Economy

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Economy

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Glossaries

Term Definition
EAA

♦ Acronyme pour : "Export Administration Act".

EAC

♦ Acronyme pour : "East Africa Community".
Communauté d'e l'Afrique de l'Est

EAL

♦ Acronyme pour : "Entreprise à administration en ligne".
♦ Se dit des échanges électroniques entre une entreprise et une administration.
♦ Équivalent étranger : Business-to-administration (B2A, B-to-A).

Écart

♦ Se dit, dans divers contextes, d’une différence, d’un retard, d’un intervalle, etc.
   Note : 1. Le terme « différentiel » ne doit pas être utilisé.
               2. Le terme anglais gap ne peut pas toujours être traduit par « écart ».
   Exemples : Déficit commercial (trade gap) ; pénurie de dollars (dollar gap).
♦ Équivalent étranger : Gap.

Écart d’inflation

♦ Différence entre le taux de hausse des prix d’un pays et celui d’un de ses partenaires économiques, ou de l’ensemble, ou d’un sous-ensemble de ceux-ci.
   Note : Le terme « différentiel d’inflation », parfois employé, doit être écarté au bénéfice d’« écart d’inflation ».
♦ Équivalent étranger : Inflation differential, inflation rate differential.

Écart de production

♦ Différence de niveau entre la production effective et la production potentielle.
   Note : L’écart de production, qui peut aussi bien être négatif que positif, ne s’applique qu’à de grands agrégats, tels que le PIB ou la production industrielle ou manufacturière.
♦ Équivalent étranger : Output gap.

Écart social

♦ Écart entre le coût total du travail supporté par l’entreprise et le salaire net après cotisations sociales.
   Note : La présente définition correspond au régime français dans lequel les impôts ne sont pas prélevés à la source. En effet, dans les pays où les impôts sont prélevés à la source, la notion de tax wedge correspond plus précisément à l’écart entre le coût total du travail supporté par l’entreprise et le salaire net après impôt et cotisations sociales ; dans ce cas, il s’agit d’un « écart fiscal ».
♦ Équivalent étranger : Tax wedge, wage wedge.

ECCN

♦ Acronyme pour : "Export Control Classification Number"

Échanges dette contre nature

♦ Consiste à acheter tout ou partie d'une dette extérieure d'un État ou d'une dette commerciale, de la convertir en monnaie locale, et d'utiliser les fonds ainsi générés pour le financement de la conservation. Le pays débiteur accepte généralement les échanges dette-nature puisqu'ils permettent d'alléger l'endettement du pays en transformant une dette de monnaie forte en monnaie locale. De plus, l'échange dette-nature se réalise à une valeur inférieure à la valeur nominale de la dette. En d'autres termes, le remboursement ne représente qu'une fraction de la dette initiale, selon les négociations entre les parties.

Il existe certaines limites à ce mécanisme, les principales sont les suivantes :

  • Seule une partie de la dette d'un pays peut faire l'objet d'un échange dette-nature : il s'agit principalement de dettes bilatérales publiques (de pays à pays). Les principaux échanges de dettes ont eu lieu avec les membres permanents du club de Paris qui réunit les plus riches économies du monde.
  • Les conversions de dettes se font par des intermédiaires, généralement des organisations non gouvernementales (ONG) internationales.

♦ Équivalent étranger : Debt-for-nature.

Échec du marché

♦ Se produit lorsque les prix du marché ne sont pas équivalents au coût social acceptable de la ressource et que le marché est incapable d'évaluer la valeur réelle des services écosystémiques. Les effets extérieurs ou les externalités constituent les preuves de l'échec du marché.
♦ Équivalent étranger : Market failure.

Échec politique

♦ Situation dans laquelle les politiques gouvernementales créent des inefficacités dans l'usage des biens et des services.
♦ Équivalent étranger : Policy failure.

ECL

♦ Acronyme pour : Entreprise à consommateur en ligne.
♦ Se dit des transactions électroniques entre une entreprise et un particulier.
♦ Équivalent étranger : B2C commerce, business-to-consumer (B2C, B-to-C), business-to-consumer commerce, business-to-customer (B2C, B-to-C).

Économie

♦ Non-gaspillage d'une ressource donnée. Une activité est économique si le coût d'utilisation des ressources rares se rapproche du minimum requis pour atteindre les objectifs prévus.
♦ Équivalent étranger : Economics.

Économie bleue

Développement économique fondé sur la mer qui conduit à améliorer le bien-être et l'équité sociale, tout en réduisant considérablement les risques environnementaux et les impacts écologiques négatifs.

Deux définitions sont données à cette notion :
  1 - L'économie bleue s'inspire de la nature, et s’apparente au bio-mimétisme. Dans l’économie bleue, tout comme dans la nature, tous les produits sont réutilisés. De ce fait, tout ce qui est produit au cours d'une fabrication est réutilisé. Un déchet est donc une source d'énergie pour produire autre chose. Elle s'oppose au modèle économique actuel qui produit de déchets et en recycle très peu. Gunter Pauli la résume en trois points : « Un, on utilise ce que l'on a de disponible localement. Deux, on ne génère que des plus-values. Trois, on répond aux besoins de la société, en incluant la résilience, le bonheur et la santé ».

  2 - Tel que défini dans la Charte sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique (Charte de Lomé), le terme économie bleue englobe les activités économiques des espaces marins et aquatiques dans les océans, les côtes, les mers, les fleuves, les lacs, les nappes phréatiques, les zones humides, les plaines inondables et les ressources en eau associées. Les gouvernements africains mettent de plus en plus en place une économie bleue ou océanique en tant que stratégie de développement économique visant à améliorer le bienêtre humain et l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et les pénuries écologiques.

> L’Union africaine définit l’économie bleue ou océanique comme « le développement économique durable des océans comme un développement régional intégrant l’utilisation des mers et des océans, des côtes, des lacs, des fleuves et des eaux souterraines à des fins économiques, notamment entre autres, dans la pêche, les mines, l’énergie, l’aquaculture et le transport maritime, tout en protégeant la mer pour améliorer le bien-être social », soulignant ainsi les caractéristiques qui rendent une économie bleue ou océanique plus locale et plus résiliente, afin de réduire à la portion congrue la probabilité que des chocs à l’instar des perturbations économiques ou environnementales se transforment en crises régionales, voire mondiales, comme c’est le cas actuellement. Elle embrasse un éventail d’activités, directes ou dérivées, qui vont de la pêche à l’exploitation minière sous-marine en passant par l’aquaculture, le tourisme, les transports, la construction navale, l’énergie ou la bioprospection.

> L'économie bleue a le potentiel d'améliorer le profil économique des nations grâce aux voies de l'innovation, de la durabilité et de l'exploitation des ressources vivantes et non vivantes inexploitées des océans, des mers, des baies et des estuaires. Les principaux secteurs de l'économie bleue comprennent la biodiversité marine, les ressources minérales des océans et des mers, les ressources naturelles renouvelables, le transport maritime, le tourisme côtier, lesmoyens de subsistance en mer, etc. L'un des principaux objectifs de l'économie bleue est de réduire l'empreinte carbone, qui est une assurance de pérenniser la biodiversité marine.

> Le concept de l’économie bleue suppose que la bonne santé des eaux douces et des écosystèmes océaniques ouvre la voie à une économie basée sur l’eau et qu’elle garantit aux îles et aux pays côtiers comme aux pays enclavés le bénéfice de leurs ressources naturelles. Il requiert aussi une approche intégrée, holistique et participative incluant la dimension du progrès social dans l’utilisation et la gestion durables des ressources de l’économie bleue dans une Afrique plurielle. Le cadre de l’économie bleue est donc destiné à dépasser l’approche sectorielle classique pour privilégier une approche multisectorielle, intégrée et participative, à de multiples niveaux.

> L'économie bleue s'appuie sur la gestion intégrée des zones côtières (GIZC). L’économie bleue promeut la conservation des écosystèmes aquatiques et marins, l’utilisation et la gestion durables des ressources qu’ils abritent, et elle se fonde sur les principes d’équité, de développement avec faible émission de carbone, d’efficacité énergétique et d’inclusion sociale. Le concept intègre les filières de l’économie bleue en incluant la dimension sociale de l’amorce d’une transformation structurelle de l’Afrique ; il prône le développement intégré, ainsi qu’une meilleure coopération et coordination régionales des politiques. En outre, l’économie bleue concerne par de multiples connexions la plupart des ODD. Les ressources aquatiques et marines jouent un rôle crucial dans un éventail de secteurs économiques qui procurent des revenus et des opportunités d’emploi pour mettre fin à la pauvreté (ODD 1).

                             Quelques exemples de l’économie bleue
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   Secteurs productifs                         Industries s’y rapportant
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 Ressources vivantes        • Pêcheries (production primaire de poissons)
      marines                              • Production secondaire de poissons et activités
                                                        liées (conditionnement, confection de filets, 
                                                         production et fourniture de glace, construction
                                                         et maintenance des bateaux, équipements
                                                         industriels de transformation de poissons,
                                                         conditionnement, mise en vente et distribution)
                                                        • Aquaculture
                                                        • Biotechnologie marine et bio-prospection pour la
                                                          production de produits pharmaceutiques et les
                                                          applications chimiques

 Ressources naturelles        • Extraction de matériaux
      non renouvelables            • Pétrole et gaz
                                                         • Désalinisation pour produire de l’eau douce

 Ressources naturelles       • Production d’électricité off-shore
   renouvelables (vent,          • Usines fonctionnant avec une énergie renouvelable,
   houle, énergie tidale            comme l’énergie solaire, éolienne, tidale

 Biodiversité marine et       • Séquestration du carbone par le processus de
      côtière                                      carbone bleu (végétation côtière)
                                                        • Protection et restauration des habitats côtiers

Commerce et échanges      • Transport maritime et services dérivés
sur les mers, les océans      • Infrastructures portuaires
   et les cours d'eau et            • Construction et réparation navales
      leurs rivages                        • Transport fluvial
                                                          • Tourisme et loisirs

Valeurs culturelles                  • Pratiques culturelles et religieuses
    et religieuses

Savoir et information             • Recherche biophysique, socio économique
                                                             et politique
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Équivalent étranger : Blue economy.

Économie caritative

♦ Ensemble d’activités économiques ayant pour fin ou pour moyen l’action humanitaire ou charitable.
♦ Équivalent étranger : Charity business.