Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Bilan énergétique | ♦ Quantification du flux d’énergie à travers un système, de l’individu à la biosphère en passant par les populations de chaque espèce. L’énergie se partage en maintenance (entretien), croissance et reproduction. Équivalence entre les différentes unités de mesures de l’énergie |
BIM | ♦ Acronyme pour : "Biodiversity Impact Metric". ♦ Conçu par le Cambridge Institute for Sustainability Leadership (CISL), cet outil a pour objectif de fournir une évaluation des impacts des produits sur la biodiversité. La méthodologie du BIM se base sur le cadre d’Analyse du cycle de vie (ACV) croisé avec le cadre Pression – État – Réponse (PER ou Pressure, State, Response, PSR). Centrée sur la mesure de l’impact de l’utilisation des terres pour la production de matières premières, elle permet de déterminer cet impact en pondérant la superficie nécessaire aux activités par l’incidence sur la proportion de biodiversité perdue (quantité) et l’importance relative de la biodiversité perdue (qualité). Au moment de l’évaluation, plusieurs méthodologies sont documentées : l’une repose sur l’utilisation du modèle de calcul de l’Abondance moyenne des espèces (Mean Species Abundance, MSA), l’autre sur l’Index d’intégrité de biodiversité (biodiversity intactness index, BII).
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Bimaturisme | ♦ Terme employé pour décrire les différences de taille et de caractéristiques physiques entre membres du même sexe chez une même espèce. L’Orang-Outan illustre cette notion avec des mâles présentant des caractéristiques sexuelles secondaires et d’autres qui ne présentent pas ces caractéristiques et sont plus petits. La diffférence de taille entre mâles et femelles provient, d’autre part, du fait que les femelles ont leur pic de croissance et atteignent leur mâturité avant les mâles. Le bimaturisme peut être dû au fait que soit les membres du plus grand sexe requièrent plus de temps pour atteindre une grande taille, soit ils retardent la maturité afin d'acquérir assez d'habileté et de connaissances pour se reproduire avec succès. |
BIMBY | ♦ Acronyme anglophone pour : "Biodiversity in my Back Yard". Structure conceptuelle du cadre de travail BIMBY |
Bio-agresseur | ♦ Désigne un organisme dont l’action ou le métabolisme cause des dégâts aux cultures ou aux peuplements forestiers. |
Bioaccumulation | ♦ Capacité d'un organisme vivant, animal ou végétal, à absorber et à concentrer certaines substances chimiques, parfois toxiques. Ce processus de cumul affecte le réseau trophique, dans lequel la bioaccumulation concentre les substances, difficilement excrétables, de la proie au prédateur. La mesure de la bioaccumulation d'un organisme peut constituer un bioindicateur de l'état de santé d'un environnement. |
Bioacoustique | ♦ Étude des communications acoustiques chez les animaux. Les communications acoustiques regroupent l’ensemble des communications faisant intervenir des signaux sonores, qui se définissent comme des variations de pression se propageant dans un milieu matériel. La vibration engendrée lors de l’émission d’un signal sonore est caractérisée par une fréquence (F), liée à la période (T) par la relation F = 1/T (avec F en hertz et T en secondes), une amplitude et une durée. Tout signal acoustique peut donc être défini par ces trois paramètres |
Bioamplification | ♦ Tendance des organismes de fin de chaîne alimentaire à concentrer de grandes quantités de polluant ou de contaminant présent dans un biotope |
Bioamplification, amplification biologique | ♦ Désigne l'augmentation cumulative des concentrations d'une substance persistante au fur et à mesure que l'on monte dans la chaîne alimentaire. |
Biocapacité | ♦ Fourniture de ressources et de services écosystémiques. Elle est mesurée en hectares globaux. La biocapacité est influencée à la fois par des phénomènes naturels et par les activités humaines. Elle est une mesure agrégée de la quantité de terres disponibles, pondérée par la productivité de ces terres. Elle représente la capacité de la biosphère à produire des cultures, de l'élevage (pâturages), des produits forestiers (forêt), ainsi que l'absorption de dioxyde de carbone dans les forêts. Elle reflète également dans quelle proportion sa capacité de régénération est occupée par les infrastructures (terrains bâtis). En bref, elle mesure la capacité des localités terrestres et aquatiques à fournir des services écologiques. Les changements climatiques, qu'ils soient dus aux activités humaines ou d'origine naturelle, peuvent diminuer la biocapacité forestière comme une météorologie plus sèche et plus chaude qui accroît l'incidence des feux de forêts et les infestations par les ravageurs. Par ailleurs, certaines pratiques agricoles peuvent réduire la biocapacité en augmentant l'érosion des sols et la salinité. Un calcul de biocapacité nationale commence par la superficie totale des terres bioproductives disponibles. « Bioproductive » fait référence à la terre et à la mer qui permettent l'activité photosynthétique et l'accumulation de la biomasse. Les zones arides de faible productivité sont exclues. Les domaines tels que le désert du Sahara, l'Antarctique, ou les sommets alpins supportent la vie, mais leur production est trop diffuse pour être directement exploitable par l'Homme. BC = A x YF x EQF ♦ Équivalent étranger : Biocapacity. |
Biocarbone | ♦ Le but premier du biocarbone est de combiner la mitigation du climat avec la conservation de la biodiversité dans une même activité, généralement par la forestation, la reforestation, la conservation ou l’amélioration de la biomasse existante. |
Biocarburant | ♦ Carburant assimilé aux énergies renouvelables et obtenu à partir de la transformation de ressources agricoles (maïs, colza, betterave, canne à sucre, huile de palmier, etc.) ou autres (algues). Cette énergie est biodégradable, mais son bilan environnemental dépend du mode de production : la production de la matière première peut nécessiter une agriculture intensive consommatrice de produits phytosanitaires. Devenus rentables du fait de l'augmentation du cours du pétrole et de la mise en place de subventions, les biocarburants sont à l'origine d'une accélération de la déforestation (Brésil). Ils favorisent l'épuisement des sols et soustraient des terres arables à la production alimentaire. |
Biocénose climacique | ♦ Biocénose relativement stable (à maturité), résultant de l'interaction des êtres vivants et du climat au cours d'une succession et en équilibre avec les conditions physiques locales. |
Biocénose, biocœnose | ♦ Ensemble des groupes écologiques fondamentaux d'organismes qui peuplent tout écosystème : les producteurs (végétaux autotrophes), les consommateurs (animaux et décomposeurs, champignons et micro-organismes hétérotrophes). |
Biocentrisme | ♦ Concept selon lequel toute forme de vie a une valeur intrinsèque et mérite d'être respectée. Le biocentrisme est à l'origine des mouvements pour les droits des animaux, domaine qui ne constitue pas une éthique de l'environnement proprement dite. |