Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Lagunage | ♦ Technique biologique d'épuration des eaux où le traitement est assuré par une combinaison de procédés aérobies et anaérobies impliquant un éventail de microorganismes : algues et bactéries. |
Lande | ♦ Écosystème résultant du défrichage des forêts en Europe. > Le mot « lande » peut aussi désigner un type de formation végétale. Il est considéré qu’une formation végétale est « tout groupement présentant une physionomie homogène et constante due à la dominance soit d’une ou plusieurs espèces sociales, soit d’espèces ayant un caractère biologique commun » (Grisebach, 1888 in Guinochet, 1973). La définition de la lande ne concerne ici que la part végétale du milieu en tant que groupement considéré comme homogène et défini par l’architecture des individus dominants. Ces formations végétales, définies par leur physionomie, peuvent être déclinées selon leur composition spécifique et leur écologie en associations végétales. La définition retenue s’appuie sur les notions de formation végétale et d’association végétale. En effet, se développant en concordance avec son milieu environnant, la végétation est un indicateur des conditions écologiques, dynamiques, géographiques et historiques. Elle permet également d’individualiser des unités à cartographier directement visibles sur le terrain. Enfin, en structurant l’espace, elle constitue l’un des éléments essentiels du paysage. Les landes présentent toutes la particularité d’être dominées par des espèces à feuilles coriaces, persistantes et dont l’épiderme est épaissi, adaptations généralement liées à la sécheresse. On parle alors d’espèces sclérophylles. Pour les landes, cette particularité est paradoxalement observable aussi bien sur sols secs qu’humides et en climat chaud que froid. > Aux marges de cette définition centrale, les limites structurales, dynamiques et spatiales sont diversement appréhendées et caractérisées. Ces difficultés proviennent pour l’essentiel du caractère généralement secondaire et instable des landes atlantiques et subatlantiques. Cette origine tient à deux groupes principaux de perturbations :
En fonction du contexte agropastoral ou préforestier prédominant, de la morphologie (hauteur, espèces dominantes), on a classiquement rattaché :
Les arguments floristiques de ces rattachements tiennent à la présence plus ou moins importante :
Mis à part le cas des falaises littorales et de quelques situations intérieures particulières (corniches, vires rocheuses), les landes sont secondaires et d’origine habituellement anthropique. Par le passé, elles ont fait l’objet d’exploitations extensives variées (fauche, pâturage) et de quelques utilisations locales (litière, fourrage, balais). L’intensité et la fréquence de ces perturbations anthropiques ont des conséquences importantes à la fois sur la physionomie et la flore des landes.
Pour les landes humides, les menaces sont de quatre ordres :
♦ Équivalent étranger : Moor. |
Landfarming | ♦ Technique de dégradation consistant à mettre en place un système pouvant accueillir des terres avec du polluant et créer une activité bactérienne. |
Lapidicole | ♦ Espèce vivant parmi les rochers. |
Larmier | ♦ Glande située au-dessous de l’angle interne de l’œil de certains mammifères, qui secrète un liquide gras et odorant. |
Lassitude de l'apocalypse | ♦ Terme popularisé par Per Espen Stoknes, psychologue, docteur en sciences économiques et président du Centre pour la croissance verte à la Norwegian Business School. |
Latrines | ♦ Amas d’excréments qui s’accumule par des dépôts réguliers et qui joue souvent le rôle de marquage visuel et olfactif de territoire. |
Lek | ♦ Système de parade nuptiale se rencontrant surtout chez diverses familles d'oiseaux et se situant sur des lieux particuliers. De ces parades nuptiales fortement hiérarchisées, il résulte qu'un tout petit nombre de mâles assurent la fécondation de la quasi-totalité des femelles de la population. |
Lentique | ♦ Biotope d'eau calme. |
Leptospirose | |
Létal | ♦ Qui entraîne (provoque) la mort. |
Libre évolution | ♦ Zone uniquement soumise à des processus naturels. Elle est non ou peu modifiée et sans activité humaine intrusive ou extractive. D’un point de vue écologique et évolutif, l’enjeu majeur est le maintien des processus évolutifs sur lesquels les humains influent plus ou moins fortement et volontairement ailleurs. > La libre évolution implique, par définition, l’absence d’intervention humaine, mais dans la mesure où pratiquement aucun milieu sur la planète n’a, à un moment de son histoire, était impacté par des activités humaines, directes ou indirecte, cette affirmation n’est pas réellement recevable. Selon les milieux, il doit donc être convenu que des activités humaines peuvent s’exercer, même si parfois elles ne sont là que pour permettre la compréhension des processus évolutifs ou pour éviter un éventuel déséquilibre en cours d’installation comme par exemple le développement d’espèces invasives qui pourraient modifier la trajectoire attendu d’un type de milieu particulier. > La libre évolution est parfois considérée comme un quasi-synonyme de naturalité alors qu’elle n’en est qu’un aspect de la naturalité, comme le met en évidence, a contrario, la réflexion sur le rewilding. Celui-ci prend en compte à la fois la possibilité que toutes les espèces (notamment celles qu’on appelle « clés de voûte » ou « architectes ») qui contribuent à la pleine expression locale des processus naturels ne soient pas présentes, ni ne reviennent spontanément, et le besoin parfois préalable de mettre fin, par une intervention initiale, aux effets massifs et durables de certaines « infrastructures » ou de certains résidus d’un aménagement ou d’une gestion (barrages, routes, pollutions chimiques ). > La libre évolution d’écosystèmes historiquement fortement marqués par l’empreinte humaine ne conduit pas à des écosystèmes comparables à ceux qui auraient existé si l’être humain n’avait pas « pris le contrôle » de leur évolution, tout comme des animaux domestiques revenus à l’état sauvage ne donnent pas, même après plusieurs générations, une population en tous points comparable à celle de l’espèce originelle jamais domestiquée C’est le concept de féralité appliqué aux forêts (voir Barthod et al., 2021). > La libre évolution s’apparente à la pleine naturalité : il s’agit de laisser un écosystème se développer sans perturbation de la part d’activités humaines extractives et inclusives, comme des coupes ou des plantations. |
Lichen | ♦ Organisme formé d'un champignon et d'une cyanobactérie ou d'une algue unicellulaire. |
Liebig (Loi de) | ♦ Selon cette loi des facteurs limitants, le fonctionnement d'un processus écologique est conditionné par le facteur le plus faiblement représenté dans le milieu. |
Ligne physiologique des hautes mers | ♦ Désigne la ligne écologique, frontière entre la mer et la terre, contrôlée par la co-action de plusieurs facteurs comme les mouvements de la marée, l'action des vagues et l'insolation. Sur substrat rocheux, cette ligne coïncide avec la limite inférieure du groupement lichénique à Verrucaria maura. |