Ecology

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Ecology

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Glossaries

Term Definition
Paradoxe du pigeon

♦ Hypothèse de Dunn et al. (2006) indiquant que la conservation globale peut progresser quand les citoyens sont incités à vivre des expériences positives comme par exemple nourrir des pigeons ou d’autres oiseaux. Le paradoxe du pigeon se fondent sur trois affirmations :

  • Les actions de conservation actuelles sont insuffisantes ;
  • Les personnes sont plus tentées de mener des actions de conservation quand ells ont des experiences directes dans le monde naturel ;
  • Les citadins connaissent leurs premières experiences avec la nature urbaine.

Toutefois, malgré l’intérêt de ce concept, il faut rappeler qu’en ville, nourrir les pigeons ou les anatidés sur les plans d’eau, peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé des oiseaux mais égaleent sur celle des êtres humains en raison de la promiscuité des oiseaux qui peuvent se contaminer les uns les autres voire contaminer les personnes qui les nourrissent ou ne sont que de simples passants. Dans de nombreuses villes nourrir les pigeons est également interdit en raison de fientes acides qui érodent les bâtiments et les monuments.
♦ Équivalent étranger : Pigeon paradox.

Paradoxe du plancton

♦ Le plancton n’obéit pas au principe de l’exclusion des espèces de Gause. Dans les écosystèmes pélagiques du domaine marin ou aquatique continental, on observe très généralement la coexistence de plusieurs espèces co-dominantes à un instant donné, ce qu’on appelle le paradoxe du plancton ou de Hutchsinson, du nom de son inventeur. Ceci peut être dû à la rapidité des variations des conditions environnementales dans le domaine pélagique, notamment les conditions nutritionnelles.

> Dans les écosystèmes pélagiques, les concentrations en nutriments ne sont pas stables sur une période suffisamment longue pour qu’une seule espèce se trouve dans des conditions tout à fait optimales, malgré des capacités de croissance très rapide. En d’autres termes, les espèces se trouvent toutes dans des conditions suboptimales pendant la majeure partie du temps. L’avantage nutritif éventuel d’une espèce donnée est fugace et d’autres espèces prennent rapidement le relais avant même d’avoir été éliminées par la première espèce dominante. Ce phénomène entraîne par ailleurs une lente dérive saisonnière de l’écosystème pélagique qu’on connaît sous le terme de « succession d’espèces ».

> La seconde explication fait intervenir la notion d’hétérogénéité spatiale du milieu pélagique. Dans un milieu hétérogène, les concentrations en nutriments sont variables dans l’espace, y compris à l’échelle microscopique et une espèce dominante localement sera moins compétitive à peu de distance. Cette constatation a pour corollaire une faible variabilité biogéographique du phytoplancton ; la probabilité de rencontrer une espèce donnée dans n’importe quel océan peut devenir très faible mais elle ne serait jamais nulle dans l’absolu.

> Une autre explication serait que des espèces phytoplanctoniques sont capables de tirer profit des ressources nutritives avec des capacités égales ou presqu’égales grâce à une adaptation de leur physiologie et, pour certaines de leur comportement (migrations), ce qui leur permet de coexister sur d’assez longues périodes, de plusieurs jours à plusieurs semaines. Les concepts de « plasticité métabolique » et de « dynamique nutritionnelle » permettent de décrire les caractéristiques des algues unicellulaires du phytoplancton.

♦ Équivalent étranger : Plankton paradox.

Paragraphes opératifs

♦ Paragraphes d'un accord international, d'une décision, d'une résolution ou d'une recommandation qui présentent les actions à prendre, individuellement ou conjointement, par les parties afin qu'elles remplissent les objectifs de l'accord, de la décision, de la résolution ou de la recommandation.
♦ Équivalent étranger : Operative paragraphs.

Paralimnion

♦ Partie la plus périphérique de la zone littorale d'un écosystème limnique, comprise entre la rive et la partie la plus profonde atteinte par les plantes aquatiques enracinées.
♦ Équivalent étranger : Paralimnion.

Paralique

♦ 1. En géologie, un milieu paralique qualifie une zone littorale qui est en contact avec la mer par une communication étroite, comme une lagune. Un écosystème paralique est un écosystème lagunaire. Il se caractérise par des dépôts sédimentaires riches en matières organiques formés en milieu côtier. Les milieux paraliques sont les lagunes, les lagons, les estuaires, les écotones.
   2. En biologie, est dite paralique toute flore ou faune vivant dans un tel écosystème de transition entre le milieu aquatique terrestre et le milieu marin. Les faunes et flores paraliques vivent souvent en milieu euryhalin.
♦ Équivalent étranger : Paralic.

Paramètre

♦ 1. Grandeur à fixer librement, maintenue constante, dont dépend une fonction de variables indépendantes, une équation ou une expression mathématique.
   2. Propriété du milieu ou d'une partie du milieu qui contribue à en apprécier les caractéristiques et/ou la qualité et/ou l'aptitude à des usages. Le paramètre se décline d'une part en deux types : quantitatif et qualitatif, et d'autre part en cinq natures : physique, chimique, environnemental, microbiologique et hydrobiologique.
♦ Équivalent étranger : Parameter.

Paramètre descriptif

♦ Information descriptive, ou spécifique, que l'on prélève pour pouvoir effectuer un calcul, une analyse, des analyses de routine.
♦ Équivalent étranger : Descriptive feature.

Parapatrie

♦ S'applique à différentes populations occupant des zones adjacentes.
♦ Voir : Allopatrie.
♦ Équivalent étranger : Parapatry.

Parasite

♦ Organisme qui consomme en partie les tissus de ses hôtes, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'organisme, généralement sans tuer l'hôte, mais en lui causant différents degrés de dommages, avec des conséquences importantes sur l'écologie, la physiologie et le comportement des hôtes. On en trouve dans les règnes animal et végétal.
♦ Équivalent étranger : Parasite.

Parasitisme

♦ Interaction entre membres d'espèces différentes dans laquelle le parasite exploite son hôte sans nécessairement conduire celui-ci à la mort. Une espèce parasite, la plus petite des deux, inhibe la croissance ou la reproduction de l'espèce hôte et en dépend plus ou moins directement pour son alimentation.
La plupart des parasites sont totalement dépendants de leur hôte, ou plus exactement de leurs hôtes lorsqu'il existe un hôte intermédiaire. Ceci est le cas, par exemple, de la douve ou de la bilharziose.
♦ Équivalent étranger : Parasitism.

Parasitoïde

♦ Insecte parasite uniquement dans ses phases immatures, tuant son hôte en se développant et accédant à la vie libre au stade adulte.
♦ Équivalent étranger : Parasitoid.

Parataxonomiste

♦ Spécialiste formé sur le terrain à l'inventaire et à la collection de la biodiversité et recruté au niveau local.
♦ Équivalent étranger : Parataxonomist.

Parc national

♦ Aire affectée à la conservation et à la propagation de la faune,de la flore sauvage et de la diversité biologique,à la protection des sites, des paysages et des formations géologiques d’une valeur esthétique particulière, ainsi qu’à la recherche scientifique, à l’éducation et la récréation du public.

  • Sont prohibés, à l’intérieur des limites des parcs nationaux, le pâturage, les défrichements, la chasse, l’exploitation agricole, forestière ou minière, le dépôt des déchets, les activités polluantes, les feux incontrôlés et, en général, tout acte incompatible avec la conservation et la protection du milieu considéré.
  • Seules des activités de tourisme de vision y sont autorisées ; les conditions d’entrée, de circulation et de séjour des visiteurs étant réglementées. Les parcs nationaux sont créés soit par une loi (Bénin, Mali, Burkina Faso), soit par un décret (Côte d’Ivoire, Guinée, Mauritanie,Togo, Sénégal).

♦ Équivalent étranger : National park.

Parc pour la paix

♦ Aires protégées transfrontalières qui sont définies pour la protection et le maintien de la biodiversité, et pour les ressources associées naturelles et culturelles, et pour la promotion de la paix et de la coopération.
♦ Équivalent étranger : Peace park.

Parcage

♦ Terme fréquemment employé dans le domaine de la législation forestière pour caractériser l'infraction des éleveurs qui consiste à laisser camper les animaux domestiques dans les aires protégées qui ne doivent être normalement utilisées que pour le pâturage. En fin de journée et de retour des pâturages, les animaux domestiques sont généralement maintenus en stabulation dans un enclos ou dans un espace non clôturé ; on parle alors de parcage sans se soucier du statut juridique du lieu sur lequel il est effectué (aire protégée ou exploitée).
Dans les systèmes de production où l'élevage est de plus en plus intégré à l'agriculture, le parcage se fait de préférence dans les espaces agricoles. L'effet escompté de cette pratique est l'amélioration de la richesse chimique du sol sur les lieux de parcage. Après le parcage, les producteurs mettent en place des cultures qui profitent de l'importante source de matières organiques que constituent les déjections animales.
♦ Équivalent étranger : Penning.