Géographie
Glossaires
Terme | Définition |
---|---|
Caverne | ♦ Cavité naturelle de la roche. |
Cay (au pluriel cayes) | |
CCLME | ♦ Aconyme anglosaxon pour : "Canary Current Large Marine Ecosystem" ♦ Le Grand écosystème marin du courant des Canaries se situe dans l’océan Atlantique le long de la côte nord-occidentale de l’Afrique. Il s’étend de la côte Atlantique du Maroc au nord, jusqu’à l’archipel des Bijagos de la Guinée-Bissau au sud et aux îles Canaries à l’ouest (Espagne). Les pays compris au sein des limites reconnues du CCLME sont l’Espagne (îles Canaries), le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Les eaux du Cap-Vert et de la Guinée sont considérées comme des eaux adjacentes dans la zone d’influence du CCLME. Ce grand écosystème marin (GEM) est constitué d’un ensemble d’écosystèmes marins et côtiers variés, s’étendant sur plus de 5 400 km de plages et de littoral. > Le Grand écosystème marin du courant des Canaries fournit des ressources alimentaires et économiques vitales pour les populations côtières vivant en, ainsi que pour une grande partie de l’Afrique de l’Ouest. Il comprend l’un des upwellings les plus productifs au monde et fournit des biens et services importants pour les pays côtiers, notamment des produits alimentaires, des habitats critiques pour les ressources marines, du bois provenant des mangroves et des espaces côtiers et marins pour l’agriculture, l’aquaculture, le développement urbain, le tourisme et le transport. Avec une production annuelle variant entre 2 et 3 millions de tonnes, on estime que les pêcheries de la région du CCLME procurent actuellement un million d’emplois et des moyens d’existence à plus de 150 000 pêcheurs artisanaux. Les plages, les zones humides, les herbiers sous-marins, les estuaires, les mangroves et les récifs coralliens fournissent des biens et des services essentiels aux populations locales et assurent un bienêtre social et économique tout en garantissant une stabilité à l’ensemble de la région. > Alors que la région ne couvre que de 2 à 3 pour cent de la surface océanique mondiale, elle génère 8 pour cent de la productivité primaire des océans de la planète. Ses eaux sont riches en nutriments et induisent une forte productivité primaire saisonnière qui constitue une source de nourriture pour le développement du zooplancton et des petits pélagiqueset attire des espèces et prédateurs opportunistes. La région du CCLME accueille d’importantes populations de petits pélagiques, d’espèces démersales et de thonidés. Leur ensemble représente entre 20 et 30 pour cent des ressources halieutiques exploitées à l’échelle mondiale. La production annuelle se situe entre 2 et 3 millions de tonnes (Heileman et Tandstad, 2008) et constitue le taux de production le plus élevé de tous les grands écosystèmes marins africains. > Couvrant différentes zones climatiques allant des parties septentrionales tempérées jusqu’aux zones tropicales du sud, la région du CCLME est riche d’une grande diversité de types d’habitats côtiers et marins, notamment des zones humides, des estuaires, des prairies sousmarines, des mangroves et différents types de récifs coralliens. Les principaux estuaires sont ceux des fleuves Sebou, Sénégal, Gambie, Casamance, Cacheu et Corubal. Les mangroves les plus importantes se trouvent au sud de la région, principalement en Guinée, en Guinée-Bissau, au Sénégal et en Gambie. L’étendue des prairies sous-marines dans la région du CCLME est moins connue mais de vastes bancs d’herbiers marins se trouvent au large de la Guinée-Bissau et de la Guinée, et dans une moindre mesure du Sénégal. Caractérisé par une forte productivité, ce type d’habitat héberge une grande diversité d’espèces avec une proportion élevée d’espèces endémiques et migratrices (oiseaux, tortues marines et cétacés). |
CDV-TSSystem | ♦ Modèle permettant à l’utilisateur d’explorer les données sur les itinéraires des randonneurs dans un environnement informatique dynamique. L’utilisateur peut modifier la sélection des variables : types de randonneurs, types de journées, types de motivations (typologies issues du traitement statistique préalable) et visualiser les circuits effectués dans l’espace considéré. La carte produite représente, grâce à un dégradé de couleurs et une variation d’épaisseur de trait, l’intensité de passage sur les différentes portions du réseau. Une sélection temporelle peut aussi être réalisée sur les itinéraires, permettant, par exemple, la visualisation de cartes à des instants successifs ou bien sur des périodes de la journée. Lorsque l’on cartographie la fréquentation sur l’ensemble de la journée, il est possible de rendre compte de l’évolution de cette fréquentation sur chaque portion de réseau en réalisant des graphiques où sont représentés l’intensité de fréquentation en ordonnée et le temps en abscisse. |
Cellule sédimentaire | ♦ Portion du littoral ayant un fonctionnement sédimentaire relativement autonome par rapport aux portions voisines. Elle se compose d’une zone d’érosion, d’une zone d’accrétion et, entre les deux, d’un point d’inflexion. Une cellule sédimentaire contient toutes les sources, les voies de transport, les zones de stockage et les puits de sédiments habituellement trouvés sur une plage. |
Cendre volcanique | |
Cénote | |
Cénozoïque | ♦ Période géologique correspondant à l'intervalle compris entre le début de l'ère Tertiaire et l'époque actuelle. |
Centralisation | |
Centre historique | ♦ Centre le plus ancien de la ville, avec des rues étroites et de nombreux monuments. |
Cercle Antarctique | ♦ Le plus méridional des cinq parallèles principaux indiqués sur les cartes terrestres, marquant la limite nord du jour polaire lors du solstice de décembre et de la nuit polaire lors du solstice de juin. |
Cercle Arctique | ♦ Le plus septentrional des cinq parallèles principaux indiqués sur les cartes terrestres, marquant la limite sud du jour polaire lors du solstice de juin et de la nuit polaire lors du solstice de décembre. |
Cercle polaire | ♦ Lieux géographiques des régions polaires au-delà desquels le soleil ne se couche pas au solstice d'été et ne se lève pas au solstice d'hiver. Parallèles de latitudes : 66°32'N et 66°32' S. |
Chaîne (de montagnes) | |
Chaîne de colmatage | ♦ Digue submersible destinée à favoriser la sédimentation en arrière d'elle. |