Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
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Zone humide d’importance internationale | ♦ Une zone humide devrait être considérée comme un site d'importance internationale :
♦ Équivalent étranger : Internationally important wetland. |
Zone humide fonctionnelle | ♦ Un espace peut être considéré comme zone humide fonctionnelle dès qu'il présente les deux critères suivants :
Les zones humides fonctionnelles correspondent donc à des unités identifiables, présentant un fonctionnement propre au sein d'un vaste ensemble humide. On peut par exemple regrouper considérer comme zone humide fonctionnelle des prairies inondable, des zones de frayère, des zones d'interception des matières en suspension, des forêts humides. |
Zone humide permanente | ♦ Zone où le niveau de l'eau est haut de manière constante et dont la végétation persiste toute l'année. Lors de périodes sèches extrêmes, la composition de la communauté végétale peut changer, mais les espèces sont toujours de zones humides (saisonnières, éphémères ou intermittentes). |
Zone importante pour les oiseaux | ♦ Zones identifiées comme importantes pour les oiseaux et plus généralement pour la biodiversité sur la base de critères scientifiques validés au plan international. Des sites sont considérés comme importants pour les oiseaux s'ils accueillent des espèces globalement menacées au plan mondial, s'ils font partie de l'aire de distribution restreinte de certaines espèces (moins de 50.000 km²) ou s'ils accueillent des effectifs significatifs d'une espèce particulière. Une zone importante pour les oiseaux doit présenter des caractéristiques différentes de son environnement, être déjà ou pouvant devenir une aire protégée et fournir, seule ou avec d'autres sites, une réponse aux besoins des oiseaux pour lesquels elle est importante. |
Zone marine morte | ♦ Zone dans laquelle aucune vie n'est plus possible en raison du trop fort impact des activités humaines et plus particulièrement de l'abondance des déchets dont la décomposition absorbe tout l'oxygène. On dénombre désormais 199 zones mortes dans les différents océans et mers de la planète. Leur augmentation entraîne une diminution des ressources halieutiques, ce qui se traduit par un déficit pour les populations de pêcheurs. Les zones mortes se renforcent dans les périodes chaudes et pluvieuses, à cause d'une accumulation excessive de polluants provenant des engrais agricoles lessivés par le ruissellement des pluies abondantes. |
Zone multi-usage | ♦ Aire protégée dans laquelle le développement de différentes activités et de différents usages des ressources naturelles est autorisé, avec l’ambition d’atteindre simultanément des buts de production soutenable et de conservation de la nature. |
Zone non constructible | ♦ Zone de terre définie comme la distance séparant une zone urbanisée d’un élément naturel patrimonial. L’objectif est de séparer deux usages différents du territoire afin de minimiser l’impact du développement sur les éléments naturels et leurs fonctions, et de protéger les individus et les propriétés des événements naturels, et de contrôler l’empiétement dans une zone naturelle adjacente. La zone tampon écologique est une part importante de la zone intermédiaire, mais celle-ci s’avère plus étendue et repose sur la nécessité de maintenir une distance minimale entre toute structure et les zones de valeur patrimoniales. À l’inverse des zones tampons, les zones intermédiaires ne sont pas nécessairement végétalisées. |
Zone non exploitable | ♦ Aire totalement (ou selon la saison) exempte de tout usage humain à des fins extractives ou non extractives générant un impact (quelques exceptions sont autorisées pour des activités scientifiques/de recherche). On parle également de réserve ou de zone totalement protégée. |
Zone protégée | ♦ Toute zone géographiquement délimitée qui est désignée,ou réglementée,et gérée en vue d’atteindre des objectifs spécifiques de conservation. Voir Aire protégée. |
Zone septique | |
Zone tampon | ♦ 1. Aire adjacente aux aires protégées, sur laquelle l’utilisation de la terre est partiellement restreinte afin de donner un niveau supplémentaire de protection à l’aire protégée en même temps qu’elle fournit des bénéfices aux communautés rurales avoisinantes. > Les zones tampons écologiques servent à protéger les fonctions écologiques et l’intégrité des espaces naturels. Les autres buts sont :
Elles jouent donc un rôle de filtre pour minimiser les impacts des usages, et pour fournir des corridors pour la faune sauvage et contribuent à la diversité des habitats et des espèces. Une zone tampon est donc une zone spécifiquement définie pour fournir une mesure de protection, ou une transition entre l’urbanisation et le patrimoine naturel. Les zones tampons servent à atténuer l’impact des sédiments et des polluants sur les espaces naturels, constituent un écran contre les dérangements liés aux activités humaines, servent d’habitat à de nombreuses espèces en maintenant un micro-climat, et permettent de limiter le développement d’espèces invasives. > Une zone tampon doit donc être :
La fonction essentielle d’une zone tampon est d’isoler une aire protégée des impacts des usages sur les territoires proches, de telle sorte qu’elle puisse continuer à fournir une gamme comparable de biens et de services comme l’ensemble le faisait avant la nouvelle utilisation. Une autre fonction est de fournir des opportunités pour améliorer ou restaurer le coeur de nature en permettant de le protéger des agressions extérieures. > Une zone tampon a également pour objectif d’optimiser la valeur politique, économique, sociale, culturelle, écologique et intrinsèque des ressources par une gestion adaptative active, avec la participation de toutes les parties prenantes, et permettant le changement dans le temps. Les zones tampons nécessitent un processus flexible de constitution d’un partenariat, un processus de recherche de valeur maximale pour les denrées communes et le respect des minorités. Au sein des zones tampons, il peut y avoir des restrictions légales ou coutumières sur l’utilisation des ressources ou une gestion peut être appliquée pour réduire les impacts négatifs des restrictions sur les communautés voisines. Une zone tampon peut également être une catégorie d’aires protégées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) (catégorie V ou VI). > Les zones tampons représentent une partie importante de la stratégie de conservation dans de nombreux sites, en particulier des sites du patrimoine mondial, des réserves de biosphère ou des catégories d’aires protégées de l’UICN. L’établissement d’une zone tampon a généralement pour but de diminuer les impacts externes et de favoriser l’intégration d’une aire protégée dans son milieu. Étant donné que l’utilisation du territoire varie d’une aire protégée à l’autre, les paramètres de la zone tampon varient également : taille minimale, activités permises, etc. Par exemple, certaines catégories d'aires protégées permettent la chasse, parfois avec une réglementation plus stricte, alors que d’autres l’interdisent complètement. La chasse, longtemps vue comme incompatible avec les objectifs de conservation, peut parfois représenter un outil de gestion intéressant dans la zone tampon, profitant de l’effet de déversement, en plus de favoriser l'acceptabilité sociale. Dans d’autres cas, comme dans certains pays en voie de développement, le braconnage en périphérie est une réelle menace pour la faune qu’on tente de conserver grâce à une aire protégée. ♦ Équivalent étranger : Buffer area. |
Zone verte | ♦ Ensemble de terrains non construits et non pollués qui peuvent être soit conservés en l'état et déclarés non constructibles, soit transformés sans réhabilitation préalable en zone d'habitat, d'activités ou de loisirs. |
Zone vulnérable | ♦ Zone désignée comme vulnérable (au sens de la Directive européenne "Nitrates) à la pollution diffuse par les nitrates d'origine agricole compte tenu notamment des caractéristiques des terres et des eaux ainsi que de l'ensemble des données disponibles sur la teneur en nitrate des eaux et de leur zone d'alimentation. Ces zones concernent : • Les eaux atteintes par la pollution : les eaux souterraines et les eaux douces superficielles, notamment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, dont la teneur en nitrates est supérieure à 50 milligrammes par litre ; eaux des estuaires, eaux côtières et marines et eaux douces superficielles qui ont subi une eutrophisation susceptible d'être combattue de manière efficace par une réduction des apports en azote, • Les eaux menacées par la pollution : eaux souterraines et eaux douces superficielles, notamment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, dont la teneur en nitrates est comprise entre 40 et 50 milligrammes par litre et montre une tendance à la hausse ; eaux des estuaires, eaux côtières et marines et eaux douces superficielles dont les principales caractéristiques montrent une tendance à une eutrophisation susceptible d'être combattue de manière efficace par une réduction des apports en azote. |
Zones ateliers | ♦ Zones géographiques, souvent à l'échelle régionale, ayant une certaine unité de fonctionnelle (par exemple, une forêt, le bassin versant d'un fleuve, un massif montagnard). Elles sont définies en fonction de questionnements scientifiques impliquant des recherches à long terme sur les anthroposystèmes. Elles disposent de moyens techniques d'acquisition, d'organisation et de traitement des données ainsi que de centres de compétences nécessaires.Les sites ateliers sont, à l'intérieur des zones ateliers, des sites plus ou moins instrumentés pour l'acquisition de données provenant soit d'observations, soit d'expérimentations. Ils sont de dimension réduite, d'un ou de deux ordres de grandeurs plus petits que les zones ateliers (petit bassin versant, parcelle forestière, quartier d'une ville). |
Zones d’oiseaux endémiques | ♦ Régions du monde qui constituent des aires naturelles pour des oiseaux endémiques où les distributions de deux ou plus espèces d'oiseaux à faible aire de répartition se chevauchent. Une espèce à faible aire de répartition est définie comme ayant une aire de reproduction historique qui ne dépasse pas 50 000 km². Le projet biodiversité de BirdLife International, commencé en 1987, a identifié 218 zones d'oiseaux endémiques dont la plupart (77 %) sont localisés sous les tropiques et en zones intertropicales. La surface des zones varie de quelques km² à plus de 100 000 km² et le nombre d'espèces à faible répartition qu'elles accueillent est entre 2 et 80. Presque toutes les espèces à aire de distribution restreinte sont trouvées dans des zones identifiées. Les autres sont trouvées dans des aires secondaires définies par la présence d'une espèce à faible répartition qui ne chevauche pas celle des autres. |