État écologique
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♦ Évalue la structure et le bon fonctionnement des écosystèmes. Il est fondé sur des critères biologiques, hydromorphologiques et physico-chimiques. Il s’apprécie en cinq classes : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais. Dans le milieu aquatique, il est défini comme étant l’état du fonctionnement d’un écosystème aquatique comparé à un modèle théorique de référence, pour en déduire l’écart à cette référence. Ce sont les fonctionnalités qui doivent être évaluées, et non la composition (bien que ce soit la composition taxonomique qui serve de base à cette évaluation des fonctionnalités, en tant que bioindicateur). L’état écologique comprend principalement l’évaluation biologique, mais également l’évaluation de paramètres physico-chimiques de qualité générale, conditionnant directement l’état biologique. ♦ Équivalent étranger : Ecological state.
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État écologique d’équilibre
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♦ État dans lequel l’action de forces multiples aboutit à un équilibre stable au cours du temps, tant qu’une perturbation majeure n’agit pas sur les différentes composantes de l’écosystème. ♦ Équivalent étranger : Ecological state of equilibrium.
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État sanitaire
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♦ Appelé également situation sanitaire, il réflète la fréquence des maladies et la mortalité. L'état sanitaire des individus joue un rôle important dans la démographie des populations. La transmission de pathogènes, dépendant souvent de la densité d'hôtes (effet densitédépendant), a une action régulatrice des effectifs. Selon les cas, la mortalité peut être directe ou indirecte en raison d’un phénomène d'affaiblissement ou de facilitation. La mortalité directe est causée par le développement des pathogènes et i'affaiblissement de I'animal. Le cas le plus spectaculaire est celui des épizooties qui réduisent drastiquement les effectifs d'hôtes. Un effet indirect majeur est l'interaction avec la prédation. L'état sanitaire des proies (maladies, malnutrition, intoxication chronique...) peut être à l'origine de forts taux de prédation en raison de modifications du comportement ou de détectabilité des proies. Dans ce type de situations, I'état sanitaire des proies est considéré comme la cause profonde de mortalité et la prédation comme la cause apparente. Pendant longtemps, on a pensé que ce phénomène était assez général, c’est-à-dire que l'impact de la prédation sur les populations de proies était minime car la prédation se concentrait sur des proies affaiblies par une maladie, une blessure ou la vieillesse et que, de fait, la prédation était bénéfique car elle assurait le bon état sanitaire des populations de proies. ♦ Équivalent étranger : Sanitary condition.
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Étendue de l’occurrence
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♦ Définie par l’UICN comme la zone contenue dans une limite continue et imaginaire tracée pour englober tous les sites de présence connue de l’espèce ou du taxon, déduits ou connus, à l’exclusion des cas de vagabondage. ♦ Équivalent étranger : Extend of Occurrence.
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Éthiopien, empire
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Éthique animale
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♦ Concerne le bien-être des animaux sensibles, et traite essentiellement des souffrances et des plaisirs auxquels sont sujets les animaux. ♦ Équivalent étranger : Animal ethics.
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Éthique antropocentrée utilitariste
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♦ Conception centrée sur l’Homme et qui considère que celui-ci peut jouir de la nature sans tenir compte de sa préservation. ♦ Équivalent étranger : Utilitarian ethical theory.
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Éthique de la conservation
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♦ État d’esprit dans lequel une personne soutient la conservation de la nature et ses valeurs culturelles associées car il/elle est convaincu(e) que c’est la bonne chose à faire. L’un des objectifs du tourisme durable dans les aires protégées est d’encourager une éthique de la conservation. ♦ Équivalent étranger : Conservation ethic.
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Éthique environnementale
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♦ Elle est fondée sur quatre éléments centraux :
- La conviction que les humains sont membres de la communauté terrestre de vie, au même titre et dans les mêmes termes que les autres membres de cette communauté.
- La conviction que l'espèce humaine fait partie de toutes les autres espèces qui sont des éléments intégraux d'un système d'interdépendance de telle sorte que la survie de chaque élément vivant, de même que sa capacité de se développer plus ou moins bien, est déterminée non seulement par les conditions physiques de son environnement mais également par ses relations avec les autres éléments vivants.
- La conviction que chaque organisme poursuit l'acquisition de son bien-être de sa propre façon
- La conviction que les humains ne sont pas supérieurs de manière inhérente aux autres éléments vivants.
♦ Équivalent étranger : Biocentric ethic.
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Éthique environnementale, écologique
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♦ L’éthique étant la science qui traite des principes régulateurs de l’action et de la conduite morale, l’éthique environnementale traite des rapports que les Humains devraient établir avec leur environnement ainsi qu’avec les autres êtres vivants. Elle tient compte des besoins propres de la nature et pose ou repose donc la question des droits et devoirs de l’Humain visà-vis des espèces et de la vie naturelle. Elle met en question les frontières posées par l’Humain entre lui-même et ce qu’il perçoit comme étant la nature ou l’environnement. C’est une éthique du respect de la vie telle qu’elle se déploie à des multiples niveaux : des animaux aux plantes, en passant par les insectes, les espèces, les écosystèmes et l’ensemble du biosystème terrestre.
> Il s'agit d'une partie de la philosophie de l'environnement qui considère l'extension des limites traditionnelles de l'éthique à l'être humain vers le monde autre qu'humain. Elle exerce une influence sur une grande gamme de disciplines, incluant les lois, la sociologie, la théologie, l'économie, l'écologie et la géographie. L’éthique environnementale est accusée d’"écofascisme" au motif qu’elle n’hésiterait pas à sacrifier des intérêts humains (voire des vies humaines) à la protection de la nature.
Elle est fondée sur quatre éléments centraux :
- La conviction que les Humains sont membres de la communauté terrestre de vie, au même titre et dans les mêmes termes que les autres membres de cette communauté ;
- La conviction que l’espèce humaine fait partie de toutes les autres espèces qui sont des éléments intégraux d’un système d’interdépendance de telle sorte que la survie de chaque élément vivant, de même que sa capacité de se développer plus ou moins bien, est déterminée non seulement par les conditions physiques de son environnement mais également par ses relations avec les autres éléments vivants :
- La conviction que chaque organisme poursuit l’acquisition de son bien-être de sa propre façon ;
- La conviction que les Humains ne sont pas supérieurs de manière inhérente aux autres éléments vivants.
> L’éthique de la conservation se définit en différents courants de pensées :
- Éthique de conservation romantique dans laquelle on parle de la nature de manière pratiquement religieuse ;
- Éthique de conservation utilitaire, fondée sur la notion de gestion des ressources pour une exploitation optimale ;
- Éthique de la conservation évolutive – écologique selon laquelle la nature n’est plus une simple collection de parties indépendantes, mais un système intégré de processus et composantes interdépendants.
♦ Équivalent étranger : Environmental, ecological ethics.
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Éthnobiologie
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♦ Étude des façons dont les plantes, les animaux et les micro-organismes sont utilisés par les humains. ♦ Équivalent étranger : Ethnobiology.
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Éthnobotanique
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♦ Contraction d’ethnologie et de botanique et branche de l'ethnobiologie, elle vise à l’étude des interrelations des sociétés humaines avec leur environnement, qui se concentre sur les plantes connues, nommées et utilisées par les êtres humains. ♦ Équivalent étranger : Ethnobotany.
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Éthnographie
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♦ Méthode qualitative holistique utilisée en sciences sociales pour recueillir des données empiriques sur des sociétés humaines et leurs cultures. ♦ Équivalent étranger : Ethnography.
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Éthnopharmacologie
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♦ Peut être définie par « l’étude scientifique interdisciplinaire de l’ensemble des matières d’origine végétale, animale ou minérale, et des savoirs ou des pratiques s’y rattachant, que les cultures vernaculaires mettent en oeuvre pour modifier les états des organismes vivants, à des fins thérapeutiques, curatives, préventives, ou diagnostiques. » Elle s’appuie, entre autres, sur l’ethnologie, la botanique et l’histoire. ♦ Équivalent étranger : Ethnopharmacology.
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Éthnozoologie
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♦ Discipline qui étudie l'usage de la faune par les populations humaines. ♦ Équivalent étranger : Ethnozoology.
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