Glossary
Glossaries
Term | Definition | |
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Poisson migrateur | ♦ Poisson qui se déplace périodiquement entre sa zone de reproduction et sa zone de développement (lieu de vie des juvéniles et des adultes). Certaines espèces vivent alternativement en eau douce et en eau de mer (poissons amphihalins) ; on les appelle "grands migrateurs".
♦ Équivalent étranger : Migration, fishes. |
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Polder | ♦ Désigne une étendue artificielle de terre conquise sur la mer ou sur une autre étendue d'eau grâce à des digues, des barrages et dont le niveau est inférieur à celui de la mer. Les polders sont réalisés par drainage provoquant l'assèchement de marais, de lacs, ou de zones littorales. |
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Politique nationale pour les zones humides | ♦ L'un des instruments les plus importants, dans le contexte de la Convention, pour garantir l'utilisation rationnelle et la gestion intégrée des sites Ramsar et autres zones humides de chaque Partie contractante (appelée aussi parfois Stratégie, Plan, etc.). |
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Pollinisation | ♦ Transport du pollen de l'organe mâle d'une fleur vers l'organe femelle d'une fleur de la même espèce, sur le même pied ou sur deux pieds différents. La pollinisation peut être due à des pollinisateurs comme les papillons, les abeilles, les oiseaux, les chauves-souris mais également au vent ou à l'eau. |
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Polluant | ♦ 1. Substance ou processus de nature physique, chimique ou biologique introduit par l'Homme et susceptible de contaminer les divers écosystèmes qu'ilssoient terrestres ou acquatiques (limniques ou marins). 2. Substance qui se trouve dans les différents biotopes à une concentration supérieure à sa concentration habituelle. C'est le cas quand les capacités d'épuration des différents milieux sont dépassées par la quantité de substances émises, introduites et ingérées.
> Le principe pollueur-payeur, développé par l'économiste libéral Arthur Cecil Pigou au début des années 1920, a été adopté par l’OCDE en 1972, en tant que principe économique visant la prise en charge, par le pollueur, des « coûts de mesures de prévention et de lutte contre la pollution, arrêtées par les pouvoirs publics pour que l'environnement soit dans un état acceptable ». Il est à l'origine de l'internalisation des coûts de pollution par le biais :
♦ Équivalent étranger : Pollutant. |
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Polluosensible | ♦ Espèce présentant une sensibilité particulière à un type de polluant voire à la plupart d'entre eux. |
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Pollution | ♦ Présence ou introduction dans l'environnement, de manière naturelle ou d'origine anthropique, de substances toxiques ou pouvant causer des modifications profondes de l'écosystème. |
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Pollution accidentelle | ♦ Pollution caractérisée par l'imprévisibilité sur : - Le moment de l'accident - Le lieu de l'accident - Le type de polluant - La quantité déversée - Les circonstances de l'accident - Les conséquences de l'accident. |
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Pollution chronique | ♦ Pollution permanente ou épisodique, connue ou prévisible, qui peut être très variable dans le temps. |
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Pollution de l’eau | ♦ Rejet de substances ou d'énergie effectué ou non par l'Homme dans le milieu aquatique, directement ou indirectement, et ayant des conséquences de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources vivantes et au système écologique aquatique, à porter atteinte à d'autres utilisations légitimes des eaux. |
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Pollution diffuse | ♦ Pollution dont la ou les origines peuvent être connues mais pour lesquelles il est impossible de repérer géographiquement l'aboutissement dans les milieux aquatiques et les formations aquifères. L'exemple type d'une pollution diffuse est le ruissellement sur des terres ayant reçu un engrais organique ou non, et déversant cette pollution dans les cours d'eau ou dans la mer. |
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Pollution dispersée | ♦ Ensemble des pollutions provenant de plusieurs sites ponctuels. Elle est d'autant plus préjudiciable que le nombre de sites concernés est important. |
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Pollution génétique | ♦ Contamination de bassins génétiques de populations ou d'espèces indigènes par du matériel génétique provenant de variétés domestiquées, d'organismes génétiquement modifiés (OGM) ou introduits, ou d'espèces envahissantes. Le transfert de gènes étrangers dans une population indigène peut se produire par l'intermédiaire de pratiques d'élevage, de la culture de certaines variétés de plantes, de la fuite transgénique d'OGM ou de programmes de réintroduction. |
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Pollution lumineuse | ♦ Désigne à la fois la présence nocturne anormale ou gênante de lumière et les conséquences de l'éclairage artificiel nocturne sur la faune et la flore ainsi que les effets suspectés ou avérés sur la santé humaine. Il y a pollution avec l’emploi inapproprié ou excessif de lumière artificielle, ce qui peut avoir des conséquences importantes pour les humains, la faune sauvage et le climat. Les composants d’une pollution lumineuse sont :
Cette pollution est le résultat de l’éclairage extérieur (rues, routes), mais également intérieur des bâtiments, des enseignes publicitaires, des panneaux de signalisation… dont une partie importante pourrait être éteinte la nuit, avec des conséquences positives pour l’environnement et pour les budgets des structures concernées. Les conséquences sur la nature sont nombreuses. Les animaux nocturnes doivent dormir pendant la durée du jour et être actifs la nuit. > La pollution lumineuse altère leur environnement nocturne en transformant la nuit en jour, ce qui représente un changement profond dans leur mode de vie. Les prédateurs utilisent la lumière pour chasser tandis que leurs espèces proies profitent normalement de l’obscurité pour trouver un refuge, ce qui n’est plus possible si leur environnement est pollué par la lumière. Les lumières artificielles ont également un impact sur les amphibiens dont l’activité nocturne, en période de reproduction, peut être altéré, diminuant leurs périodes de chant nécessaires dans le processus comportemental de la reproduction, avec des interférences sur le succès de celle-ci et donc une réduction des populations. Il a également été observé un impact sur les jeunes tortues qui, dans la nuit noire, détectent l’horizon brillant au-dessus des océans, mais qui sont désorientées par les lumières terrestres, ce qui peut conduire à des mortalités importantes. Chez les oiseaux migrateurs, les lumières artificielles les désorientent vers des paysages dangereux comme par exemple les bâtiments très hauts contre lesquels ils s’écrasent. Chaque année, des millions d’oiseaux meurent de collisions contre des bâtiments illuminés. Par ailleurs, les oiseaux migrateurs dépendent d’indices leur permettant de définir le déroulement des saisons. Les lumières artificielles peuvent les conduire à migrer trop top ou trop tard et ainsi perdre les conditions idéales pour la nidification, la recherche alimentaire et les autres comportements. Les insectes sont attirés par la lumière, ce qui peut leur être fatal. Le déclin de populations d’insectes peut impacter négativement toutes les espèces qui dépendent des insectes pour leur nourriture ou pour la pollinisation. Certains prédateurs tirent profit de cette situation, modifiant ainsi les chaînes trophiques habituelles. > Les ampoules LED, plus efficientes et moins consommatrices en énergie que les ampoules classiques présentent des longueurs d’onde de leur lumière plus proches de celles du soleil que les ampoules classiques et sont donc plus perturbatrices pour de nombreuses espèces. Émerge actuellement la notion de trame sombre, qui consiste à relier des zones importantes pour la conservation des espèces par des couloirs sans lumière. ♦ Équivalent étranger : Light pollution. |
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Pollution marine | ♦ Se réfère à l'introduction directe ou indirecte de substances ou d'énergie dans l'environnement marin (incluant les estuaires), provoquant ainsi des dégâts aux cultures vivantes et des risques pour la santé humaine, des obstacles pour les activités marines telles que la pêche, une dégradation de la qualité de l'eau et une réduction des ressources financières possibles. |