Glossaire
Glossaires
Terme | Définition |
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CEFDHAC | ♦ Acronyme pour : "Conférence sur les Ecosystèmes de Forêts Denses Humides d'Afrique Centrale". . |
Ceinture verte | ♦ Ensemble d'espaces verts plus ou moins aménagés à vocation écologique et/ou récréative autour d'une agglomération. Né à Londres dans les années 1950, le green belt a également pour fonction théorique d'arrêter l'étalement urbain et de servir de zone tampon séparant les sources de pollution de la population citadine. Les services les plus précieux fournis par le green belt sont l'habitat, le contrôle des inondations, la régulation du climat, la pollinisation, le traitement des déchets et le contrôle des écoulements d'eau. |
Cellule sédimentaire | ♦ Portion du littoral ayant un fonctionnement sédimentaire relativement autonome par rapport aux portions voisines. Elle se compose d'une zone d'érosion, d'une zone d'accrétion et, entre les deux, d'un point d'inflexion. Une cellule sédimentaire contient toutes les sources, les voies de transport, les zones de stockage et les puits de sédiments habituellement trouvés sur une plage. |
Centre d’éducation aux zones humides | ♦ Endroit où il existe une interaction entre le public, la nature et des activités de communication, d'éducation, de sensibilisation et de participation (activités CESP) pour soutenir les finalités de conservation des zones humides. Généralement un tel site fournit également des aménagements pour les visiteurs. Ces centres sont reliés par un réseau animé par Wetland Link International. |
Centre d’endémisme | ♦ Région biogéographique dans laquelle existe un nombre important d'espèces endémiques dont l'aire de répartition géographique est réduite à cette zone. |
Centre d’interprétation | ♦ Endroit où l'on se consacre principalement à la sensibilisation de la population en appliquant la méthode particulière qu'est l'Interprétation. Ces centres sont généralement proches de zones naturelles et/ou d'aires protégées et permettent une première approche de celles-ci. |
Centre de diversité | ♦ Région biogéographique dans laquelle existe la richesse spécifique très élevée d'un groupe taxonomique donné. |
Centre de diversité végétale | ♦ Les centres de diversité végétale représentent un projet initié par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le World Wide Fund (WWF) dans le but d'identifier, autour du monde, les aires qui, si elles étaient conservées, permettraient de sauvegarder le plus grand nombre d'espèces végétales. |
Centres d’origine et centres de diversité génétique | ♦ Lieux dont les cultures sont caractérisées par la plus grande diversité génétique possible, constituée de plantes cultivées et de variétés traditionnelles et/ou d'espèces sauvages apparentées. Les centres de diversité sont habituellement, mais pas toujours, situés au même endroit que les centres d'origine ou les centres des cultures les plus anciennes. |
CEP | ♦ Acronyme pour : "Coefficient d’efficacité de la pluviosité pour la production". CEP (kg MS/ha/an/mm) = Production (kgMS/ha/an) / Précipitations (mm) ♦ Équivalent étranger : Coefficient of rainfall efficiency for production. |
Céphalothorax | ♦ Résulte de la soudure de la tête et du thorax chez les arthropodes. |
Cernes | |
Cerques | ♦ Appendices sensoriels situés à l'extrémité de l'abdomen. |
Cerrado | |
Certification forestière | ♦ Terme qui trouve son acceptation dans le concept de développement durable. À la suite de la médiatisation des activités de déforestation, particulièrement de la forêt amazonienne, un mouvement de boycott des bois tropicaux a vu le jour en Occident. Bien que l’objectif fût louable, soit celui de freiner la déforestation en n’achetant plus de bois provenant du sud, cette action s’est plutôt pervertie et a incité en quelque sorte le déboisement. De fait, les paysans du sud ne pouvant plus vendre le bois qu’ils récoltaient, et donc en vivre, ils ne leur restaient plus que l’agriculture. Ainsi, le boycott favorisait de façon inattendue la conversion des terres forestières en terres agricoles. C’est ainsi que des organisations environnementales ont favorisé la mise en place d’un système permettant l’exploitation des forêts tout en garantissant la gestion durable de la ressource. La certification forestière devait ainsi assurer les consommateurs que les produits forestiers qu’ils achètent proviennent d’une forêt qui est aménagée et exploitée de façon durable et responsable. Pour appuyer cette garantie, la certification forestière implique l’attestation d’une partie indépendante que l’aménagement de la forêt respecte des critères bien établis, lesquelles assurent un aménagement forestier durable. > Afin d’informer directement les consommateurs quant à l’origine des produits qu’ils achètent, une chaine de traçabilité fait ainsi parti intégrante du concept de la certification forestière. Un logo apparaît alors sur le produit, attestant qu’il provient d’une forêt aménagée de façon responsable. Plusieurs logos existent, selon le système de certification préconisé. > Le phénomène de la certification forestière a pris de l’ampleur et ne s’adresse plus uniquement aux forêts tropicales. Plusieurs systèmes se sont développés afin de répondre aux différents écosystèmes de la planète et aux différents contextes régionaux. Au Canada, les premiers systèmes de certification forestière sont d’abord apparus pour répondre aux nouvelles exigences environnementales et sociales auxquelles l’industrie forestière a été confrontée. Ainsi, ces systèmes visent principalement les forêts du domaine public de grandes superficies. Mais d’autres systèmes existent pouvant s’adapter mieux aux forêts privées de petite dimension. ♦ Équivalent étranger : Forestry certification. |