Géographie
Glossaires
Terme | Définition |
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GCLME | ♦ Acronyme anglosaxon pour : "Guinea Current Large Marine Ecosystem" ♦ Grand Écosystème Marin du Courant de Guinée Le Golfe de Guinée peut être appréhendé comme un large espace maritime et comme un haut-lieu de diversité biologique marine. Le concept de Grand Ecosystème Marin (GEM) permet d‘appréhender l'espace marin que constitue le Golfe de Guinée qui est le 28ème des soixante-quatre GEM recensés dans le monde et l'un des trois GEM de la façade atlantique africaine regroupant seize pays. > Sur le plan géomorphologique, les côtes de la région sont principalement constituées de zones de plaines basses sableuses ou lagunaires dans la partie nord, et dans la partie sud, de deltas à l'embouchure des fleuves avec généralement des marécages et des mangroves. Les zones littorales de la région sont marquées par le phénomène d'érosion, causé aussi bien par les phénomènes naturels (facteurs hydrodynamiques et sédimentologiques etc.) que par les activités humaines (déforestation, constructions portuaires etc.). > En matière océanographique, le courant de Guinée coule de l'est du Sénégal jusqu'au Golfe du Biafra et est nourri par le contre-courant équatorial et par une branche du courant des Canaries. Le sous-courant équatorial se trouve sous l'influence tant du climat du nord que du climat du sud, et on constate quatre saisons marines : une longue saison chaude allant de février à mai, une longue saison froide allant de juin à octobre, une courte saison chaude allant de novembre à la mi-décembre et une courte saison froide allant de la mi-décembre à janvier. La longue saison froide se caractérise par la présence d'un upwelling le long de l'équateur (divergence équatoriale) ainsi que le long des côtes nord et sud du Golfe de Guinée. Ces variations saisonnières se distinguent par une renverse de deux fronts océaniques actifs qui définissent les limites nord et sud de l'étendue de la couche d'eau chaude. Les régions balayées par le passage de ces fronts sont appelées zones d'alternation. L'une d'entre elles s‘étend vers le nord du Cap Verga (Guinée) au Cap Blanc (Mauritanie). Sa contrepartie du sud s'étend du Cap Lopez (Gabon) au Cap Frio (Angola). > Les écosystèmes marins du Golfe de Guinée sont moins bien connus que les écosystèmes terrestres, ils sont toutefois le réceptacle d'une importante richesse naturelle. La région est riche en ressources halieutiques avec des zones de forte productivité bénéficiant d'upwellings, riches en nutriments organiques. La migration de stocks importants de poissons est en étroite corrélation avec le déplacement de ces fronts océaniques. Le PNUE a recensé quatre principales zones de forte productivité : le long des côtes du Sénégal au Libéria, du fait de la présence d'un upwelling dans la zone d'alternation nord-ouest ; du Gabon au Congo en raison d'un upwelling du courant de Benguela ; la section Côte d'Ivoire/Ghana qui bénéfice d'un upwelling saisonnier (juillet–août) ; et l'embouchure du fleuve Congo. Les principaux pays producteurs de produits halieutiques sont le Nigeria, le Ghana, la République Démocratique du Congo (RDC) et l'Angola. |
Géoclimatique | ♦ Adjectif relatif à la géographie et au climat. |
Géocomplexe | ♦ Unité géographique constitué d’un ensemble de géosystèmes interdépendants. |
Géocratique | ♦ Définit une période géologique ou paléoclimatique caractérisé par une régression marine. |
Géodésie | ♦ Science étudiant la forme et les dimensions de la Terre. |
Géodiversité | ♦ Diversité des minéraux, des roches, des fossiles, des sédiments et des sols ainsi que des processus naturels qui permettent la formation et la forme des paysages et plus généralement la structure de la Terre. > Dans une approche géographique de l’environnement, désigne la variabilité du monde abiotique, dans ses composantes géologique (roches, minéraux, fossiles), géomorphologique (formes du relief), pédologique (sols) et hydrologique (eaux de surface et souterraines), ainsi que l’ensemble des processus naturels (internes et externes) et anthropiques qui en sont à l’origine ; cela comprend la variabilité des atomes, molécules et particules élémentaires à l’échelle inframicroscopique (diversité élémentaire), celle des espèces minérales ou fossiles et des autres taxons à l’échelle de l’affleurement ou du site (diversité géospécifique) ainsi que celle des systèmes et assemblages plus ou moins complexes de structures géologiques, reliefs, sols et eaux qui constituent les paysages à large échelle (diversité géosystémique), y compris les paysages culturels (Lespez et Dufour, 2020). ♦ Équivalent étranger : Geodiversity. |
Géofaciès | ♦ Unité de description de l’espace géographique (plus petite unité spatiale homogène). > Un géotope endogène constitue le géofaciès par répétition ou association. > Trois sous-ensembles les caractérisent :
♦ Équivalent étranger : Geofacies. |
Géographie | ♦ Science transversale qui étudie l’organisation de la Terre, la répartition et l’impact des activités humaines, la cartographie des éléments naturels et anthropiques. |
Géographie humaine | ♦ Étude spatiale des activités humaines à la surface du globe, donc l'étude de l'écoumène, c'est-à-dire des régions habitées par l'homme. La géographie humaine comprend de nombreuses spécialités : la géographie de la population, la géographie rurale, la géographie urbaine, la géographie sociale, la géographie économique, la géographie politique, la géographie culturelle, la géographie religieuse. |
Géographie physique | ♦ Branche de la géographie qui décrit la surface de la Terre, sans s'intéresser directement aux activités humaines. La géographie physique comprend plusieurs disciplines telles que : la géomorphologie, la climatologie, l'hydrologie, l'océanographie, la glaciologie, la pédologie, la paléogéographie, la biogéographie. |
Géoïde | ♦ Surface équipotentielle du champ de pesanteur épousant au mieux le niveau moyen des mers. |
Géoingénieurie | ♦ Ingénierie visant à modifier certaines caractéristiques de l'environnement à l'échelle de la Terre. La géoingénierie consiste, par exemple, à essayer d'atténuer les changements climatiques anthropiques par une diminution des concentrations du gaz carbonique atmosphérique ou du rayonnement solaire incident. |
Géolocalisation | ♦ Opération consistant à localiser une entité (ouvrage, évènement...) dans un référentiel géographique donné avec plus ou moins de précision : de façon absolue (longitude, latitude, altitude ; ou X, Y, Z) ou relative (commune, zone hydrographique, système aquifère, cours d'eau, masse d'eau, point kilométrique, etc.) selon un système de coordonnées géographiques connu. Par extension, la numérisation sur carte est une géolocalisation : on crée un objet géographique dans le référentiel au lieu d'en attribuer un existant (synonyme de géoréférencement). |
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