Ecology

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Ecology

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Glossaries

Term Definition
Anaérobiose

♦ Qualifie les conditions d'existence ou les processus biologiques ou chimiques qui se déroulent en absence d'oxygène libre.
♦ Équivalent étranger : Anaerobic.

Anaérocombustion

♦ Procédé de combustion pour la production d'énergie, dans lequel on utilise comme comburant, à la place de l'air, un oxyde métallique régénéré périodiquement. L'anaérocombustion permet d'obtenir un flux de dioxyde de carbone (CO2) exempt d'azote, plus facile à récupérer et à conditionner pour le transport et le stockage. Elle fait partie des procédés dits du charbon propre.
♦ Équivalent étranger : Chemical looping combustion.

Analyse cladistique

♦ Porte sur les liens de parenté entre les être vivants. Elle vise à déterminer, pour chaque caractère, l'état ancestral et les états dérivés, et à reconstituer les séquences de transformations évolutives de ces caractères.
♦ Équivalent étranger : Cladistic analysis.

Analyse d’élasticité


♦ Mesure des changements de croissance d'une population résultant d'un changement de paramètres donnés.
♦ Équivalent étranger : Elasticity assumption.

Analyse de sensibilité

♦ Analyse des effets reposant sur une estimation des variations des valeurs des différentes variables importantes.
♦ Équivalent étranger : Sensitivity analysis.

Analyse de viabilité

♦ Pour des espèces dont la conservation est préoccupante, les approches de modélisation, comme l'analyse de la viabilité des populations, peuvent être utilisées pour estimer les risques d'extinction et évaluer les scenarii de conservation. De tels modèles nécessitent généralement l'intégration de nombreux paramètres et donc requièrent de nombreuses données.
L'analyse de viabilité d'une population est un ensemble de techniques destinées à résoudre des problèmes en utilisant des simulations. Sur la base d'un ensemble de paramètres démographiques, historiques et environnementaux définis par l'utilisateur, le modèle informatique crée une population fictive et la représente pendant des cycles annuels, jusqu'à ce que l'extinction se produise ou qu'une période de temps spécifique soit atteinte. Le programme répète ce processus pour de nombreuses populations simulées et combine les résultats pour produire une probabilité de résultats spécifiques. Des modèles récents incluent des facteurs génétiques, des fluctuations environnementales aléatoires et des événements catastrophiques, tous étant autorisés à interagir les uns avec les autres. Ils peuvent être utilisés pour prédire les effets de scenarii alternatifs relatifs au devenir d'une population ou sa taille minimale vitale.
L'analyse permet également de décider comment doivent être utilisées les ressources pour être les plus efficaces possible dans les efforts de conservation. Elle permet aussi de montrer quels types d'informations manquantes sont nécessaires pour évaluer correctement le statut de la population. l'analyse est le processus destiné à déterminer la probabilité de survie d'une population (à P<0,05) à 100 ans et à l'inverse elle peut décrire la taille minimale permettant à une population de faire face à l'extinction en raison de la variabilité démographique, environnementale ou génétique. l'analyse de viabilité peut être utile pour les biologistes de la conservation, si elle est bien construite et bien interprétée. Il s'agit essentiellement d'un exercice de probabilités sur les trajectoires de populations données sur des périodes de temps déterminées. Les décisions s'appuyant sur cet exercice de classement d'une population demeurent donc subjectives et les simulations sur l'avenir d'une espèce doivent être renouvelées en fonction des nouvelles données acquises sur sa démographie et ses effectifs.
♦ Équivalent étranger : Viability analysis.

Analyse des lacunes

♦ Analyse des manques en protection d'éléments essentiels de la biodiversité, intégrant les espèces rares et menacées, les communautés naturelles ou les écosystèmes qui ne sont pas suffisamment dans un réseau de protection déjà en place. L'objectif est de déterminer les fragilités dans la stratégie de création d'aires protégées et d'y remédier par la mise en place d'aires protégées visant à intégrer les éléments oubliés. L'évaluation va permettre de prioriser les efforts à mettre en œuvre et de développer les stratégies les plus appropriées pour combler les lacunes, avec le meilleur rapport coûts/avantages.

L'analyse des lacunes fournit une vue d'ensemble sur la distribution et le statut de conservation de différents composants de la biodiversité. Elle repose sur la distribution de la végétation actuelle et prédit la distribution des vertébrés terrestres et, quand cela est possible, des invertébrés. Les cartes fournissent la distribution des espèces, les zones de plus forte biodiversité et les types de végétation qui ne sont pas ou mal représentés dans les aires protégées existantes. Elle est une analyse première d'études plus détaillées nécessaires pour établir les limites actuelles pour la planification et la gestion des ressources biologiques.

L'évaluation peut être une comparaison des zones où la biodiversité est protégée ou non ou peut prendre la forme d'une analyse très détaillée faisant appel à l'utilisation de logiciels de décision.
Le processus doit cependant être révisé et amélioré au fur et à mesure que des connaissances nouvelles sont acquises ou que les conditions environnementales changent. Le processus sera d'autant couronné de succès qu'il reposera sur une approche participative des principales parties prenantes voisines des aires protégées, et notamment les communautés autochtones.

> On distingue généralement plusieurs types de lacunes dans un réseau d'aires protégées :
  • Lacunes de représentation >> Une espèce ou un écosystème du pays ne sont pas représentés dans une des aires protégées ou ils sont insuffisamment représentés pour assurer une protection à long terme
  • Lacunes écologiques >> L'espèce ou l'écosystème sont présents dans le système d'aires mais dans une condition écologique non favorable, ou sans que les mouvements de l'espèce ou les éléments nécessaires à sa survie à long terme ou à son fonctionnement soient présents. Elle est fondée sur les meilleures données disponibles, qui peuvent changer d'une année à l'autre et une actualisation tous les trois ou quatre ans est nécessaire, particulièrement dans un environnement à fort changement dynamique.
  • Lacunes de gestion >> Le type de gouvernance mise en place dans les aires protégées, de même que les modalités d'application de la gestion, ne sont pas compatibles avec la conservation à long terme des espèces ou des écosystèmes. Les aires protégées peuvent n'exister que sur le papier ou ne pas être gérées. Dans ce cas, la question à se poser est celle de l'opportunité de créer d'autres aires protégées ou d'établir des corridors entre des aires protégées existantes.

Différentes décisions doivent être prises pendant le processus d'évaluation des lacunes, telles que choisir les éléments clés de la biodiversité, décider comment mesurer les menaces, prioriser les résultats et développer des stratégies. Ces décisions doivent être ouvertes et transparentes. Si une évaluation des lacunes est totalement mise en œuvre, les planificateurs doivent insister pour un processus inclusif et totalement participatif avec des parties prenantes en provenance d'un grand éventail de secteurs.

> Une évaluation des lacunes passe par la connaissance des éléments centraux de la biodiversité, les espèces, les communautés et les écosystèmes à évaluer et par les objectifs qu'on se fixe pour ces éléments. Ceux-ci peuvent aller de la superficie protégée à des objectifs plus sophistiqués de représentation ou de menace d'extinction, par exemple :
  •  Objectifs liés à la superficie protégée : se définir un pourcentage minimum de surface à protéger ;
  •  Objectifs de filtre grossier : protection de types terrestres ou aquatiques généraux, tels que les écosystèmes ou leurs éléments (par exemple, les communautés). Ces éléments sont définis par L'altitude, la géologie et les caractéristiques paysagères. Une stratégie de filtre grossier consiste à maintenir des processus écologiques qui soutiennent une grande majorité d'espèces, permettant ainsi de ne pas avoir à s'occuper individuellement des espèces. Cette stratégie permet également de maintenir les services écosystémiques.
  •  Objectifs de filtre fin : généralement des individus d'une espèce particulièrement menacée ou endémique qui ne serait pas prise en compte par les objectifs axés sur les écosystèmes, donc par le filtre grossier. Le classement de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) des espèces menacées est un des éléments à prendre en compte dans cette analyse. L'objectif à atteindre est de cibler des espèces qui, par les mesures prises, deviendront moins vulnérables à la perte de surfaces. Elles doivent donc disposer de populations composées du minimum viable d'individus capables de faire face à des pertes d'habitats, à la conversion ou à l'exploitation directe des habitats.

> Le filtre grossier / fin est employé dans les analyses de lacunes en milieux marins comme terrestres ou d'eau douce afin de s'assurer que l'ensemble de la biodiversité est représentée à des échelles multiples.
Il est considéré que 85 à 90 % des espèces peuvent être protégées par un filtre grossier sans avoir à inventorier ou à planifier des aires protégées pour des espèces prises individuellement. Il s'agit donc d'une analyse fonctionnant bien pour les espèces communes mais nécessitant des compléments pour les espèces faisant l'objet de préoccupations. Un filtre fin est ensuite appliqué aux 10 à 15 % restants pour garantir leur protection.
Ces objectifs doivent permettre de protéger une surface de terre ou d'eau suffisamment importante pour assurer la viabilité et la diversité écologique et génétique des populations des différentes espèces cibles, animales ou végétales). Ils doivent également permettre la résilience des aires protégées afin de résister aux pressions et aux changements, comme le changement climatique.

> Comment effectuer l’analyse (principes de base)
  •  Identifier la biodiversité et établir les cibles clés ;
  •  Évaluer et cartographier l'occurrence et le statut de la biodiversité ;
  •  Analyser et cartographier l'occurrence et le statut des aires protégées ;
  •  Utiliser les informations pour identifier les lacunes ;
  •  Prioriser les lacunes à combler ;
  •  S'accorder sur une stratégie et mettre en œuvre des actions ;
  •  S'assurer d'une représentation totale à des échelles biologiques (espèces et écosystèmes) et à des domaines biologiques (terrestres, d'eau douce, marin).
Le recours à une cartographie détaillée des sites protégés et de la répartition de la biodiversité permet de mettre visuellement en évidence l'effort entrepris et les éventuelles lacunes qui pourraient subsister. Lors d'une telle étude, il faut donc s'assurer que la cartographie des aires protégées au niveau d'une région ou d'un pays existe et est à jour. Dans le cas contraire, il faut prévoir, avec les autorités compétentes et les différentes parties prenantes, la réalisation de cette cartographie.

> Des principes écologiques et managériaux de base sont à garder en tête quand on conduit une évaluation des lacunes écologiques :
  •  Prendre en compte l'ensemble de la biodiversité et s'assurer que ses éléments clés sont distribués dans l'ensemble des écorégions du pays ;
 •  Chercher à inclure suffisamment d'occurrences d'espèces et d'écosystèmes pour inclure la variabilité génétique, et minimiser les risques de pertes imprévues et d'extinctions locales ; ceci est particulièrement vrai pour les espèces vulnérables et en danger ;
  •  Chercher à garantir la viabilité à long terme de la biodiversité dans les aires protégées, même avec les changements climatiques ;
  •  Chercher à inclure le maintien des services écosystémiques, pour renforcer la résilience des communautés humaines aux changements climatiques.

Méthodes d’analyse

> Il existe trois méthodes principales d'analyse, selon la qualité des données et la capacité technique :
  •  Sans carte. Il est possible d'obtenir une grande quantité d'informations en notant tous les éléments de la diversité biologique non représentés dans un réseau d'aires protégées
  •  Avec cartes. Une analyse plus importante peut être effectuée, y compris la présence ou l'absence du réseau d'aires protégées et des questions telles que la proximité, le pourcentage de la population protégée et des informations sur le moyen de combler les lacunes
  •  Avec cartes plus logiciel. Des méthodes informatiques systématiques de sélection de nouvelles aires protégées se sont développées rapidement au cours des dernières années.
Dans de nombreux cas, les données satellites sont libres et sont des ressources ouvertes. Par exemple, TerraLook, un projet développé par la NASA, a créé une imagerie satellite qui permet des comparaisons à différentes périodes pour l'Amérique latine, le sud-est de l'Asie et la plus grande partie de l'Afrique. http://terralook.cr.usgs.gov/

Une approche consiste à utiliser l'indice de Dufrêne-Legendre (1997) utilisé pour définir une valeur d'un indicateur écologique d'un habitat pour une espèce particulière. Il est exprimé pour un habitat donné et des espèces par :

                                               I = 100 (n / H) (n / S)
    où
                  •  n     est le nombre d'unités données d'habitats qui contiennent l'espèce,
                  •  H    le nombre d'unités d'habitats examinées,
                  •  S    le nombre total d'unités de tous les habitats qui contiennent l'espèce.

> L'analyse des lacunes réalisée avec ou sans carte aboutit à la prise de décisions relatives à l'expansion du réseau d'aires protégées ou à sa réorganisation. Cette réflexion doit permettre de déterminer la surface et l'emplacement des nouvelles aires protégées et des corridors de connectivité qui devront les relier, sur la base de la valeur de la biodiversité et des contraintes physiques et humaines mises en évidence au cours de l'analyse.
Une fois les aires protégées définies au plan géographique, il est nécessaire de leur assigner une vocation, c'est-à-dire de les définir selon une des six catégories UICN d'aires protégées. Cette définition prend en compte la valeur écologique du site, mais également les activités humaines qui y sont pratiquées et le statut de propriété.
Lorsque, pour une raison inattendue, il n'est pas possible de créer une aire protégée, il est nécessaire de maintenir le dialogue avec les parties prenantes locales afin de mettre en place des mesures qui permettront le maintien voire le développement des valeurs écologiques mises en évidence pendant l'analyse. Ces mesures peuvent également inclure des opérations de restauration.
Des objectifs de substitution sont développés comme une stratégie pour prendre en compte les lacunes relatives à la distribution des espèces et aux besoins en matière d'utilisation des habitats.

Lien avec les autres processus

> Une évaluation des lacunes écologiques n'est pas conduite isolément des autres processus de planification. Elle peut utiliser les résultats d'une évaluation de l'efficacité de la gestion pour remplir les lacunes en protection, en améliorant l'efficacité de la gestion au sein des aires protégées.
Une évaluation de l'intégration des aires protégées est une analyse du degré avec lequel les aires protégées fournissent la connectivité pour les espèces clés et les processus écologiques. Les aires protégées sont intégrées dans des secteurs connexes, tels que les pêcheries, l'agriculture et la foresterie. Une évaluation des lacunes écologiques est donc une composante d'une évaluation globale de l'intégration.

♦ Équivalent étranger : Gap analysis.

Analyse des menaces

♦ L'analyse des menaces est une discipline de la conservation qui vise à identifier, quantifier, hiérarchiser et cartographier les menaces induites par l'homme dans une zone spécifique, à évaluer leur régime spatio-temporel (extension et intensité sur des cibles spécifiques de conservation.
Cette approche est particulièrement utile afin de définir les priorités dans les stratégies de gestion à adopter par les aires protégées, particulièrement celles qui sont situées dans des contextes altérés par des activités humaines.
♦ Équivalent étranger : Threats analysis.

Analyse des menaces

♦ L’analyse des menaces est une discipline de la conservation qui vise à identifier, quantifier, hiérarchiser et cartographier les menaces induites par l’homme dans une zone spécifique, à évaluer leur régime spatio-temporel (extension et intensité sur des cibles spécifiques de conservation. Cette approche est particulièrement utile afin de définir les priorités dans les stratégies de gestion à adopter par les aires protégées, particulièrement celles qui sont situées dans des contextes altérés par des activités humaines. La nomenclature suivante permet de caractériser et de standardiser les menaces, en fonction de leurs origines.

  1. Développement résidentiel et commercial
    Menaces des établissements humains ou d’autres modes d’occupation des sols non agricoles laissant une empreinte marquée.
       1.1  Logements et établissements
       1.2  Zones commerciales et industrielles
       1.3  Infrastructures touristiques et de loisir
  2. Agriculture et aquaculture
    Menaces de l’agriculture et du pâturage par suite de l’expansion et de l’intensification de l’agriculture, y compris la sylviculture, la mariculture et l’aquaculture.
       2.1  Cultures annuelles et pérennes non ligneuses
       2.1a  Culture de drogue
       2.2  Plantations pour le bois et les pâtes à papier 2.3 Élevage de bétail et pâturage
       2.4  Aquaculture marine et d’eau douce
  3. Production d’énergie et exploitation minière
    Menaces de la production de ressources non biologiques.
       3.1  Forages gaziers et pétroliers
       3.2  Mines et carrières
       3.3  Production d’énergie, y compris de barrages hydroélectriques, fermes éoliennes et panneaux solaires
  4. Couloirs de transport et de service
    Menaces de longs corridors de transport étroits et des véhicules qui les utilisent, y compris mortalité d’animaux sauvages.
       4.1  Routes et voies ferrées (avec mortalité d’animaux)
       4.2  Lignes de service et de transport (p. ex. câbles électriques, lignes téléphoniques)
       4.3  Voies navigables et canaux
       4.4  Voies de transport aérien
  5. Utilisation des ressources biologiques et dégradation
    Menaces d’utilisation, à des fins de consommation, de ressources biologiques « sauvages », y compris effets du prélèvement délibéré et non intentionnel ; également persécution ou contrôle d’espèces spécifiques (notez que cela comprend la chasse et l’abattage d’animaux).
      5.1  Chasse, abattage et prélèvement d’animaux terrestres (indigènes) (y compris abattage d’animaux par suite de conflits homme-animaux)
       5.2  Prélèvement de plantes (indigènes) ou de produits de plantes (non ligneux)
       5.3  Exploitation et prélèvement du bois
       5.4  Pêche, abattage et prélèvement de ressources aquatiques (indigènes)
  6. Intrusions et perturbations anthropiques
    Menaces des activités humaines qui modifient, détruisent ou perturbent des habitats et des espèces dans le cadre d’utilisations des ressources biologiques à d’autres fins que la consommation.
      6.1  Activités récréatives et tourisme
      6.2  Guerre, troubles civils et exercices militaires
      6.3  Recherche, éducation et autres activités de travail dans le site
      6.4  Activités des administrateurs du site (p. ex. construction ou utilisation de véhicules, pointsd’eau artificiels et barrages)
      6.5  Vandalisme délibéré, activités destructrices ou menaces pour le personnel de l’aire protégée et les visiteurs
  7. Modifications du système naturel
    Menaces d’autres actions qui transforment ou dégradent l’habitat ou modifient le fonctionnement de l’écosystème.
      7.1a  Défrichement de l’habitat
     7.1b  Incendies et suppression des incendies (y compris incendies criminels) 7.2 Barrages, modification hydrologique et gestion/utilisation de l’eau
      7.3a  Fragmentation accrue
      7.3b  Isolement d’autres habitats naturels (p. ex. déboisement, barrages sans passages efficaces pour les espèces aquatiques)
      7.3c Autres « effets de bordure » sur les valeurs du site
       7.3d  Perte d’espèces clés (p. ex. grands prédateurs, pollinisateurs, etc.)
      7a.  Changements hydrologiques
           7a.1  Barrages à l’intérieur ou en amont du site modifiant le régime hydrologique
           7a.2  Extraction/détournement d’eau dans le site ou le bassin versant
           7a.3  Endigage excessif de l’eau dans le site (p. ex. pour le stockage d’eau)
           7a.4  Perte de connectivité hydrologique (p. ex. via des digues)
           7a.5  Sécheresse
  8. Espèces et gènes envahissants ou posant problème
    Menaces d’animaux, plantes, microbes/organismes pathogènes ou matériel génétique, aquatiques et terrestres, non indigènes et indigènes qui ont ou pourraient avoir des effets préjudiciables sur la biodiversité par leur introduction, propagation et/ou augmentation.
       8.1  Plantes exotiques/non indigènes envahissantes (plantes adventices)
      8.1a  Animaux exotiques/non indigènes envahissants 8.1b Organismes pathogènes (non indigènes ou indigènes mais créant des problèmes nouveaux/en augmentation)
       8.2 Matériel génétique introduit (p. ex. organismes génétiquement modifiés)
  9. Pollution pénétrant dans le site ou générée par le site
    Menaces dues à l’introduction de matériel ou d’énergie, exotique et/ou en excès, de sources ponctuelles et non ponctuelles.
      9.1  Eaux usées domestiques et eaux usées urbaines 9.1a Eaux usées et eaux d’égout provenant d’installations dans le site (p. ex. toilettes, hôtels, etc.)
      9.2  Effluents et décharges industriels, miniers et militaires (p. ex. températures non naturelles, eaux anoxiques, salinité plus élevée, autre pollution)
      9.3  Effluents agricoles et forestiers (p. ex. excès d’engrais ou de pesticides)
      9.4  Ordures et déchets solides
      9.5  Polluants transportés par l’air
      9.6  Énergie excessive (par exemple : pollution par la chaleur, lumières, etc.)
  10. Phénomènes géologiques
    Les phénomènes géologiques peuvent faire partie des régimes de perturbation naturelle dans de nombreux écosystèmes mais ils peuvent être une menace si une espèce ou un habitat est dégradé et a perdu sa résilience et qu’il est vulnérable aux perturbations. Les capacités de gestion peuvent être limitées pour répondre à certains de ces changements.
      10.1  Volcans
      10.2  Séismes/ tsunamis
      10.3 Avalanches/glissements de terrain
      10.4  Érosion et sédimentation/dépôt (p. ex. modifications du rivage ou du lit d’une rivière)
  11. Changements climatiques et phénomènes météorologiques extrêmes
    Menaces de changements climatiques à long terme qui peuvent être liés au réchauffement du climat et à d’autres phénomènes climatiques/météorologiques graves en dehors de la gamme de variations naturelles.
      11.1  Déplacement et modification des habitats
      11.2  Sécheresses
      11.3  Températures extrêmes
      11.4  Tempêtes et inondations
  12. Menaces culturelles et sociales spécifiques
      12.1  Perte de liens culturels, connaissances traditionnelles et/ou pratiques de gestion
      12.2  Détérioration naturelle d’importantes valeurs culturelles du site
      12.3  Destruction de bâtiments, jardins, sites du patrimoine culturel, etc

♦ Équivalent étranger : Threats analysis.

Analyse du problème

♦ Investigation structurée des aspects négatifs ou positifs d'une situation afin d'en établir les causes et les effets.
♦ Équivalent étranger : Problem analysis.

Analyse transfrontalière du diagnostic

♦ Évaluation scientifique qui identifie et quantifie les causes de problèmes environnementaux d'une région géographique. L'ATD prend en compte des facteurs nationaux, régionaux et internationaux comme les contextes socio-économiques, politiques et institutionnels, sans ignorer les préoccupations et les priorités nationales. Elle doit constituer une évaluation objective, fondée sur les meilleures informations scientifiques et techniques disponibles, et les données doivent être compilées et interprétées par le biais d'une consultation complète de toutes les parties prenantes.
♦  Équivalent étranger : ATD (transboundary diagnostic analysis).

Anaplasmose bovine

Maladie infectieuse, virulente des ruminants domestiques et de quelques ruminants sauvages, due à des rickettsies du genre Anaplasma, se traduisant par de la fièvre, une anémie progressive et de l’ictère.
♦ Équivalent étranger : Bovine anaplasmosis.

Anchihalin

♦ Désigne un biotope lagunaire côtier n'ayant pas de liaison directe avec la mer.
♦ Équivalent étranger : Anchialine.

Andains

♦ Terme désignant la mise en tas longs et hauts des déchets à composter afin de faciliter leur décomposition. Se dit également des tas de foin ou de paille disposés en ligne avant de les mettre en ballots, ce qui permet d'améliorer le séchage.
♦Équivalent étranger : Swath.

Androcée

♦ Ensemble des étamines.