Écologie
Glossaires
Terme | Définition | |
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Thérophyte |
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Thérophytisation | ♦ Caractéristique des zones arides exprimant une stratégie d'adaptation vis-à-vis des conditions défavorables et une forme de résistance aux rigueurs climatiques. Le phénomène de thérophytisation correspond à l'augmentation du nombre d'espèces annuelles dans le cas d'une dégradation prononcée des écosystèmes due à la sécheresse. |
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Thésauriser | ♦ Se dit d’un animal qui amasse ou stocke de la nourriture d’une saison à une autre. |
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Tige | ♦ Organe le plus souvent aérien dont le développement et la ramification déterminent le "port" ou physionomie de la plante. |
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TIRPGAA | ♦ Acronyme pour : "Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture". |
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Tolérance | ♦ 1. Capacité à tolérer des valeurs extrêmes dans les facteurs écologiques comme la température ou l'humidité. |
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Tonsure | ♦ Les tonsures annuelles correspondent à des ouvertures dans la végétation vivace, laissant apparaître la terre nue. Ces zones où la concurrence est faible sont favorables à la germination de petites espèces annuelles (thérophytes) à durée de vie généralement courte. Ces tonsures apparaissent localement dans les pelouses à la faveur de surpaturages locaux ou dans les zones en pentes soumises à érosions naturelles. |
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Torchère | ♦ Tuyauterie élevée qui permet de dégager et de brûler les gaz excédentaires d’hydrocarbures. |
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Toundra | ♦ Dans les régions polaires, le paysage est dominé par la toundra, les sols nus et les rochers, ou est recouvert de neige ou de glace. > Zone de végétation située au-delà de la limite naturelle des arbres. ♦ Équivalent étranger : Toundra. |
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Tourbe | ♦ Roche combustible en partie composée de carbone, provenant de la décomposition de mousses, particulièrement des sphaignes, au sein d’un espace marécageux, la tourbière, où elles se développent dans des conditions particulières de milieu saturé en eau et acide. Les dépôts de tourbe peuvent y varier de quelques décimètres à plusieurs mètres d’épaisseur. La plupart des tourbières se sont formées lors du retrait des glaces à la fin de la dernière glaciation. |
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Tourbière | ♦ Type de zone humide qui se caractérise par une saturation en eau et des conditions anoxiques suffisantes pour permettre l’accumulation de tourbe et le développement d’un histosol (Hervé Cubizolle). Milieu humide où se forme la tourbe. Une tourbière comporte entre 40 centimètres et 10 mètres de tourbe formée par l'accumulation de débris végétaux. La tourbe est une roche combustible renfermant jusqu'à 50 % de carbone. Ce combustible est donc, comme la houille ou le lignite, d'origine végétale. > Les tourbières diffèrent de la plupart des autres sols car leur production primaire végétale n’y est que partiellement décomposée ou utilisée dans la chaîne alimentaire et qu’elle s’accumule sous forme de tourbe. Une autre caractéristique majeure est une submersion ou un engorgement pratiquement constant et l’absence d’apports de matériel minéral ou particulaire. Certains types de tourbières de zones marécageuses peuvent recevoir des apports minéraux par la nappe phréatique tandis que dans d’autres ces apports dépendent entièrement des eaux pluviales. Ces deux caractéristiques combinées à d’autres contraintes sont les fondements de la diversité biologique, caractérisée par une grande originalité spécifique et une faible richesse spécifique, aussi bien en surface du sol qu’en profondeur. > La tourbe s’accumule uniquement lorsque l’eau est suffisante pour limiter la décomposition des végétaux et la présence de tourbe est souvent corrélée positivement avec la latitude, dans des régions où la pluviométrie dépasse l’évapotranspiration. La submersion quasi-constante des sols tourbeux est à mettre en relation avec la morphologie et la structure caractéristique des plantes qui s’y développent. Les tourbières sont très importantes dans le bilan carbone car elles stockent de grandes quantités de carbone qui peut être perdu s’il est brûlé ou si la tourbe se décompose à l’air libre. Bien qu’elles ne couvrent que 3 % de la surface totale de la Terre, elles contiennent 30 % de l’ensemble du carbone stocké en dehors des océans (soit environ 550 Gigatonnes). Les tourbières peuvent se comporter comme des puits de carbone en fonction de leurs conditions. Les tourbières en bonne condition peuvent retenir leur carbone et séquestrer en plus de 0,7 à 2,8 t CO2 par ha et par an. Par contre, les tourbières cultivées peuvent relâcher 24 t de CO2 par ha et par an. > Les tourbières fournissent en plus un habitat important pour des espèces hautement spécialisées, survivant dans des environnements acides, peu riches en nutriments et gorgés d’eau. Elles jouent également un rôle important dans la régulation de l’eau en particulier en amont des bassins versants et contribuent à maintenir la qualité de l’eau. Globalement, il est estimé que les tourbières contiennent 10 % du volume d’eau douce. Ceci leur permet de jouer un rôle dans le contrôle des inondations. Leur altération augmente la vitesse de l’eau quittant la tourbière. Le carbone organique dissous et particulaire est alors trouvé en plus grande quantité dans les eaux situées en aval. Le terme anglais de bog traduit improprement par marécage ou fondrière, désigne une tourbière qui ne reçoit que de l’eau de pluie ou de la neige tombant à sa surface. ♦ Équivalent étranger : Peat. |
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Tourbière de couverture | ♦ Tourbière développée sur de grandes surfaces de zones en creux ou en ondulations, où les précipitations sont abondantes et l’évapotranspiration est faible. |
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Tourbière haute | ♦ Édifié essentiellement par les sphaignes dont les parties mortes s'accumulent sous forme de tourbe. Elle est alimentée par les précipitations qui assurent son oligotrophie. |
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Tourbière marécageuse | ♦ Tourbière qui reçoit de l’eau et des nutriments par le sol, la roche et l’eau du sol en plus des precipitations. |
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Tourisme | ♦ Activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs. On distingue différents types de tourisme. > Le tourisme diffus et intégré > Le tourisme solidaire
Le tourisme solidaire s'adresse à des personnes habituées à partir en groupe et en voyage organisé. Il est loin d'être accessible à tous les budgets. > Le tourisme responsable > Le tourisme équitable
> L'écotourisme
Cette forme de tourisme regroupe les caractéristiques suivantes :
On peut définir l'écotourisme comme une activité à petite échelle favorisant l'observation, l'appréciation, l'interprétation, l'éducation et l'étude du milieu naturel, de ses paysages, de sa faune, de sa flore et de ses habitants (le volet étude pourrait appartenir à ce que l'on appelle le « tourisme scientifique »).
♦ Équivalent étranger : Tourism. |