Économie
Glossaires
Terme | Définition |
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Gabion | ♦ 1. Casier, le plus souvent fait de solides fils de fer tressés, contenant des pierres. Il est utilisé en génie civil dans la construction de murs de soutènement ou d'une berge artificielle non étanche pour lutter contre l'érosion fluviale, marine ou torrentielle. |
Gagnant-gagnant | ♦ Se dit du résultat d’une négociation favorable à chacune des parties. |
Gain immédiat | ♦ Équivalent étranger : Instant win. |
Galerie marchande | ♦ Équivalent étranger : Shopping mall. |
GAO | ♦ Acronyme pour : "Government Accountability Office" |
GAR | ♦ Acronyme pour : "Gestion axée sur les résultats" . |
Garrigue | ♦Formation végétale basse (< 2 mètres) plus ou moins ouverte, composée en grande partie d’arbustes, d’arbrisseaux et de sous-arbrisseaux, résultant de la régression de la forêt méditerranéenne, le plus souvent par incendie ou surpâturage, sur sol généralement calcaire. > Les plantes caractéristiques associées aux garrigues sont le Buis, le Genévrier, le Thym, le Romarin, la Lavande et la Sauge, entre lesquels les plantes bulbeuses comme divers aux sont fréquentes. Garrigue viendrait du mot celtique "Gar" qui signifie rocher. Cette formation végétale se rencontre essentiellement sur sol calcaire et elle est composée d’espèces clairsemées (milieu ouvert) où la roche affleure en de nombreux endroits. Si la flore constitue la richesse de la garrigue, elle abrite aussi une grande variété de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et d’insectes qui occupent secrètement les lieux. > Les garrigues et les maquis sont des formations végétales qui proviennent toutes deux de la dégradation de la forêt méditerranéenne, le plus souvent par incendie ou surpâturage. A l’époque néolithique, les Humains ont pris possession de la forêt constituée de Chênes verts Quercus ilex ou Chênes pubescents Quercus pubescens principalement. Au cours des siècles, ces terrains ont été déboisés, mis en culture ou transformés en pâturages, parfois incendiés pour faire place aux habitations. Une flore spécifique s’est implantée en ces lieux pour former les garrigues ou les maquis. ♦ Équivalent étranger : Garrigue. |
GATS | ♦ Acronyme pour : "General Agreement on Trade in Services". |
GATT | ♦ Acronyme pour : "General Agreement on Tariffs & Trade" |
GCVP | ♦ Acronyme pour : Gestion du cycle de vie du produit. |
GECL | ♦ Acronyme pour : Gestion des évènements de la chaîne logistique. |
Gel d’une procédure | ♦ Forme abrégée : Gel. |
Géomercatique | ♦ Application de la mercatique fondée sur des critères géographiques. |
Gestion | ♦ Ensemble des actions nécessaires pour assurer la conservation d'un espace ou d'une espèce. Ce terme recouvre de nombreux domaines et de nombreuses spécialités toutes aussi importantes les unes que les autres pour assurer la bonne santé de la nature. |
Gestion adaptative | ♦ Processus itératif de planification, de suivi, de recherche et d’ajustement consistant à vérifier systématiquement des hypothèses, à générer un apprentissage par l’évaluation de ces vérifications et à continuer de revoir et d’améliorer les pratiques de gestion, avec le but ultime d’améliorer les efforts de gestion et d’atteindre les conditions souhaitées. Implicitement, la gestion adaptative se fonde sur le fait que les politiques sont mises en oeuvre en fonction de l’expérience acquise. La gestion adaptative tire son origine des processus industrielles adaptatifs qui se sont imposé aux responsables confrontés à des demandes instables du marché. > Il s'agit d'un processus qui intègre la définition, le suivi et la gestion du projet afin de fournir un cadre pour tester les hypothèses et des informations en temps voulu pour des décisions de gestion. La gestion adaptative permet d'améliorer sans cesse les politiques et pratiques en apprenant à partir des résultats des politiques et pratiques employées précédemment. > Il existe plusieurs processus scientifiques et sociaux qui constituent des composants vitaux de la gestion adaptative :
Une vraie gestion adaptative est rarement mise en œuvre même si de nombreux arguments plaident en sa faveur. Les raisons sont l'impatience pour des résultats rapides et le temps qu'il faut pour évaluer des résultats à long terme. > Le but global de la gestion adaptative n'est pas de garantir la condition optimale de la ressource mais de développer une capacité de gestion optimale. Ceci est possible en conservant la résilience écologique qui permet au système de réagir aux facteurs de stress inévitables en générant une plus grande flexibilité dans les institutions et les parties prenantes afin de d'autoriser les gestionnaires à réagir quand les conditions changent. Ceci permet non pas de gérer un seul état optimal mais aussi un intervalle de possibilités qui permettent d'éviter des catastrophes et des effets négatifs irréversibles. > La gestion adaptative essaie d'incorporer les vues et le savoir des parties concernées. Elle intègre le fait que la gestion doit se faire même si l'ensemble des informations n'est pas disponible et que tous les effets possibles de la gestion ne sont pas connus. Elle n'est pas seulement un moyen d'atteindre des objectifs, elle est également un processus pour apprendre plus sur la façon dont la ressource ou le système doivent être gérés. Apprendre constitue donc un objectif inhérent à la gestion adaptative car cela permet d'améliorer la gestion à terme. > La gestion adaptative combine recherche et action et se place entre les deux. La recherche pure vise à la connaissance, tandis que les praticiens purs ne visent qu'à changer les situations sans en comprendre le fonctionnement. La gestion adaptative s'appuie sur les connaissances pour apporter des éléments innovants de gestion. Certains auteurs préfèrent parler de co-gestion adaptative (adaptive co-management), de gouvernance adaptative (adaptive governance) ou de gestion communautaire (community-based natural resource management). La différence est que le principal problème d'incertitude pour cette dernière concerne les interactions écologiques et les interactions sociales. > Quatre conditions premières sont nécessaires pour que des systèmes de co-gestion adaptative puissent émerger :
> Les problèmes fréquents de mise en oeuvre incluent les coûts des suivis qui peuvent être élevés, le scepticisme de certains intervenants, le contrôle pouvant être limité des données et le manque d’implication de certaines parties prenantes. On peut également citer des formes scientifiques de savoir, une attention inappropriée au développement des connaissances partagées avec les différentes parties prenantes. > En matière de chasse, la gestion adaptative est conduite de manière à développer explicitement les connaissances du système, pour répondre au mieux à sa dynamique et aux objectifs de gestion établis. Des hypothèses sont formulées (par exemple sur la manière dont le prélèvement affecte la tendance des effectifs), et ces hypothèses sont graduellement évaluées selon un cycle itératif de retour d’expérience, en confrontant les prédictions aux données effectivement récoltées sur le terrain. Ce processus d’apprentissage permet de développer la connaissance du fonctionnement du système, et en conséquence d’affiner les actions de gestion et d’améliorer leur efficacité. ♦ Équivalent étranger : Adaptative management. |