Modèle de distribution libre et idéale
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♦ Selon ce modèle, les animaux occupent librement des habitats très favorables et leur fitness diminue avec la densité croissante d'individus jusqu'à ce que la valeur de la fitness équivale la valeur de l'habitat préférentiel suivant. Dans une distribution libre idéale, tous les individus sont libre et capables d'utiliser tous les habitats et donc peuvent tirer profit, en se déplaçant, de l'habitat de deuxième rang qui peut leur offrir un succès de reproduction, par exemple, égal ou supérieur à celui de l'habitat de premier rang. Dans une distribution idéale despotique, les habitats de premier rang sont occupés d'abord par des individus dominants, forçant les sub-dominants à exploiter des habitats sub-optimaux où leur fitness est plus basse. Ces modèles diffèrent donc dans la matière dont les résultats de la fitness sont acquis dans des habitats de qualité différente. En terme de succès de la reproduction, on peut prédire des valeurs plus fortes dans les habitats optimaux que dans les habitats sub-optimaux. Dans les deux modèles, la relation entre la densité et la fitness peut varier avec la taille de la population. Les habitats optimaux devraient donc être toujours sélectionnés en premier et occupés à de plus hautes densités que les habitats sub-optimaux, dans les deux modèles. Quand la taille de la population augmente, plus d'individus sont forcés d'utiliser les habitats sub-optimaux. Le mécanisme qui conduit la sélection constitue la différence entre les deux modèles de sélection de l'habitat. ♦ Équivalent étranger : Ideal free distribution model.
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Modèle de la valeur marginale
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♦ Permet de prédire comment un animal recherche sa nourriture en quantifiant la relation entre le temps et l’énergie dépensée pour s’alimenter et pour l’exploitation de la ressource. Il fournit un outil pour faciliter la compréhension des besoins en habitats d’une espèce donnée, facteurs qui peuvent influencer le domaine vital. Ainsi, après avoir découvert une parcelle, l’animal en recherche alimentaire équilibre le rendement futur de cette parcelle par rapport au rendement qui serait obtenu en passant à une autre parcelle. Le coût de la recherche et le temps de consommations devraient rester constants, mais le taux de rencontre et l'énergie gagnée par rencontre varient entre les proies et, dans la plupart des systèmes, diminuent à mesure que les proies sont exploitées (c'est-à-dire que la ressource est épuisée). En l’absence de facteurs aggravants, un animal devrait quitter une zone de ressources lorsque le taux de capture tombe en dessous du taux de capture moyen pour l’ensemble de la zone. (Voir Charnov - 1976 pour l’origine de ce concept) ♦ Équivalent étranger : Marginal Value model ou Marginal Value Theorem, MVT.
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Modèle de potentiel d’équilibre de la végétation
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♦ Modèle qui transforme les moyennes climatiques mensuelles dans une prédiction de la structure des communautés de plantes. ♦ Équivalent étranger : Equilibrium Vegetation Ecology model.
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Modèle de Preston
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♦ Modèle mathématique décrivant une distribution d'abondance propre à une communauté équilibrée. Dans un tel cas, la majorité des espèces présente une abondance moyenne, un petit nombre d'entre elles étant, soit très fréquentes, soit très rares. Ce modèle est aussi dit log-normal car le nombre d'espèces varie en fonction de l'abondance selon une loi de ce type. Si Sr est le nombre d'espèces contenues dans l'octave de rang r, S le nombre d'espèces dans l'octave modal R pris comme origine, on aura :
Sr = S . e-(aR)²
où a est une constante de valeur plus ou moins égale à 0,2
♦ Équivalent étranger : Preston model.
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Modèle démographique de Grime
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♦ Selon Grime (1977), les espèces répondent à trois types de contraintes :
Distribution des trois types de stratégie face à des intensités de contraintes et de perturbations différentes (d’après Grime 1977)
───────────────────────────────────────────── Intensité de la contrainte Faible Forte ───────────────────────────────────────────── Intensité de la Faible Compétitive (C) Stress-tolérante (S) perturbation Forte Rudérale (R) Non viable ─────────────────────────────────────────────
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Les espèces peuvent être classées selon ces contraintes :
- Espèces compétitives (C) >> Espèces caractérisées par une forte aptitude à la concurrence. En conditions de haute productivité, certaines propriétés intrinsèques de ces espèces vont être favorisées et permettre une production maximale. Ces espèces possèdent la capacité de monopoliser les ressources dans les environnements à faible stress, grâce à leur fort développement végétatif, leur plasticité et parfois leurs potentialités allélopathiques.
- Espèces stress-tolérantes (S) >> Espèces dont la vigueur végétative et l’effort de reproduction sont réduits. Elles sont adaptées à des conditions de faible perturbation et de forte contrainte, elles se rencontrent dans les habitats drastiques souvent de basse productivité et pauvres en nutriments minéraux, car les ressources sont imprévisibles et brèves.
- Espèces rudérales (R) >> Espèces qui tolèrent de fortes perturbations et colonisent les milieux les plus affectés par ces dernières. Elles se rencontrent dans les habitats soumis à de sévères et fréquentes perturbations, présentent un taux de croissance rapide, un cycle de vie court et une production importante de graines. En outre, tous les intermédiaires sont possibles et s’inscrivent dans le triangle des stratégies de Grime.
♦ Équivalent étranger : Grime’s demographic model.
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Modèle DPSIR
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♦ Modèle Forces motrices, Pressions, États, Impacts, Réponses. Modèle d’analyse utilisé dans la gestion des problématiques environnementales pour établir des synergies entre les différentes politiques. Il se fonde sur la distinction, d’une part, entre les acteurs et les pressions engendrées par les activités de ces acteurs et, d’autre part, les modifications de l’état de l’environnement et les impacts sur les personnes. Il permet une compréhension intégrée des phénomènes qu’ils soient liés à plusieurs compartiments de l’environnement (eau, air, déchets par exemple) ou à plusieurs secteurs politiques.
> Le modèle DPSIR se compose de cinq étapes reliées par une chaîne de causalité directe.
- Forces motrices
Parfois connues sous les termes de « forces indirectes ou forces sous-jacentes ou forces directrices », elles font référence aux processus fondamentaux de la société ayant un impact direct sur l’environnement. Elles sont responsables d’activités génératrices de nuisances ou consommatrices de ressources. Des forces motrices primaires pour un individu sont le besoin d’abri, de nourriture et d’eau. Les forces motrices secondaires sont le besoin de mobilité, de loisirs et de culture. Pour un secteur industriel, des forces motrices peuvent être un besoin de profit et de produire à moindre coût. Pour une nation, cela peut être d’avoir un taux de chômage le plus bas possible.
- Pressions
Parfois connues sous « forces directrices directes », comme dans le cadre Bilan du Millénaire. Les secteurs sociaux et économiques de la société (parfois considérés comme des Forces Directrices) en font partie. Les interventions humaines peuvent volontairement cibler un changement environnemental et peuvent être assujettis à des rétroactions en termes de changements environnementaux. Ceux-ci peuvent être intentionnels ou des « sous-produits », la conséquence d’autres activités humaines (exemple : la pollution). Il en résulte des pressions (pressure) quantitatives et qualitatives sur l’environnement, le milieu de travail et globalement le cadre de vie. On peut citer des activités comme le transport et la production de denrées alimentaires. Ces activités humaines exercent des pressions sur l’environnement, en résultant de processus de production ou de consommation, qui peuvent être divisés en trois catégories principales : une utilisation excessive de ressources environnementales, des changements dans l’utilisation de l’espace et des émissions de produits chimiques, de déchets, de radiations, de bruit, dans l’air, l’eau et le sol.
- État
En fonction des conditions de diffusion, des caractéristiques physico-chimiques du milieu et des mécanismes éventuels de transformation ou de destruction, ces pressions influencent et modifient la qualité de l’écosystème, la disponibilité en ressources alimentaires, l’un ou plusieurs compartiments environnementaux dont la qualité de l’eau et de l’air et donc l’état du cadre de vie (state). Cette étape comprend également les tendances qui pourraient révéler un changement environnemental induit naturellement ou humainement. Un type de changement, comme les changements climatiques, peut donner lieu à d’autres formes de changement tel que : la perte de biodiversité, un effet secondaire de l’émission de gaz. Des pressions multiples peuvent rendre l’environnement vulnérable, menant ainsi à des changements cumulatifs et dans certains cas, à un changement soudain et dérangeant.
- Impacts
Le changement environnemental peut avoir une influence négative ou positive sur le bien-être humain (comme reflété dans les objectifs et les cibles internationaux) à travers les changements dans les services écologiques et le stress environnemental. Les impacts peuvent être environnementaux, sociaux ou économiques, contribuant à la vulnérabilité des individus. La vulnérabilité au changement varie entre les groupes sociaux, suivant leur localisation géographique, leur statut économique et social, le niveau d’exposition au changement et la capacité à faire face ou s’adapter au changement. La vulnérabilité humaine et la capacité à faire face ou s’adapter dépend de l’accès aux biens et services sociaux et économiques et au degré d’exposition au stress économique et social.
- Réponses
Elles consistent en des éléments parmi les forces directrices, les pressions et les impacts qui peuvent être utilisés pour réguler la société en vue de modifier les interactions humains - environnement. L’ensemble des réactions comprend aussi bien la mise en œuvre d’instruments de gestion, l’intervention des pouvoirs publics et la collaboration entre divers niveaux de prise de décision. Un exemple de réponse aux forces motrices peut être un changement de politique des transports, favorisant les transports publics au détriment des transports individuels. Outre les liens de causalité directe entre les étapes, une série de liens bi-directionnels relient l’étape « Réponse » aux autres étapes. Ces liens consistent en la mise en œuvre d’instruments politiques d’une part et en l’évaluation de la performance de ces instruments d’autre part.
> Les forces directrices, pressions et impacts pouvant être altérés par un décideur à une certaine échelle sont communément appelées facteurs endogènes, tandis que ceux ne le pouvant pas sont considérés comme des facteurs exogènes. Ces forces peuvent être produites à différents niveaux, par exemple : des lois et institutions environnementales au niveau national et les accords et institutions multilatérales au niveau régional et international. Les réponses sont relatives aux problèmes de vulnérabilité sur les humains et sur l’environnement et procurent des opportunités pour améliorer le bien-être humain. L’état du cadre de vie ou de l’environnement est donc une combinaison de conditions chimiques, physiques et biologiques. Ces modifications du cadre de vie ont des conséquences en matière d’exposition des êtres humains et ainsi de l’état de leur santé globale mais aussi sur le ressenti et le bien-être des individus (impact). Les changements d’état peuvent avoir des conséquences environnementales et économiques sur le fonctionnement des écosystèmes et à terme sur la santé humaine et sur les performances économiques et sociales de la société.
Situer les recommandations selon la démarche DPSIR devrait permettre entre autres de comprendre sur quels déterminants elles interviennent mais aussi de les intégrer dans une démarche globale, de développer une concertation concrète des acteurs concernés, de dégager les moyens à mettre en œuvre, et ainsi, de les évaluer de façon continue pour pouvoir au besoin les rectifier.
♦ Équivalent étranger : Driving Forces, Pressures, States, Impacts and Responses Model.
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Modèle DSR
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♦ Modèle Force motrice - État - Réponse Dans ce modèle pour un développement durable, les composants sont :
- Force motrice >> Les activités, processus et comportements humains qui influencent le développement durable
- État >> L’état du développement durable
- Réponse >> Options politiques et autres réponses aux changements de développement durable.
Dans le modèle DSR, le terme « pression » a été remplacé par celui de « force motrice » afin de cerner de façon plus efficace l’addition des indicateurs sociaux, économiques et institutionnels. En outre, l’utilisation du terme « force motrice » autorise que l’impact sur le développement durable soit tant positif que négatif, comme c’est souvent le cas pour les indicateurs sociaux, économiques et institutionnels. Le modèle DSR est en réalité une matrice qui incorpore horizontalement trois types d’indicateurs et verticalement les différentes dimensions du développement durable qui sont sociales, économiques, environnementales et institutionnelles. Les indicateurs de l’état de l’environnement dans le modèle DSR peuvent servir à porter les constatations scientifiques faites sur le terrain et en laboratoire à la connaissance du grand public et des décideurs. Pour être efficaces, dans le sens qu’ils dirigent l’action, les indicateurs devraient avoir pour règle de viser un groupe cible explicite dans le pays ou la région concernée. Une batterie d’indicateurs ne devrait pas seulement fournir l’information concernant le développement dans des zones connaissant un problème environnemental spécifique, mais donner par ailleurs une vue générale de l’état de l’environnement. Idéalement, une batterie d’indicateurs est un moyen conçu pour résumer une grande quantité de données sous une forme plus simple, tout en préservant la signification essentielle de la question que l’on pose aux données. L’information sur l’environnement peut être difficile à évaluer isolément. Dès lors, des points de référence sont nécessaires. Un jeu d’indicateurs devrait de préférence être le même, ou le plus proche possible, des jeux d’indicateurs utilisés dans d’autres pays, ou d’autres régions d’un même pays.
♦ Équivalent étranger : Driving forces, State, Response Model.
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Modèle individu centré
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♦ Modèle utilisé en écologie qui se fonde sur une représentation explicite de l’ensemble des individus du système, par opposition aux modèles dynamiques. Il utilise le comportement individuel au sein d’un groupe afin de déterminer les réponses individuelles et collectives à une modification de l’environnement comme, par exemple, une altération des conditions alimentaires, une augmentation des dérangements... le modèle cherche à prédire les conséquences sur le comportement d’un individu et de sa population au cours d’un événement, et les conséquences, par exemple, sur la maximisation de sa fitness. Celle-ci peut être une mesure du succès de la reproduction ou un proxy à court terme telle que l’acquisition d’énergie. La règle de décision qui forme la base des prédictions de l’IBM ne doit pas changer même si l’environnement change. Cette base indique que l’IBM peut produire des prédictions robustes et appropriées en dehors de la gamme de conditions environnementales pour lesquelles le modèle a été paramétré. Ainsi, le modèle individu centré est un outil essentiel de décisions pour la gestion et la politique environnementale. Parmi les exemples d’applications on peut citer :
- L’analyse des relations entre les limicoles et les pêcheries de coquillages
- L’évaluation des impacts de la restauration d’un cours d’eau sur les populations de poissons
- L’analyse de la dynamique des mangroves
- Les interactions entre les humains et les grands carnivores.
> Le modèle centré sur le comportement individuel (appelé MORPH) a nécessité plus de trente années de tests. Le modèle se fonde à l’origine sur une série de sous modèles dérivés du comportement des oiseaux lorsque leurs conditions alimentaires changent. Les hypothèses de base de MORPH sont que les individus au sein d’une population se comportent de telle sorte de maximiser leur fitness (valeur adaptative ou contribution à la génération suivante) qui est en lien avec les possibilités de survie et de reproduction. MORPH a été paramétré pour les limicoles sur différents sites estuariens d’Europe et peut prédire l’impact de changements environnementaux provoqués par des éléments comme la perte d’habitats, les dérangements, l’élévation du niveau des mers sur la survie et la condition corporelle des espèces. MORPH fournit un cadre de base pour décrire les besoins physiologiques des espèces et leur comportement alimentaire, de même que la distribution et l’abondance des ressources nécessaires pour ces espèces. MORPH peut également être utilisé pour d’autres espèces que les limicoles. Pour être applicable à un système, MORPH nécessite de connaître la distribution des ressources et ses variations quantitatives au cours du temps, la quantité qu’un consommateur doit prélever chaque jour pour survivre, la distribution et les changements saisonniers des autres facteurs qui influencent le comportement alimentaire et la survie des oiseaux. L’interface Wader-MORPH permet aux utilisateurs de lancer des simulations du modèle MORPH sans avoir à gérer la complexité du modèle. En effet, les paramètres du modèle initial MORPH incluent des données très complexes. Elle a été créée pour permettre de transformer les multiples paramètres initiaux en une série de modules simplifiés où des données plus simples d’accès sont demandées (effectifs des espèces de limicoles et de proies, biomasses et types de proies par exemple).
♦ Équivalent étranger : Individual based model.
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Modèle numérique de terrain
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♦ Acronyme : MNT ♦ Modèle représentant la surface d'un terrain à partir d'un ensemble discret de données numériques (essentiellement des positions en trois dimensions x, y, z), associé à des procédures bien déterminées pour évaluer l'altitude en un point quelconque. À ne pas confondre avec une carte numérique. ♦ Équivalent étranger : Digital field model.
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Modèles de recherche alimentaire optimale
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♦ Ici, les animaux doivent choisir entre les activités alternatives : rester dans une parcelle et se nourrir ou quitter une parcelle à la recherche d'une nouvelle parcelle. Un animal doit décider combien de temps il doit poursuivre une activité ou passer à une autre (c'est-à-dire que la décision disponible est le temps) sur la base des coûts et des avantages attribués à chaque activité par le modèle. Alors que les animaux essaient de maximiser leur condition physique. Dans ces modèles, les animaux choisissent entre les activités possibles afin que la différence entre les coûts totaux et les bénéfices convertis en une énergie commune soit maximisée. Les concepts sur les règles permettant aux animaux d'y parvenir sont codés dans un modèle d'optimalité :
- en attribuant une structure (par exemple, distance, répartition et qualité des parcelles) à l'habitat (ce sont des contraintes sur l'environnement) ;
- en définissant quelles informations sont disponibles pour l'animal (contraintes de perception) et comment il peut les traiter (contraintes mentales).
♦ Équivalent étranger : Optimal foraging models.
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Modélisation
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♦ Outil, le plus souvent formulé grâce à des équations et utilisant les statistiques, permettant de confronter la théorie (abstraction) a la réalité. La description mathématique de systèmes écologiques ou socio-écologiques permet d'analyser les propriétés d'un système en fonction de différentes hypothèses. La modélisation aide à comprendre des situations qui ne se sont pas encore produites dans la réalité. Les modèles jouent un rôle important dans l'analyse de la résilience des systèmes socio-écologiques. Une des raisons est que le concept de résilience est à l'origine formulé mathématiquement sur des systèmes avec des éléments multiples. Les modèles peuvent être utilisés pour analyser le comportement d'un système dans de nouvelles situations fondées sur une connaissance existante et peuvent ainsi fournir des indications sur les coûts et avantages possibles du développement attendu des systèmes. Les modèles aident enfin à décrire les concepts et les théories qui en font des outils de communication. ♦ Équivalent étranger : Modelisation.
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Monocotylédone
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♦ Plante dont la graine possède un seul cotylédon. ♦ Équivalent étranger : Monocotyledon.
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Monoculture
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Monophage
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♦ Espèces dont le régime alimentaire se restreint à une seule espèce. ♦ Équivalent étranger : Monophagous.
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Monospécifique
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♦ Groupe composé d'une seule espèce animale, contrairement à un groupe pluri-spécifique. ♦ Équivalent étranger : Monospecific.
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