Glossaire

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage "Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature" constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

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Terme Définition
Arbre

♦ Végétal ligneux d'au moins 7 mètres de hauteur à l'état adulte qui comporte un tronc vertical sur lequel s'insèrent des branches ramifiées portant le feuillage dont l'ensemble forme la couronne ou houppier. On distingue parfois des espèces arborescentes dont la taille est au maximum de 15 mètres et des espèces arborées (arbres au sens strict) qui dépassent cette hauteur à l'état adulte.
♦ Équivalent étranger : Tree.

Arbre phylogénétique

♦ 1.  Arbre qui montre les relations de parenté entre les différents taxons et met en évidence une histoire des caractères.
   2.  Dendrogramme ou autre diagramme montrant les relations ancêtre-descendants ou les relations généalogiques entre les différents taxons, inférées par diverses observations.
♦ Équivalent étranger : Phylogenetic tree.

Arbrisseau

♦ Végétal ligneux buissonnant, dépourvu de tronc, de taille inférieure à 4 mètres présentant de nombreuses ramifications dès la base de sa tige.
♦ Équivalent étranger : Shrub.

Arbustaie

♦ Écosytème dans lequel la végétation arbustive dépasse 85% de recouvrement.
♦ Équivalent étranger : Shrubland.

Arbuste

♦ Végétal ligneux non buissonnant dont la taille est inférieure à 7 mètres à l'état adulte.
♦ Équivalent étranger : Bush.

Arbustif

♦ Désigne une espèce arbustive, un habitat ou une formation végétale marquée par la présence d'arbustes.
♦ Équivalent étranger : Bushy.

Archaïque

♦ Définit une espèce ou un taxon, apparu avant l’ère quaternaire, et qui subsiste encore actuellement avec pratiquement les mêmes caractéristiques.
Équivalent étranger :  Archaic.

Archées

♦ Organismes ressemblant à des bactéries dans la mesure où ils ne possèdent pas de noyaux cellulaires et sont unicellulaires microscopiques. Les archées, dites également archéobactéries, ont plusieurs voies métaboliques et plusieurs gènes plus proches des eucaryotes que des bactéries, même si elles sont capables d’utiliser une plus grande variété de sources d’énergie que les eucaryotes. Les membranes cellulaires des archées diffèrent de celles des bactéries ou des eucaryotes, ce qui implique qu’elles ont une histoire évolutive indépendante des procaryotes et des eucaryotes. En effet, les types de lipides rencontrés dans les membranes cellulaires des archées ont été retrouvés dans d’anciens sédiments du Groenland qui datent de 3,5 milliards d’années.
Les archées ont été dénommées de la sorte car leur prolifération, dans des conditions extrêmes telles que les sources hydrothermales, laisse supposer qu’elles avaient pu être les premières formes de vie à la surface du globe terrestre. Cela suggère que la lignée des archées serait la plus ancienne sur Terre. Les archées comprennent entre autres des halophiles, des méthanogènes et des thermophiles. Les halophiles supportent des concentrations élevées en sel. Certaines possèdent un système photosynthétique qui utilise un pigment lié à la membrane, la bactériorhodospine. Les méthanogènes vivent dans des milieux sans oxygène et produisent du méthane par réduction du gaz carbonique. Les thermophiles vivent dans des sources chaudes ou dans des fonds marins à des températures avoisinant 80 à 90°C. Les archées comprennent également des espèces détectées dans des environnements aérobies marins, des eaux douces et des sédiments.
♦ Équivalent étranger : Archaea.

Archéophyte

♦ Désigne en Europe une espèce arrivée dès le début de l’agriculture ou à l’époque romaine.
Équivalent étranger : Archeophytous.

Archétype

♦ Forme idéale primitive d’après laquelle tous les êtres d’un groupe semblent être organisés.
Équivalent étranger : Archetype.

Arène

Territoire bien défini, de surface plus ou moins étendue, sur lequel de nombreux individus, voire la totalité d’une population, se rassemblent pour la parade nuptiale et l’accouplement. Les mâles de certaines espèces d’oiseaux (Combattant varié Calidris pugnax, par exemple) s’y regroupent pour entreprendre leurs parades nuptiales devant les femelles en vue de l'accouplement. Les femelles observent à distance et choisissent ainsi leurs partenaires. Le même lieu est souvent revisité pendant de nombreuses années.
Synonyme : Lek.
Équivalent étranger : Arena.

Argilophytes

♦ Plantes de substrats argileux, exigeant des ressources hydriques particulières.
♦ Équivalent étranger : Argilophytes.

Aridité

♦ Phénomène naturel caractérisant l’ensemble des facteurs climatiques :précipitations faibles et irrégulières, forte insolation,températures et évapotranspiration élevées.
♦ Équivalent étranger : Aridity.

Arille

♦ Expansion tégumentaire de la graine dans la région du hile.
♦ Équivalent étranger : Aril.

Arribada

♦ Mot hispanophone signifiant « arrivée » repris par les zoologistes dans le sens d’arrivée massive synchronisée de tortues marines sur une plage pour nidifier. Historiquement, des arribadas de centaines de milliers de tortues (uniquement Lepidochelys kempii et L. olivacea) sont connues du golfe du Mexique, au Costa Rica et en Inde. L’hypothèse avancée pour expliquer le déclenchement de ces montées à terre synchronisées est une communication en mer entre les individus par l’émission de phéromones par des pores situées sur les inframarginales du plastron de la carapace et reliés à des glandes dites de Rathke.
♦ Équivalent étranger : Arribada.