♦ En écologie, la diversité zêta (diversité ζ), décrite pour la première fois en 2014, mesure le degré de chevauchement des types de taxons présents entre un ensemble de communautés observées. Il a été développé pour fournir un cadre plus généralisé pour décrire diverses mesures de la diversité et peut également être utilisé pour tester diverses hypothèses relatives à la biogéographie.
La diversité Zeta, une extension des autres mesures de diversité
Diversité α
La mesure la plus élémentaire de la diversité des communautés, la diversité alpha (diversité α), peut être décrite comme le nombre moyen de groupes taxonomiques distincts (par exemple, des genres uniques ou une unité taxonomique opérationnelle) présents, indépendamment de leur abondance, par échantillon. Dans le cadre de la diversité ζ, cela peut être décrit comme ζ1, le nombre de taxons uniques présents dans un échantillon.
Diversité β
La diversité bêta (diversité β) est une mesure permettant de comparer la diversité des communautés locales (diversité α). Plus la similarité dans la composition des communautés entre plusieurs communautés est grande, plus la valeur de la diversité β pour cet ensemble de communautés est faible. En utilisant le nombre de groupes taxonomiques distincts par communauté comme mesure de la diversité α, on peut alors décrire la diversité β entre deux communautés en termes de nombre distinct de groupes taxonomiques communs entre elles. Étant donné deux communautés, A et B, une mesure de la diversité β entre les deux communautés peut être décrite en termes de leur chevauchement A ∩ B (ζ2) ainsi que du nombre moyen de catégories taxonomiques uniques trouvées dans A et B (ζ1). Dans le cadre de la diversité ζ, nous pouvons alors décrire la diversité β moyenne, telle que décrite par l'indice de Jaccard, pour un ensemble d'échantillons comme ζ2 / (2 ζ1 − ζ2)
Assemblages multi-sites
Le cadre de la diversité ζ peut alors être étendu au-delà des mesures de diversité dans une (diversité α) ou entre deux communautés (diversité β), pour décrire la diversité à travers des ensembles de trois communautés ou plus. Si ζ1 décrit le nombre de taxons distincts dans la communauté A et ζ2 décrit le nombre de taxons distincts détenus en commun entre les communautés A et B, alors ζn décrit le nombre de taxons distincts détenus en commun dans n communautés.
> ζ la diversité peut être utilisée pour dériver plusieurs descripteurs de biodiversité et relations macro-écologiques familiers et couramment utilisés. Celles-ci incluent :
- la courbe d'accumulation des espèces (SAC), utilisée pour estimer la richesse des espèces et le nombre d'échantillons nécessaires pour obtenir des estimations et des comparaisons de richesse fiables (Colwell et al. 2004),
- la relation endémie-effort (EER), utilisée pour quantifier le niveau d'endémisme et la sensibilité des extinctions locales à la perte d'habitat (Green et Ostling 2003 ; Storch et al. 2012), et
- la distribution de fréquence d'occupation (OFD), utilisée pour examiner les modèles interspécifiques chez les espèces. tailles des aires de répartition (McGeoch et Gaston 2002; Hui et McGeoch 2007a). Pour illustrer la valeur de la ζ diversité, nous montrons ci-dessous comment la ζ diversité éclaire les débats sur ces relations et les modèles de biodiversité qu’elles représentent.
> Pour le calcul précis, voir l'article de Hui et McGeoch, 2014.
♦ Équivalent étranger : Zeta (ζ) diversity.