Économie

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage "Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature" constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture

Rechercher par terme du glossaire

Glossaires

Terme Définition
Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture

♦ Acronyme : OAA.
♦ Organisation fondée en 1945 dont l'objectif est de suivre et d'améliorer la distribution et la production de nourriture et de produits agricoles à travers le monde. Ses trois principaux objectifs sont les suivants :

  • Contribuer à éradiquer la faim, l'insécurité alimentaire et la malnutrition 
  • Éliminer la pauvreté et favoriser le progrès social et économique pour tous
  • Gérer et utiliser de manière durable les ressources naturelles, y compris la terre, l’eau, l’air, le climat et les ressources génétiques, au profit des générations présentes et futures.

> Les activités de la FAO mettent l’accent sur le développement, la protection et le rétablissement de moyens d'existence durables afin que l’intégrité des sociétés qui dépendent de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de la foresterie et d’autres ressources naturelles ne soit pas mise en péril par les crises. Elles s'appuient sur une approche à deux volets :

  • D'une part, prendre des mesures immédiates pour protéger et soutenir l'agriculture, l'alimentation et la nutrition
  • D'autre part s'attaquer, à plus long terme, aux facteurs qui sont à l'origine des risques, des catastrophes et des crises. Renforcer la résilience exige également de la part des pays, des autorités locales, des communautés, de la société civile, du secteur privé et de la communauté internationale une volonté politique, de la coordination, des connaissances techniques, de l'innovation et une responsabilité partagée en matière de réduction des risques et de gestion des crises.

> Il existe quatre piliers complémentaires et multisectoriels, essentiels aux niveaux mondial, régional, national et local :

  1. Renforcer l'environnement  >> Les capacités des pays dans le domaine de la gestion des risques et des crises, ou « gouvernance des risques » pour l'agriculture, l'alimentation et la nutrition (à savoir la prévention, la capacité opérationnelle, l'atténuation, la réaction, le relèvement et la reconstruction) doivent être renforcées.
  2. Observer pour préserver >> Il est essentiel d’améliorer sans cesse les systèmes de gestion de l’information, d’alerte rapide, d’analyse du risque et de surveillance des risques multiples concernant l’agriculture, la nutrition, la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments (et les questions connexes de santé publique) pour déclencher des alertes à temps, de manière précise et constructive.
  3. Appliquer des mesures de réduction des risques de catastrophe >> Si les risques sont inévitables, on peut empêcher qu'ils se transforment en catastrophe. Pour prévenir et atténuer les catastrophes, il faut appliquer de manière systématique de bonnes pratiques de réduction des risques avant, pendant et après les crises dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de la nutrition.
  4. Préparer et réagir >> Lorsque les capacités individuelles sont dépassées par l’ampleur d’une crise, il faut pouvoir compter sur des réponses d’urgence efficaces à l’échelle locale, nationale et internationale. Il s'agit notamment du degré de préparation et de l'assistance humanitaire, y compris la protection des moyens d'existence, la reconstitution des actifs et d'autres formes de protection sociale propres à aider les populations « à risque ».

Site internet : http://www.fao.org/about/what-we-do/so5/fr/

♦ Équivalent étranger : Food and Agriculture Organisation (FAO).