Glossaire
Glossaires
Terme | Définition | |
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Turbidité | ♦ Charge de l'eau en matière en suspension. Elle réduit la densité lumineuse et donc la productivité des végétaux autotrophes. Elle ne favorise pas les organismes ayant besoin d'un éclairement fort. La teneur en oxygène est généralement en raison inverse de la turbidité. Lorsque l'eau contient plus de 4 % en volume de matière en suspension, les effets commencent à se faire sentir. L'introduction de Carpes chinoises dans des plans d'eau a contribué à fortement augmenter leur turbidité. > La mesure est effectuée avec un turbidimètre appelé aussi néphélomètre. Elle exprimée en :
Elle provoque également un colmatage des interstices du sol, ce qui réduit les capacités d’installation du benthos et a un effet sur la fonction de circulation branchiale ou épidermique de la faune aquatique. Elle provoque enfin une surconsommation de l’oxygène dissous. > La turbidité des eaux conditionne la présence de certaines espèces (suspensivores) et peut être néfaste pour les organismes à un certain niveau de concentration (poissons, phytoplancton et autres espèces végétales aquatiques par manque de pénétration de la lumière). La transparence est un indicateur utilisé de préférence en domaine fluvial, mais il est peu pertinent dans les estuaires macrotidaux du fait de la forte turbidité naturelle des eaux ainsi que des cycles de dêpots/remises en suspension des MES dépendant des marées et des débits fluviaux. Dans ce type de milieu, il est plus pertinent de raisonner en matière de turbidité (en NTU) ou de concentration en MES (en mg ou g / L). Des bassins versants des estuaires, arrivent, de l’amont, de plus ou moins grandes quantités de MES par suite de l’érosion des sols. La confrontation entre eaux douces et eaux salées est à l’origine de la formation d’une zone de turbidité maximale ou bouchon vaseux, dont la position dans l’estuaire est strictement liée aux débits fluviaux. Ainsi, en période estivale, l’intrusion marine prend le pas sur les débits faibles d’étiage entraînant généralement une remontée du bouchon vaseux en zone estuarienne amont. En période hivernale, le processus est inversé : les apports en eaux douces sont plus conséquents et permettent un effet de chasse des particules en suspension vers l’embouchure de l’estuaire. Des phénomènes d’expulsion du bouchon vaseux peuvent même avoir lieu si les débits sont suffisamment élevés. Dans les milieux marins, la turbidité diminue temporairement la luminosité nécessaire à la croissance du phytoplancton et des végétaux, gène les suspensivores dans leur filtration de nourriture par colmatage des branchies et perturbe la transmission des ondes sonores des mammifères. ♦ Équivalent étranger : Turbididy. |
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TVA | ♦ Acronyme anglosaxon pour : "Traits-based vulnerability assessment". |
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TWINSPAN | ♦ Cette méthode fondée à l’origine sur l’analyse de la végétation, repose sur le principe de l’analyse factorielle des correspondances dont elle dérive directement. Développée au début des années 1980, elle a été très rapidement largement popularisée et est encore très souvent utilisée. Elle permet d’organiser de manière simple la matrice de données de départ et d’en identifier la structure majeure. |
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Types biologiques | ♦ Ont pour intérêt d'organiser tous les végétaux selon le positionnement des organes de survie (méristème, croissance) de la plante durant la période défavorable. > On compte deux catégories :
> Ces deux catégories sont divisées en classes :
♦ Équivalent étranger : Biological types. |
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Types fonctionnels | ♦ Groupes d'organismes qui répondent à l'environnement ou affectent les processus écosystémiques de la même manière. Les exemples de types fonctionnels chez les plantes incluent les fixateurs ou les non fixateurs d'azote. Les exemples de types fonctionnels faunistiques incluent les granivores comparativement aux frugifores. |
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Types végétaux fonctionnels | ♦ Ensembles d’espèces montrant des réponses similaires à un environnement et des effets similaires sur le fonctionnement d’un écosystème. Les groupements sont fondés sur des attributs communs, et non sur une même appartenance phylogénétique. |
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Typhaie | ♦ Milieu dominé par des Typhas. |
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Typicité | ♦ Ensemble des caractéristiques qui font la particularité d'un élément. |
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Typologie | ♦ 1. Analyse d'un problème complexe permettant de le découper et d'aboutir à une classification. |
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Ubiquiste | ♦ Qualifie une espèce capable de s'installer dans des biotopes très divers. |
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UGB | ♦ Acronyme pour : "Unité gros bétail". Valeurs UGB chez différentes espèces animales
> La formule permettant de déterminer le nombre idéal d'animaux sur une parcelle est : Nbre animaux = (Charge/ha.an x S x 365) / (UGB x n) où • Na est le nombre d'animaux mis sur la parcelle pâturée ♦ Équivalent étranger : Livestock unit. |
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UICN | ♦ Acronyme pour : "Union Internationale pour la conservation de la nature". > L'UICN développe et soutient la science de pointe de la conservation, particulièrement en ce qui concerne les espèces, les écosystèmes, la diversité biologique et leur impact sur les moyens de subsistance des êtres humains. Elle conduit des milliers de projets sur le terrain partout dans le monde pour mieux gérer les environnements naturels. L'UICN soutient les gouvernements, les ONG, les conventions internationales, les organisations des Nations Unies, les sociétés et les communautés, en vue de développer des lois, des politiques et de meilleures pratiques. ♦ Équivalent étranger : International Union for nature conservation (IUCN). |
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Uligineux | ♦ Habitat constitué par les boues des zones marécageuses et espèces inféodées. |
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Ultraplancton | ||
Unicité | ♦ Terme utilisé pour des aires dont les caractéristiques sont uniques, rares, distinctes ou pour lesquelles il n'existe que peu ou pas de substituts. Ces aires peuvent contenir des espèces (espèces endémiques, reliques, etc.), des populations, des communautés ou des caractéristiques géographiques uniques; ou elles peuvent être des habitats pour des espèces qui sont, en soi, considérées comme rares, en voie de disparition, ou particulièrement menacées. L'unicité peut être envisagée d'un point de vue national, régional ou mondial et revêtir une importance accrue à chacun de ces niveaux. Les aires uniques sont habituellement irremplaçables, et leur disparition pourrait équivaloir à celle d'espèces ou de caractéristiques. Les habitats rares, ou les habitats associés à la présence d'espèces rares, sont par définition réduits en nombre. L’unicité est le premier critère (sur 7) dans l'identification et la description des zones marines d'intérêt écologique ou biologique (ZIEB ou EBSA) retenue par la CBD. |