Les scientifiques appelés au chevet des forêts du bassin du Congo
> Laurence CARAMEL, dans l’article publié le 25 novembre 2024 dans Le Monde Afrique, met en lumière les efforts croissants pour protéger les forêts du bassin du Congo, un écosystème vital pour le climat mondial et la biodiversité. Rappelons que ces forêts, qui constituent le deuxième plus grand massif forestier tropical de la planète après l'Amazonie, jouent un rôle clé dans la régulation climatique en absorbant une quantité importante de dioxyde de carbone et en hébergeant une biodiversité exceptionnelle.
> Elle évoque les multiples menaces auxquelles elle doit faire face :
- La déforestation, alimentée par l'exploitation illégale du bois, les pratiques agricoles non durables (comme l'agriculture sur brûlis) et les activités minières, met en péril leur capacité à remplir leurs fonctions écologiques.
- Les problèmes structurels, comme le manque de gouvernance efficace, l'absence de financements suffisants pour les projets de conservation, et la pression croissante des marchés mondiaux sur les ressources naturelles.
> Pour répondre à ces défis, les scientifiques appellent à une action concertée. Citant en exemple :
- les outils de surveillance par satellite qui permettent de mieux suivre les changements dans la couverture forestière, et
- les études sur la biodiversité et les stocks de carbone qui aident à mesurer l'impact des activités humaines,
Laurence CARAMEL rappelle comment la recherche est essentielle pour comprendre les mécanismes écologiques qui régissent ces forêts et orienter les stratégies de conservation.
> Elle insiste également sur le rôle central des populations locales et des communautés autochtones dans la gestion des ressources forestières. En effet, ces communautés, qui vivent en symbiose avec leur environnement, possèdent des connaissances précieuses pour protéger et restaurer les écosystèmes. La collaboration entre elles, les gouvernements et les organisations internationales est jugée indispensable pour créer des politiques durables et inclusives.
> L'urgence d'agir pour préserver ces forêts s’impose car leur destruction aurait des conséquences dramatiques, non seulement pour les populations locales, mais aussi pour la lutte contre le changement climatique à l'échelle globale. Une mobilisation accrue des acteurs internationaux pour soutenir des solutions innovantes, financées et adaptées aux spécificités de la région est impérative. Telle est sa conclusion.
Lien avec l’article original du Monde
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/25/les-scientifiques-appeles-au-chevet-des-forets-du-bassin-du-congo_6413952_3244.html