Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Planification (systématique) de la conservation | ♦ L'approche (PSC) est la plus couramment utilisée pour concevoir et améliorer les réseaux d'aires protégées. Elle consiste à produire une liste des espèces, des habitats et des processus écologiques importants (regroupés sous l'appellation d’éléments de conservation), à cartographier leur distribution, et à établir des objectifs déterminant dans quelle mesure chaque élément de conservation doit être protégé. Ces données sont ensuite utilisées pour réaliser une analyse des lacunes, qui évalue à quel point le système d'aires protégées existantes répond à ces objectifs, ainsi que l'établissement de priorités géographiques pour la conservation, qui identifie les zones prioritaires en vue de combler les lacunes liées aux objectifs. > La PSC peut être utilisée pour aborder ce problème en identifiant les zones prioritaires en termes de conservation, qui protègent à la fois la distribution actuelle et la distribution future attendue des espèces importantes. Son objectif est de créer des aires protégées qui permettent de maximiser la représentativité et la viabilité du plus grand nombre d’espèces. Le plus grand nombre d’espèces et d’écosystèmes doit donc être inclus dans la démarche primitive de conservation (représentativité) et la taille et la configuration des aires protégées doivent favoriser à long terme la survie des espèces et des écosystèmes (viabilité). > La planification repose sur six étapes principales :
♦ Équivalent étranger : Systematic conservation planification. |
Planification sectorielle pour la biodiversité | ♦ Cartographie des aires prioritaires pour la biodiversité (aires clés de biodiversité et aires de soutien écologique) accompagnée d'informations contextuelles, de lignes directrices pour l'utilisation des terres et d'informations sous forme de système d'information géographique (SIG). La carte doit être produite selon les principes et les méthodes de la planification systématique de la biodiversité, en accord avec les lignes directrices approuvées au niveau national. Un plan sectoriel pour la biodiversité représente les apports d'un secteur à la biodiversité à la planification et à la prise de décisions dans un ensemble d'autres secteurs. |
Planification spatiale | ♦ Processus de définition et de création de sites et de bâtiments compatibles avec l'environnement. Il a un rôle fondamental en s'assurant que des espaces sont disponibles pour permettre de nouveaux développements ou des réorganisations et met en balance le besoin de développement avec la protection de l'environnement et les demandes locales. |
Planification systématique de la biodiversité | ♦ Méthodologie scientifique pour déterminer les aires importantes pour la biodiversité :
♦ Équivalent étranger : Systematic biodiversity planning. |
Plans sectoriels et stratégies | ♦ Inclut toute planification, stratégie et activités associées qui contribuent à l'économie d'une communauté ou d'un pays, et ont un impact réel ou potentiel sur la création, l'intégrité et/ou la gestion des aires protégées. |
Plantation | ♦ 1. Grande exploitation agricole des pays tropicaux consacrée à une culture commerciale. |
Plante aquatique | ♦ Plante qui croît dans l’eau et les sols saturés d’eau. On dit aussi qu’une plante est hydrophile quand elle croît dans l’eau ou dans un substrat qui est périodiquement déficient en oxygène à cause de la saturation du sol en eau. Les hydrophytes, ou plantes hydrophiles, sont considérées comme des plantes aquatiques ; elles comprennent les plantes submergées, les plantes à feuilles flottantes, les plantes émergentes et les plantes herbacées et ligneuses émergées, caractéristiques des marais et des marécages ouverts sur des plans d’eau. |
Plante fourragère | ♦ Plante destinée à la nourriture des animaux. |
Plante vivace | ♦ Plante vivant plusieurs années. |
Plantigrade | ♦ Qui marche sur la plante des pieds. |
Plastiticité phénotypique | ♦ Décrit la propriété d’un génotype donné à produire des phénotypes différents en réponse à des conditions environnementales distinctes. Fréquemment observée dans la nature, des expériences en laboratoire permettent de mieux en comprendre les mécanismes. On peut observer de nombreux exemples de plasticité phénotypique tant chez les animaux que chez les plantes.
> Un terme souvent rencontré dans le domaine de la plasticité phénotypique est celui de polyphénisme qui désigne la variation non génétique ou de plasticité phénotypique discontinue. On l’emploie ainsi lorsque l’on observe dans les conditions naturelles des morphes discrets comme les morphes saisonniers de papillons ou les castes d’insectes sociaux (reines/ouvrières) dus à des conditions environnementales distinctes même si l’on peut produire dans certaines conditions des individus intermédiaires au laboratoire. > La plasticité phénotypique d’un trait de caractère est donc la capacité pour des organismes de même génotype à exprimer différents phénotypes pour ce caractère en fonction de l’environnement et non une caractéristique d’un individu.. ♦ Équivalent étranger : Phenotypic plasticity. |
Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques | ♦ Organe intergouvernemental indépendant créé par les États membres de la Convention sur la diversité biologique en 2012. Il fournit aux décideurs des évaluations scientifiques objectives de l’état des connaissances sur la biodiversité de la planète, les écosystèmes et leurs bénéfices pour les individus, ainsi que les outils et les méthodes pour protéger et utiliser de manière durable ces ressources naturelles vitales. |
Pleuston | ♦ Constitué d'organismes de surface poussés par le vent, vivant donc à l'interface eau-atmosphère. |
Pluie acide | |
Pluies efficaces | ♦ Exprimées en millimètres, elles sont égales à la différence entre les précipitations totales et l'évapotranspiration. Les précipitations efficaces peuvent être calculées directement à partir des paramètres climatiques et de la réserve utile du sol. L'eau des précipitations efficaces est répartie, au niveau du sol, en deux fractions : l'écoulement superficiel et l'infiltration. |