et de consommation et le commerce, est illustrée par l‟équation suivante : EEc = EEp + EEi - EEe où EEc est l‟empreinte écologique de la consommation |
Empreinte écologique de la production primaire (= des besoins primaires) | ♦ L'empreinte écologique de la production primaire d'un pays est la somme des empreintes écologiques de toutes les ressources récoltées, et de tous les déchets produits, dans le périmètre de la région géographique concernée. Cette empreinte écologique inclut :
L'empreinte écologique des produits primaires et l'empreinte écologique de la production primaire sont des expressions propres à l'empreinte écologique. Elles ne doivent pas être confondues avec les concepts, en écologie, de production primaire, de production primaire brute et de production primaire nette. |
Empreinte en eau | ♦ Estimation du volume d'eau utilisé durant le cycle de vie d'un produit, depuis l'extraction des matières qui le composent jusqu'à son élimination. On peut aussi parler de l'empreinte en eau d'une personne, d'un service, d'une institution, d'une région ou d'un pays, qui est évaluée en déterminant la somme des empreintes en eau des produits qu'ils consomment pendant une période donnée. L'empreinte en eau d'un individu, d'une communauté ou d'une entreprise est définie par le volume total d'eau fraîche utilisée pour produire les biens et services consommés par cet individu, cette communauté ou produit par cette entreprise. Voici quelques exemples d'empreintes en eau :
Sur le site de l'ONG Waterfootprint.org, il est possible de calculer l'empreinte en eau d'un individu. ♦ Équivalent étranger : Water footprint. |
Empreinte en eau des villes | ♦ L‟empreinte en eau des villes reflète les modes de consommation, la prospérité économique, le climat et les demandes en ressources alimentaires. Les différences dans les valeurs des empreintes sont conditionnées par la quantité d‟eau totale consommée, généralement liée au revenu brut de la zone, l‟importance de la consommation d‟eau, la présence d‟extrêmes climatiques, particulièrement dans les régions de haute évaporation où les besoins en eau sont importants. |
Empreinte énergie | ♦ Somme de tous les espaces nécessaires pour fournir l'énergie consommée, à l'exclusion de celle incluse dans les produits alimentaires. C'est la somme des espaces CO2, de la superficie couverte par les barrages hydroélectriques, de la forêt fournissant du bois de chauffage, des champs cultivés pour produire des carburants d'origine agricole. |
Empreinte humaine | ♦ Continuum de l’influence humaine sur l’ensemble de la surface terrestre. L’approche est spaciale est vise à identifier des zones qui sont plus ou moins marquées par les humains. Les pressions anthropogéniques cumulées sont une mesure de l’empreinte humaine. |
Empreinte plastique | ♦ La notion d’empreinte plastique peut inclure trois dimensions, conduisant aux différentes métriques suivantes :
L’évaluation de l’impact est un élément des méthodologies les plus avancées de mesures de l’empreinte. Elle est généralement liée à trois stades : le devenir, l’exposition et l’évaluation des effets. ♦ Équivalent étranger : Plastic footprint. |
En danger | ♦ Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition imminente d'une partie de son aire de distribution. |
ENABEL | ♦ Nouvelle dénomination donnée en 2018 à la "Coopération Technique Belge" (CTB) qui s’inscrit dans le cadre plus large des Objectifs de développement durable adoptés en septembre 2015 par les Nations Unies, incluant l’agenda « au-delà de l’aide » (Beyond Aid) et les partenariats multi-acteurs. |