♦ Désigne des terres cultivées ou aptes à l'agriculture.
♦ Équivalent étranger : Arable.

♦ Indice développé afin d’outiller les collectivités, les aménageurs, les gestionnaires de patrimoine arboré, les élus et leur fournir un outil leur permettant de réaliser des scénarios de plantation et d’en évaluer l’impact sur la séquestration du carbone et sur le climat urbain.
Cet indice permet de :
  • évaluer l’impact du patrimoine arboré existant ;
  • connaître l’impact d’un scénario de plantation sur le stockage de carbone et sur la lutte contre les ICU ;
  • sélectionner des essences selon plusieurs indicateurs et pas uniquement l’impact sur le carbone ou sur la lutte contre les ICU.
ARNOClimat propose six indicateurs de comparaison des essences d’arbres :
  • stockage de carbone ;
  • impact sur les îlots urbains de chaleur ;
  • résilience au changement climatique ;
  • intérêt pour la biodiversité ;
  • lutte contre la pollution atmosphérique ;
  • potentiel non allergisant.

♦ Référence internet : http://www.e6-consulting.fr/formations-aux-outils-arboclimat-et-score-icu/

♦ Équivalent étranger : ARBOClimat.

♦ Désigne tout type de végétation arborée ou boisée.
♦ Équivalent étranger : Scrubland.

♦ Désigne une espèce végétale qui devient un arbre à l'état adulte.
♦ Équivalent étranger : Arboreal.

♦ Parc destiné à conserver des essences d'arbres introduites ou autochtones.
♦ Équivalent étranger : Arboretum.

♦ Désigne une espèce qui vit sur les arbres ou les arbustes.
♦ Équivalent étranger : Arboricolous.

♦ Végétal ligneux d'au moins 7 mètres de hauteur à l'état adulte qui comporte un tronc vertical sur lequel s'insèrent des branches ramifiées portant le feuillage dont l'ensemble forme la couronne ou houppier. On distingue parfois des espèces arborescentes dont la taille est au maximum de 15 mètres et des espèces arborées (arbres au sens strict) qui dépassent cette hauteur à l'état adulte.
♦ Équivalent étranger : Tree.

♦ Arbre d’une hauteur importante, supérieur à 5 mètres, destiné à produire du bois d'œuvre, composé d'un fût bien dégagé et d'un houppier librement développé. La taille de formation consiste à élaguer les branches basses en laissant un apex tirer verticalement vers le haut. Les branches supprimées ne sont jamais remplacées par d’autres branches de taille similaire. Le houppier s’arrondit, se densifie et se complexifie, tandis que la flèche s’estompe. 

> L’arbre adulte est encore en phase d’expansion et présente une croissance importante. Il est capable de bien cicatriser bien qu’il soit plus sensible qu’un jeune arbre. Ses vitesses de cicatrisation et de rétablissement dépendent cependant de sa vigueur, celle-ci diminuant avec le temps et variant d’un individu à un autre. Il n’y a donc pas de règle générale chez l’arbre adulte et ses capacités de cicatrisation doivent être appréciées sur le terrain. On reconnait un arbre vigoureux par sa croissance rapide et un houppier bien développé. (extrait de Guide de préconisations de gestion durable des haies, 2023)

♦ Équivalent étranger : High-throw tree.

♦ 1.  Arbre qui montre les relations de parenté entre les différents taxons et met en évidence une histoire des caractères.
   2.  Dendrogramme ou autre diagramme montrant les relations ancêtre-descendants ou les relations généalogiques entre les différents taxons, inférées par diverses observations.
♦ Équivalent étranger : Phylogenetic tree.

♦ Arbre dont la caractéristique résulte d’un mode d’exploitation spécifique consistant à des tailles périodiques du haut du tronc. Le tronc est donc court et surmonté d'une "tête" et d'une couronne de branches.

La conduite des arbres en têtard est connue depuis des millénaires. Elle permet initialement d’exploiter le bois sans toucher au tronc : chauffage, piquets, manches d’outils. Le rôle des haies d’arbres têtards (appelés trognes dans certaines régions de France) comme brise-vent et régulateur hydraulique par la rétention d’eau et l’élimination des nitrates, est essentiel à l’équilibre des paysages. On estime ainsi qu’un têtard pompe en moyenne 700 litres d’eau par jour. Grâce à leur système racinaire profond, ils contribuent au bon fonctionnement des sols (aération, circulation d’eau, maintien des berges). Ces alignements constituent aussi un habitat de vie pour une faune très diversifiée, cavernicole ou exploitant et du bois pourrissant.

> Ces arbres sont le support d’une grande diversité biologique et constituent à eux seuls des écosystèmes, notamment par la formation de cavités propices à la colonisation et au développement d’une faune et d’une flore spécifiques. Les arbres têtards représentent un habitat primordial pour les oiseaux cavernicoles, les insectes saproxyliques et constituent un support de développement pour les champignons, les bryophytes et les lichens.

Ils servent également de refuge pour certaines espèces des forêts primaires très riches en bois mort et en arbres pluricentenaires. Ces espèces trouvent sur les vieux arbres têtards des biotopes relais. Lorsqu’ils sont intégrés à des haies, les arbres têtards jouent le rôle de corridors écologiques.

> L’enracinement d’arbres têtards comme les aulnes glutineux, favorise l’aération du sol, ce qui permet une meilleure circulation de l’eau et rend possible la remontée d’éléments minéraux lessivés, en particulier l’azote. Les saules têtards sont très utiles pour la stabilisation des berges des rivières et des fossés du fait de leur capacité à maintenir les sols grâce à leur système racinaire profond au chevelu bien développé. Leur ombrage limite également la prolifération des herbiers aquatiques, en particulier dans les fossés. Ils sont donc largement utilisés en génie végétal.

Les alignements de têtards jouent le rôle de brise-vent et apportent ainsi une protection mécanique des cultures et permettent de protéger les bâtiments et le bétail. Du point de vue hydrique, ces arbres contribuent à ralentir la pollution des sols en dressant des barrières physiques, ralentissant ainsi le cheminement des polluants vers les points bas (rivières, mares…). Ils ont également une fonction bénéfique lorsqu’ils se trouvent dans des secteurs susceptibles d’être inondés puisqu’ils pompent l’excès d’eau du sol lors des crues et le restituent plus tard dans la saison, maintenant ainsi une ambiance humide.

> Les arbres traités en têtard vivent généralement moins vieux que ceux menés en haut-jet car les bûchages sont "stressants" et des pourritures se développent facilement au niveau de la tête.

♦ Équivalent étranger : Pollarded tree.

♦ Végétal ligneux buissonnant, dépourvu de tronc, de taille inférieure à 4 mètres présentant de nombreuses ramifications dès la base de sa tige.
♦ Équivalent étranger : Shrub.

♦ Écosytème dans lequel la végétation arbustive dépasse 85% de recouvrement.
♦ Équivalent étranger : Shrubland.

♦ Végétal ligneux non buissonnant dont la taille est inférieure à 7 mètres à l'état adulte.
♦ Équivalent étranger : Bush.

♦ Désigne une espèce arbustive, un habitat ou une formation végétale marquée par la présence d'arbustes.
♦ Équivalent étranger : Bushy.

♦ Définit une espèce ou un taxon, apparu avant l’ère quaternaire, et qui subsiste encore actuellement avec pratiquement les mêmes caractéristiques.
♦ Équivalent étranger :  Archaic.