Ecology
Glossaries
Term | Definition |
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Parties prenantes primaires | ♦ Celles qui sont nécessaires pour l'autorisation, l'approbation et le support financier et celles qui sont directement affectées par les activités d'une organisation ou d'un projet. |
Parties prenantes secondaires | ♦ Celles qui n'utilisent pas directement la ressource ou l'aire protégée mais qui tirent un profit de produits dérivés. |
Parties prenantes tertiaires | ♦ Celles qui ne sont pas affectées ou impliquées mais qui peuvent influencer les opinions pour ou contre. |
Pas chez moi | ♦ Les personnes se réclamant de ce mouvement sont sensibles à l'occurrence d'un événement qui les affectera ou prendra place dans leur environnement, ce qu'elles ne désirent pas. |
Passage à faune | ♦ Mesure mise en place pour permettre aux animaux de traverser au-dessus ou au-dessous d'une route, d'une voie ferrée ou d'un canal, sans entrer en contact avec la circulation.
♦ Équivalent étranger : Passageway for wildlife. |
Passage canadien | ♦ Dit également barrière canadienne, le passage canadien est prévu pour dissuader les animaux de franchir une clôture à l'intérieur d'une enceinte ou les empêcher de pénétrer sur un site qui leur serait interdit tout en maintenant une ouverture permettant la libre circulation des piétons et des véhicules. |
Passe à poissons | ♦ Dispositif implanté sur un obstacle naturel ou artificiel (barrage) qui permet aux poissons migrateurs de franchir ces obstacles pour accéder à leurs zones de reproduction ou de développement. On distingue des dispositifs de montaison et de dévalaison. D'autres équipements de franchissement parfois assimilés à des passes à poissons sont, par exemple, des ascenseurs à poisson, des écluses particulières. > Construite dans le but de restituer une forme de continuité écologique au cours d’eau, elle est ouvrage dont les caractéristiques moyennes d’écoulement ne constituent plus un obstacle insurmontable pour les poissons migrateurs. Il existe différents types de passes :
Le choix du type de passe dépend des espèces concernées, des débits à transiter et des variations de niveau, des contraintes topographiques, du coût de fonctionnement et d’entretien. ♦ Synonyme : Passe-piège. ♦ Équivalent étranger : Fish pass. |
Passe-piège | ♦ Voir : Passe à poissons. |
Passée | ♦ Mouvement des oiseaux, généralement des canards, entre la remise et le gagnage, le matin et le soir. |
Pastoralisme | ♦ Utilisation d'animaux domestiques comme moyen d'obtenir des ressources à partir de certains habitats. Forme d'élevage extensif présentant certaines formes de mobilité (voir transhumance). |
Patch | ♦ Tache d'habitat. |
Pathocénose | ♦ Mot conçu à partir de la notion de biocénose pour s’appliquer à une communauté de maladies. Selon ce concept, chaque agent pathogène occupe une niche écologique et son élimination laisse la place pour de nouveaux pathogènes dont la suppression peut permettre au pathogène d’origine de réoccuper la niche. |
Pathogène | |
Patrick TRIPLET | |
Patrimoine naturel | ♦ Legs d'objets naturels et d'attributs intangibles englobant la campagne et l'environnement naturel, la flore et la faune, donc la biodiversité, la géologie et la géomorphologie. > La référence patrimoniale sert dans plusieurs méthodes à l’établissement de degrés visant à classer les espèces en fonction des urgences d’intervention afin d’établir des niveaux de responsabilité. Dans l’état actuel, les inventaires du patrimoine naturel concernent pratiquement ou exclusivement la faune et la flore. La notion de patrimoine naturel est associée à certains éléments de biodiversité ou des écosystèmes qui peuvent se voir attribuer une dimension identitaire et un statut particulier en raison de leur caractère remarquable. Dans le cadre conceptuel, le patrimoine naturel (arbres remarquables, espèces emblématiques, etc.) est donc positionné à l’interface entre écosystème et sociétés humaines. Le patrimoine naturel résulte notamment d’un processus de reconnaissance qui conduit à distinguer certains éléments des écosystèmes à travers, par exemple, un label ou une mesure de protection réglementaire, distinction qui se justifie par le caractère remarquable ou la dimension spirituelle, identitaire ou symbolique de ces éléments. La qualification et l’évaluation des valeurs patrimoniales pertinentes dans chaque contexte constitue un enjeu fort, car ces valeurs constituent une motivation importante dans les décisions de protection des écosystèmes. > Le terme patrimoine est issu du domaine juridique. Son sens a été étendu au début des années 1970 pour désigner les productions humaines à caractère artistique que le passé a laissées en héritage ». À cette époque, l’utilisation du mot patrimoine sous-entendait une dimension collective de l’héritage. Peu à peu, il est devenu évident que le sens du terme patrimoine devait être élargi encore davantage afin de tenir compte d’éléments environnementaux, d’où l’expression de patrimoine naturel. L’environnement « considéré sous l’angle de la géographie physique, de la flore et de la faune, constitue un patrimoine, passible d’évolutions, de modifications, voire de destruction, et qui influe sur les structures des sociétés et sur les comportements collectifs ». C’est dans cette optique que le concept de patrimoine génétique a été mis de l’avant. Récemment, d’autres notions de patrimoine ont fait leur apparition, notamment celle du patrimoine immatériel, qui est lié au patrimoine culturel. En 2005, la Convention du Conseil de l’Europe a intégré la notion de patrimoine culturel comme étant « un ensemble de ressources héritées du passé que des personnes considèrent, par-delà le régime de propriété des biens, comme un reflet et une expression de leurs valeurs, croyances, savoirs et traditions en continuelle évolution ». > L’UNESCO définit le patrimoine immatériel comme étant : Les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine. ♦ Équivalent étranger : Natural heritage. |