Ecology
Glossaries
Term | Definition |
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Dénisme scientifique | ♦ Consiste à à rejeter systématiquement les preuves obtenues dans le domaine scientifique pour considérer qu’un phénomène n’existe pas. Il vise à donner une apparence de débat légitime alors que cela n’est pas le cas. > Il se caractérise notamment par :
> Le dénisme scientifique est avant tout l’affaire des industriels et des scientifiques acquis à leur cause, ainsi que des militants que tel ou tel aspect de la science dérange dans leurs convictions. Le rejet de la responsabilité de l’humain dans le changement climatique est l’exemple le plus marquant du dénisme scientifique. |
Dénitrification | ♦ Réduction des nitrates (NO3-) en azote gazeux (N2) par des bactéries en situation d'anoxie. Un milieu en anoxie est tel que l'oxygène sous sa forme dissoute en est absent. Ce phénomène est différent de la consommation des nitrates par les végétaux. |
Dénombrement | ♦ Action de compter des éléments. En écologie, le terme est essentiellement employé pour le comptage des animaux, oiseaux, mammifères, c'est-à-dire d'espèces ou de groupes d'espèces se prêtant relativement facilement à un comptage visuel. Au plan fondamental, de nombreux travaux scientifiques visant à tester différentes théories et hypothèses sur la dynamique spatio-temporelle de la biodiversité reposent en grande partie sur les résultats de dénombrements. Sur le plan économique, les intérêts des dénombrements peuvent être multiples. Par exemple, dans le domaine de l'agriculture, la connaissance des effectifs d'une espèce nuisible et de son évolution dans le temps est cruciale pour anticiper son risque de prolifération et pour la mise en place à temps de moyens de lutte efficace. Sur le plan de la santé humaine, les dénombrements peuvent être également d'un très grand intérêt, dans la mesure où ils peuvent aider à prédire les risques d'épidémies et de maladies potentiellement transmissibles des animaux sauvages à l'Homme ou à ses animaux domestiques. Exemple d'utilisation : Dénombrements d'oiseaux d'eau. 1. Au niveau du site 2. Au niveau national 3. Au niveau international 4. À tous les niveaux Méthodes de dénombrement directe et approchées Les dénombrements les plus simples reposent sur le comptage direct, à l'unité, à la dizaine, à la centaine, au millier, voire plus, d'individus. Parfois cependant, il est illusoire de chercher à connaître de manière exhaustive la taille de la population d'une espèce. Aussi des méthodes approchées sont-elles utilisées et permettent, si ce n'est une connaissance globale des effectifs, au moins d'obtenir un indice qui permettra ensuite d'utiles comparaisons, soit sur le même site à différentes périodes de l'année, ou d'une année à l'autre, soit sur des sites différents. Plusieurs méthodes sont fréquemment employées à ces fins. 1. La méthode des IKA (indice kilométrique d'abondance) 2. La Méthode des IPA (indice ponctuel d'abondance) 3. Combinaison de méthodes C = ∑Di / ∑IPAi où Di = densité de l'espèce étudiée dans la parcelle i |
Densité | ♦ 1 - Abondance d'une population animale ou végétale exprimée en nombre d'individus par unité de surface, par exemple, m² ou hectare. Sa détermination est importante afin de mesurer l'impact des individus sur le milieu. Elle repose sur l'analyse des comptages directs, les méthodes de capture et de recapture, les échantillonnages, les méthodes indirectes comme l'analyse des traces laissées par les animaux. Elle peut être exprimée en fait de trois façons. La plus commune est la densité pondérée des ressources qui suppose une équidistribution des individus par unité de ressource, la densité pondérée d'organismes qui repose sur la distribution moyenne des individus par unité de ressource et la pression d'exploitation qui mesure la densité moyenne subie par la ressource. Il est important de distinguer :
Il existe une densité maximale et minimale d’une population pour chaque espèce vivante lui permettant de se maintenir en permanence. La limite supérieure est liée à la capacité du milieu (énergie disponible). La limite inférieure est liée à la probabilité de rencontre des sexes opposés pour pouvoir se reproduire. 2 - Nombre d’habitants au km². Elle renseigne sur le caractère plus ou moins peuplé d'une région ou d'un pays et sur l'inégalité de l'occupation de l'espace. ♦ Équivalent étranger : Density. |
Densité optimale | ♦ Densité pour laquelle les performances des espèces sont les plus élevées. |
Densité-dépendance | ♦ Facteur de régulation de la population. Cela se traduit par des changements liés à la densité comme la reproduction ou la mortalité, l'immigration ou l'émigration.
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Densité-indépendance | ♦ Facteurs limitant la population sans relation à sa taille ou sa densité comme la météorologie qui peut provoquer la destruction de nids, par exemple.
> Lorsque la croissance de la population est indépendante de la densité, les ressources ne sont pas limitées et, en théorie, la population augmente de façon continue, souvent de façon exponentielle, jusqu’à ce qu’un événement se produise (courbe bleue). ♦ Équivalent étranger : Density-independance. |
Dépassement | ♦ Survient lorsque les besoins de l'humanité en ressources naturelles dépassent la production de la biosphère, ou capacité régénératrice. Un tel dépassement conduit à une érosion du capital naturel et à une accumulation des déchets. Au niveau de la planète, le dépassement et le déficit écologique sont des synonymes, dans la mesure où la Terre peut être considérée comme un système fermé. |
Dépassement d’aire de nidification | ♦ Mouvement allant au-delà de la limite normale de l’aire de distribution d’une espèce d’oiseaux. De cette façon, des individus peuvent accidentellement atteindre des zones inhabituelles pour eux. |
Dépendance | ♦ Fait de ne pas pouvoir subvenir seul à ses besoins (avoir besoin de quelqu'un d'autre ou d'un autre pays pour un Humain, de ses parents pour un animal). |
Dépenses nationales pour la protection de l’environnement | ♦ Se définissent comme la somme des éléments suivants :
♦ Équivalent étranger : National expenditure on environmental protection. |
Dépérissement | ♦ Processus d’affaiblissement, parfois mortel, affectant de façon visible une plante ou un peuplement, consécutivement à une attaque de parasites ou à un dérèglement du milieu. |
Déplacement | ♦ Désigne l'aptitude de la plupart des espèces animales à circuler dans leur habitat ou entre des biotopes distincts souvent fort éloignés qui leur sont favorables lors des migrations. On distingue en milieu aquatique des déplacements verticaux et horizontaux. En milieu terrestre, de tels déplacements verticaux dits altitudinaux, généralement sur la base de rythmes saisonniers, peuvent aussi s'observer chez les espèces animales orophiles (espèces de montagne). |
Dépoldérisation | ♦ Désigne une technique qui consiste à créer une ouverture permettant l'intrusion des eaux dans les terres conquises sur l'eau en créant une zone intertidale, à des fins de défense contre la mer ou de restauration écologique. Selon l'altimétrie des terrains plus en amont (qui doivent rester protégés de l'intrusion marine), une nouvelle digue de retrait peut-être aménagée. Les terres ré-ouvertes à l'immersion redeviennent progressivement des estrans tels que des vasières, des prés-salés ou des lagunes, milieux propices au développement de la faune et de la flore. La dépoldérisation de zones agricoles présente un aspect économique, une réduction des coûts de construction et de gestion des ouvrages et nombreuses retombées économiques (tourisme, nurserie...) et permet :
Elle fait débat quant à ce qui concerne les coûts/avantages, car il est difficile a priori de prouver que la valeur des services écosystémiques des zones dépoldérisées sera aussi élevée que celle qui a été perdue (biodiversité, lieux de promenade...). |
Dépollution | ♦ Opération consistant à atténuer ou à supprimer les impacts d’une pollution sur un milieu. |